L’infirmerie était une pièce tirée en longueur et juste assez large pour voir s’aligner contre les deux murs perpendiculaires à l’entrée une série de lits de camps.
La pièce avait sérieusement changé d’ambiance.
Lorsque l’on passait la porte, on se retrouvait en face des rangées de lit dont les paillasses avaient été remplacées par des matelas plus confortable. Chacun des lit possédait un oreiller bien rebondit, un drap de coton blanc et une couverture en laine bleue foncée. A côté de chacun d’entre eux, une petite commode de bois clair et usé où déposer les objets des patients. Les fenêtres laissaient de nouveaux passer le soleil mais elle avait tout de même remplacé les rideaux rouges par des rideaux bleu nuit.
Séparée de cette présente pièce par un petit panneau de bois peint en blanc, une sorte de bureau composé d’une table, d’une chaise, d’un petit meuble où sont classifiés les dossiers de Lucy et, enfin, le plus important, une grande étagère où s’entassent une série de petit flacons de verres de tailles variables. La plupart d’entre eux étaient encore vide.
Sur la table trônait une petite pile de livre concernant les allergies, seul cas de santé auquel Lucy ne pouvait remédier avec son pouvoir.
L’ensemble de la pièce avait gardé une certaine odeur des décoctions faites par la précédente infirmière. Aussi, pour se débarrasser de ses odeurs qui l’insupportaient, son bureau accueillait constamment un petit bouquet d’orchidées. Au fil du temps, leur parfum l’emporterait sur les anciennes effluves.
La pièce arrière, séparée du reste de l’infirmerie, était toujours fermée à clé. Personne mis à part Lucy ne pouvait y avoir accès.
Il s’agissait de la pièce où elle vivait, lorsqu’elle n’était pas ailleurs que dans l’infirmerie. Il y avait un matelas à même le sol. S’ajoutait à cela une petite table, un tabouret et une commode avec un miroir. Elle avait empilé dans un des coins libres une série de livre sur les remèdes établit grâce aux plantes normales et magiques. Mais, au fil du temps, il était possible que l'environnement s'étoffe un peu.