Le mouton mort [MJ]

Les entrailles dégoulinantes du mouton se répandirent devant la porte du conseil, au moment ou le paysan furieux le lanca dessus.

-Non mais!Voyez c'qu'on fait a mes moutons maint'nant!Faut aller chopper les loups, et tous les dépotter!J'vous'l' dis moi!

Il serra le poing de colère, sachant que le conseil ne répondrais a aucune de ses demandes, et redscendit un peu vers la ville tout en bouguonnant et en brandissant le poing de façon énervée.

-J'vais me recycler dans le coton,ou le tabac!Ou bien quelques armes et des amis!

Il se mit a frissoner, a cause de la brise fraiche de ce matin ensoleillé, et s'immobilisa un instant pour admirer le soleil, et écouter quelques pigeons s'égosiller stupidement.

[difficulté: simple]

Sir Oscar Diefenbaker marchait tranquillement dans la rue, Baronnet 6eme du nom sur les talons. Le Baron avait préféré quitté la villa et laisser sa femme en prendre possession seule. En effet, Berthe, leur domestique, avait eu la malheureuse initiative de repeindre les murs de la salle de bain en blanc œuf, alors qu’ils étaient autrefois blanc crème. Le changement avait stupéfait Lady Myrtille un moment, avant que celle-ci ne fasse mine de s’évanouir, puis se mette à vociférer contre la servante.

Le chat de monsieur Diefenbaker, Baronnet, avait trouvé l’ambiance trop bruyante et avait quitté la villa d’un pas vif. Faisant mine de le rattraper, le vieil homme s’était élancé à sa suite, un regard gêné à la pauvre Berthe, qui, tout comme Sir Oscar, savait que seul le temps arrangerait les choses. Ainsi, Sir Oscar se promenait à travers Atlantis, comme il s’était plu à le faire plusieurs années auparavant. La beauté des lieux l’émerveillait toujours autant et ses pas calmes le menèrent à son ancien lieu de travail, la magnifique salle d’Assemblée.

En s’approchant avec délice de la porte, il remarqua une étrange tache sombre. Sa vue s’étant affaiblie avec le temps, le Baron cru à une œuvre d’art et s’approcha davantage pour la contempler. En constatant que l’œuvre d’art était du sang, Sir Oscar poussa un cri de stupéfaction, prit Baronnet, 6eme du nom, sous son bras, et fit un tour complet de lui-même. La rapidité avec laquelle il avait effectué le mouvement aurait stupéfait n’importe qui, le Baron lui-même en fut saisi et dû fermer les yeux un moment pour éviter l’évanouissement. Regardant son chat avec dépit, Sir Oscar lui murmura :

«Ah Baronnet, les excitations et les aventures ne sont plus pour nous mon vieux! Ah, ça non! Hum Hum.»

Reportant son attention sur la porte, le vieux noble découvrit avec horreur les entrailles d’un animal quelconque. Serrant machinalement son chat adoré contre lui, il déclara d’une voix puissante, comme il l’aurait fait bien des années auparavant, assis au tribunal de l’assemblée :

«Qui prétend vouloir du mal à la noble tâche des conseillers d’Atlantis?»

Ce disant, Sir Oscar concentra son énergie autour de lui, de manière à ce que tout être l’approchant se mette inévitablement à léviter. Puis, sentant jusqu’à quel point l’attaque à la porte du conseil l’avait outré, l’homme pacifiste se força à reprendre son calme, en espérant que l’inconnu se montre (et ne soit pas violent.)

Typhohide se promenait en ville. Elle s'ennuyait et ne savait pas quoi faire. En tournant le coin d'un bâtiment, elle se mit à léviter.

AAAAAAAAHHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Reposez-moi!!!!!!!!!

Typhohide paniquait. Elle n'aimait pas être dans les airs quand rien ne la touchait ou qu'elle ne voyait rien. Elle vit alors un homme âger qui semblait pétrifié. Elle comprit que c'était lui qui lafaisait léviter.

Monsieur, ça ne vous dérrangerais pas de me reposer au sol!?!

Elle commencait à avoir de la difficulté à respirer tellement elle était mal à l'aise dans les airs.

[Hum.Hum. Il vous suffirait de le lire attentivement, à moins que mon style d'écriture soit véritablement infect, ce qui, en fait, m'insulterait. Je crois donc que si vous ne comprenez pas un message, vous devriez soit le relire jusqu'à le comprendre ou bien quitter les lieux et poster ailleurs. ]

Le paysan qui était non loin, entendit le hurlement de Sir Oscar, mais ne s'approcha que peu, au cas ou son acte lui pose des problèmes.Après tout, c'était crade de balancer les restes a moitié dévorés et pourris d'un mouton.Mais quand le baron demanda d'une voix forte et claire ce que l'on pouvait bien vouloir au conseil, le cul-terreux étouffa un rire derrière sa main.

-Ah!Parce-qu'il y a un consei...

Il ne pu terminé sa phrase, s'étant trop approché lui aussi, il se mit a s'envoler légèrement, et aperçu une autre personne dans le même cas que lui.

-Non d'un mouton mort!Bordel!

Sir Oscar avait un regard soupçonneux, faisant paraître un de ses yeux plus gros que le deuxième. Tournant tranquillement sur lui-même, Baronnet sixième du nom toujours sous son bras, le Baron semblait guetter un ennemi invisible. En entendant crier, Sir Oscar se tourna brusquement et aperçut une fillette prise dans les maillons invisibles de son bouclier, volant dans les airs. Avec un air fier, il déclara à Baronnet d’une voix suffisamment forte pour être entendu de la jeune femme :

« On tient quelque chose Baronnet, on tient quelque chose. Hum Hum.»

S’approchant tranquillement, Sir oscar observa des pieds à la tête l’étudiante avec un œil indécis. Elle ne semblait pas méchante. Toutefois, par précaution pour sa sécurité, le vieil homme refusa de la reposer par terre. Puis, à la grande stupéfaction de l’homme pacifiste, une deuxième voix se fit entendre et celle-ci semblait avoir à redire aux paroles de Sir Oscar au sujet du conseil. Comprenant que le deuxième venu était sans doute le trouble fête qui avait balancé des saletés sur la porte de son ancien lieu de travail, Sir Oscar regarda honteusement la jeune élève et restreignit son cercle de lévitation afin de lui permettre de regagner le sol. Décontenancé, il déclara :

« Pardonnez moi mademoiselle, je croyais que vous étiez responsable de toute cette saleté.»

Sir Oscar désigna la porte tachée avant de se retourner vers le deuxième individu et de rajouter :

« Mais il semblerait que ce soit ce personnage l’unique causeur de problèmes. Milles excuses ma chère, mais vous comprenez que dans de telles situations, on ne peut se permettre de prendre des risques. Hum Hum.»

Après les légères paroles de frustration du paysan, Sir Oscar haussa un sourcil et demanda :

« Pardonnez moi monsieur, mais j’ai des raisons de croire que vous soyez responsable de cette attaque à l’intégrité du conseil. Pourrais-je en connaître la raison? »

En disant cela, le Baron de Diefenbaker rabaissa son champ de lévitation et permit à l’homme de se poser doucement sur le sol. Étant revenu que depuis quelques heures, l’ancien conseiller ignorait tout des derniers événements dans la ville et n’était pas encore au courant du fait que le conseil ne se réunissait plus. Étant sûr que l’homme voulait du mal à la nation atlante, le Baron restait vigilant, aussi vigilant que pouvait l’être un vieil homme grassouillet et paresseux. Regrettant déjà amèrement d’être sorti de chez lui, Sir Oscar Diefenbaker eut une pensée pour son grand fauteuil douillet et sa bonne tasse de thé chaud.

Typhohide avait le même air innocent d'un jeune enfant qui se fesait accuser de quelque chose de faut lorsque le Baron parla à son chat. Lorsqu'il la reposa par terre et eu fini sa première phrase, la vampir-ange noir inclina l.gèrement la tête en souriant.

Tout est pardonné monsieur. dit-elle avec un légé sourir.

Lorsqu'il lui désigna les reste de moutons gaspillés et en plus sur le pat de la porte, Typhohide mit sa main devant la bouche en ayant un haut-le-coeur. Elle redevint normal puis le vieil homme adressa la parole au paysan qui avait jeté ses reste de mouton. L'hybride se rapprocha du Baron en se chant derrière lui, regardant l'étrange homme timidement caché derrière le "faux agresseur".*

*je ne savais pas comment vous décrire alors contactez-moi par mp s'il y a un problème. Merci!

Le paysan, un "homme" aux cheveux grisonants, et assez larges, secoua un peu la tête quand il se posa sur le sol.Il remit en place son gilet de cuir sur ses épaules d'un air fier. Il s'approcha un peu des deux autres personnes, non pas pour leur faire profiter de son odeur d'étable, mais par simple politesse.C'est en remettant un peu ses cheveux en place qu'il dévoila des oreilles légèrement pointus...surement un demi-elfe endurcit par les années de travail avec les bêtes et peut-être les champs.

-L'attaqu' du conseil? Vous voyez un conseil ici?! il grogna un peu puis reprit, ben j'voulais pas vraiment salir la port', mais moi chais pas comment que j'peux fair' si des loups bouffent mes bêtes!Alors j'fais réagir com' j'le sens.En plus, ca craint, j'po même plus faire de fromage.

Son haleine exhalait des odeur de ce fameux fromage, surement très fort, et de vinasse.Il tendit sa main épaisse et rajouta : -Chuis Elpayin Shirestock.

Typhohide fit un pas en arrière et eu un air de dégoût. L'homme qui se tenait devant elle avait une haleine abominable et il voulait qu'on lui serre son espèce de grosse main ideuse. L'hybride trouvait l'homme bizard. Il est vrai que ce n'était pas courrant que quelqu'un jete ses reste de mouton sur une porte. En plus, il ne savait même pas qu'il y avait un conseil. Lorsqu'il pronnonca le mot "loup", Typhohide dévoila ses dents parfaite et ses crocs minuscule, puisqu'elle ne les utilisait pas.

Vous dites que des loup vous cause problème? Monsieur? Je crois bien que je pourrais m'en occuper... ils sont combien environ? Si vous le savez, bien sûr...

Sir Oscar Diefenbaker tentait tant bien que mal d’assimiler toutes les informations qu’avaient déclaré le dénommé Elpayin. Ainsi, selon les dires de ce brave paysan, car il avait l’allure d’un brave homme aux yeux du Baron, le conseil aurait disparu. Étouffant un soupir de résignation désolé, Sir Oscar s’excusa auprès du fabricant de fromage :

« Ainsi, si vous dites vrai, il n’y aurait plus de conseil ici? Mais alors, où va Atlantis, où va donc Atlantis? Sachez mon cher, qu’en des temps plus glorieux jamais un seul loup n’aurait pu approcher une seule de vos braves bêtes. Et d’ailleurs, je suis indigné d’apprendre que le conseil ne siège plus. Comptez sur moi pour qu’ils en entendent parler! Non mais vraiment!»

Sir Oscar était contrarié et serrait constamment Baronnet contre lui, ayant oublié de le reposer sur le sol. Le vieil homme était déçu de voir jusqu’à quel point la ville s’était enfoncé dans une abîme, surtout que la guerre se préparait. Vraiment, le Baron se demandait s’il n’aurait pas à retourner dans la politique plus rapidement que prévu. Tendant sa main vers celle du paysan, Sir Oscar déclara :

« Et moi, je suis Sir Oscar Diefenbaker. Enchanté monsieur Shirestock.»

En entendant les paroles de Typhohide, l’homme ajouta :

« Hum hum. Ainsi, cette jeune fille pourrait peut-être vous venir en aide.», puis constatant que l’homme devant lui devait être du genre fêtard à apprécier la bonne chaire, il rajouta, en regardant tour à tour Elpayin et Typhohide : « Si vous le voulez, je vous invite à la maison, prendre un bon verre dans un fauteuil confortable. Les discussions ne sont-elles pas plus facile ainsi?»

Le baron ponctua sa dernière phrase d’un sourire chaleureux, digne d’un grand-père généreux, ou d’un politicien endurci. Gardant toujours son sourire, Sir Oscar décida d’entamer une conversation avec le paysan :

« Ainsi, vous produisez du fromage? Lequel dites-moi, car j’en connais un bon nombre! Et je puis vous dire, en toute sincérité, que ceux de la région d’Atlantis sont de loin les meilleurs! »

Terminant sa phrase avec un clin d’œil, Sir Oscar attendit la réponse des deux personnes, se demandant s’il aurait la chance d’annoncer à sa bien-aimée la mauvaise nouvelle qu’elle avait déjà des invités.

Typhohide se plaça de façon à ce que les trois personnes forment un triabgle. Elle sourit.

Excusez-moi, j'ai oubliée de me présenter : Je m'appelle Typhohide. J'ai 160 ans.

Il était étrange d'entendre ça lorsqu'on ignorait que la vampir-ange noir était une hybride et q'on ignorait que son sang d'ange ainsi que les autres lui permettaient d'aller au soleil malgré son sang vampir. Elle regarda monsieur Diefenbaker avec un de ses plus beau sourire.

J'irai volontié chez vous monsieur.