Chambre métamorphe d'Albane, de Sinéa et d'Aurorë-Elerina

Albane se laissa guider jusqu'aux chambres, ou plutôt, jusqu'au couloir qui leurs donnait accès, par Elodorwin. La plupart d'entre elles étaient occupé et elle finis par prendre la première venue.
Une première piece spacieuse servait de salle de séjour: une table basse et trois fauteuilles de situait près d'une cheminée qui occupait un coté, le second pris par une étagère et une plus grande table de travail encadré par quatre chaises. Enfin, trois autres portes donnaient accès à des chambre tandis qu'une troisième donnait sur une salle de bain et une quatrième sur un petit balcon.
Albane choisit la chambre la plus près de la salle d'eau. Un lit simple à une place, une fenêtre et une grande armoire discimulée dans le murs. Il n'y avait pas de décoration et l'ensemble était sobre mais elle s'en fichait , sa vie passée ne l'avait pas habituer au grand luxe.
Epuisée par son long voyage, elle se laissa tombée sur le lit et s'endormit dirrectement.

Quand elle se réveilla, quelques heures plus tard, elle se sentait en pleine forme. Mais à peine ouvrit-elle les yeux qu'une surprise la tira de l'état d'ébétitude dans lequel elle se trouvait.
La chambre avait complètement changé d'apparence. Son lit, la veille étrois et quelque peu dur s'était élargit et ramolit. Quand elle toucha les couvertures elle les trouva quelque peu rêche. Aussitôt qu'elle eu formuler la pleinte, les draps changère de textures et s'adoucirs.
La pièce, quand à elle, tout en gardant la même sorte de meubles -à l'ecception d'un nouveaux piedestale pour son phénix- au même endroit, avait pris une allure différente de la précédante.
Elle essaya de visionner une décoration différent de la précédente, et la chambre suivit la demande.
Satisfaite Albane sortit prendre un bain et partit à la recherche de sa soeur d'ame.

Roxane frappa au hasard à une porte, après qu'Elodorwin soit partie. Elle répéta le geste plusieurs fois, mais aucune réponse ne se fit entendre, alors elle décida d'entrer, la porte n'étant pas fermée.
La pièce qu'elle découvrit en premier était très accueillante. Les rideaux diffusaient une lumière ocre sur les murs et l'ensemble de la pièce. Roxane, qui depuis sa toute petite enfance avait vécu dans un pays où la température descendait rarement en dessous des 30°, fut heureuse de découvrir un feu crépitant dans la cheminée. Elle avait fait un long voyage durant lequel elle n'avait pas toujours eu très chaud.
Roxane fit une visite succincte des chambres. Elle remarqua par le fait qu'une d'entre elles était occupée.

- Alors elle ne serait pas seule ! Tant mieux ! pensa-t-elle.

Finalement, elle pris une chambre toute simple. Un lit à baldaquins l'occupé en partie ainsi qu'un bureau au bois sombre. Cela lui conviendrait emplement.
Elle commença alors à ranger ces affaires et finit par se reposer un peu sur le lit confortable.

Albane était allée se promenée. Quand elle revint, elle constata qu'une nouvelle venue se trouvait dans sa chambre. Enfin! depuis le temps qu'elle s'ennuyait seule ici! Ca faisait en effet déja plusieures semaines qu'elle était arrivée, et elle avait eu le temps de prendre ses marques.

-Bonjours! Moi c'est Albane, la chambre te plait?

Probablement oui étant donner qu'elle avait déja déposé ses affaires dans l'une des chambres libres. Albane aurait bien aimée que l'inconnue lui demande son avis avant de s'installer, mais elle se dit que le fait de ne pas l'avoir demandée prouvait tout de même que l'inconnue devait faire preuve d'une certaine force d'esprit, ce qui était un caractère qu'elle appréciait.

-Tu viens de loin? A, au cas ou tu serais allergique ou si ça te posait probleme, il y a aussi un phénix qui vit ici.

Et comme pour illustrer ses parole, Menfalm arriva à tire d'aile.

"Il y a une nouvelle?!! Je commençait à desesperer qu'il y est quelqu'un à venir un jours. Souhaite lui la bienvenue de ma part. Au fait, je me suis ammusée à changer la décoration de la chambre, alors dit moi si ça te plait pas..."

"Si c'est toi qui l'as faite, alors ça me plaira forcément"

-Il te souhaite la bienvenue, et moi aussi.

Roxane sursauta et tomba du lit lorsqu'elle entendit la voix d'Albane !

* Wouh tu m'as fait peur ! Je ne t'aie même pas entendu venir, c'est fou ... moi qui avoue avoir quelques prétentions en matière de combat; si je me fais un jour surprendre comme ça par un adversaire, je peux tout de suite dire au revoir à ce monde.

Roxane se releva, une légère douleur apparut dans sa cheville mais elle n'en laissa rien paraître. Elle avait l'habitude d'avoir mal à cette partie de son corps. De toute façon il était hors de question pour elle de se montrer faible après un tel ridicule.
Roxane s'assit sur le lit histoire de ne pas solliciter sa cheville douloureuse et par le fait de ne rien laisser paraître.

[color=yellow]Désolé, çela m'a perturbé du coup je ne me suis même pas présentée. Moi c'est Roxane, je viens d'Amazonie et je suis enchantée de faire votre connaissance, toi et ton phenix. J'espère que tu ne m'en voudras pas trop de m'être installer ici sans ta permission. En réalité c'est la première chambre sur laquelle je suis tombée et j'ai pas l'habitude de m'acharner pour trouver la perfection alors je m'y suis installée sans réfléchir.
Je ne croit pas avoir d'alergie quelconque, enfin on verra bien.
Je n'avais encore jamais vu de phenix de ma vie. Quel créature magnifique! Tu as de la chance dans posséder un et de pouvoir lui parler. Moi tout ce que je sais faire c'est parler aux grenouilles et je n'en aie même pas une de compagnie, c'est pour te dire...

-Ces dernier temps, c'était plutôt moi qui avait tandance à me laisser surprendre, et je doit avoué que ta tête à été plutôt drole à voire!

Albane scruta un moment sa camarade de chambre. Elle avait l'air sympathique, elle sentait que toute deux allaient bien s'entendre.

-Tu n'as aucun animal de compagnie! Tu as dut te sentir bien seule pendant ton voyage...

Elle même devait beaucoup à son phénix.

-Ah! J'y pense, tu as très bien choisit ta chambre...

L'ex-assassin réfléchit un moment, allait-elle lui dire la particularité de la chambre, ou la laisserait-elle la découvrir toute seule? Finalemnt, elle opta pour la deuxieme option. Roxane en tirerait probablement plus de satisfaction si elle le découvrait toute seule.

Roxane cru sentir un peu d'ironie dans les derniers mots d'Albane.
De toute façon si elle venait à découvrir que la chambre était ensorcellée, ça ne l'étonnerait pas. Ici les élèves doivent être tous confrontés à des situations quelconques, c'est comme ça que l'on progresse.

Roxane dévisagea un peu Albane comme elle aimait le faire avec tout le monde. Elle sentait que celle-ci avait un passé chargé, comme beaucoup de personnes dans ce château surement. Qu'avait t-elle pu bien vivre ? Sur ce plan là Roxane ne pouvait pas rivaliser; c'était une ignorante sur la vie et ses dangers n'ayant quasiment rien vécu elle-même.
C'est alors qu'elle remarqua une épée dans un fourreau accroché à la ceinture d'Albane :

Oh tu sais combattre, je serais heureuse de croiser le fer un jour avec toi où plutôt le bois. Loins de moi de vouloir te blesser ou d'être assez folle pour risquer de me faire blesser moi-même, tu peux être très forte, je ne sais pas. Dommage qu'il n'y aie pas de professeur de combat !

-Moi aussi, ça fait toujours du bien de se battre et sa vide l'esprit. Malheureusement, combattre a tendance...à avoir des effets secondaires sur moi qui ne seraient pas les bien venus.

Elle avait acceuillit la proposition de Roxane avec un grand sourir, mais Menfalm lui avait rappellé le dangé que cela représentait si elle l'acceptait. Elle avait donc reffusé la demande en cachant sa déception de son masque abituel.

-Mais je connais quelqu'un qui serait ravit de se dérouiller un peu car ça fait longtemps qu'elle ne s'est pas battue.

- Ah oui dans ce cas dis moi qui c'est ... Puisque le combat c'est une matière où je peux me dévoiler moi aussi... Autant que je découvre les personnes présentes ici avec lesquelles je peux me dégourdir... Oh puis finalement, ne te donne pas cette peine je découvrirai bien par moi même.

*Roxane n'insista pas sur les soi-disants effets secondaires d'Albane au combat. Si Roxane n'avait plus la possibilité de combattre, elle n'aprécierait vraiment pas; pas pour le plaisir de tuer, non (de toutes les manières Roxane n'avait tuée personne de toute sa vie donc de quel plaisir de tuer pouvait-elle bien parler.) mais plutôt le plaisir du défit lancé lorsqu'un combat s'offre à elle, défit de rigoureusité, de dextérité, de rapidité et de savoir faire ... Ca, elle aimait !

Perdue dans ses pensées elle en oublia Albane. Elle lui sourit.*

-Je suis contente d'avoir une collocataire, la sollitude c'est bien mais pas tout le temps. Maintenant je pense que je vais aller faire une petite visite du château, je vais devoir faire un énorme effort de mémorisation vu la grandeur du bâtiment. Dur de se dire ça !
A plus tard alors !

-A plus tard!

Albane regarda Roxane sortir puis caressa Menfalm qui s'était posé sur son épaule. Il avait encore grandit depuis sont arrivé, et à cette vitesse là, il devrai atteindre sa taille adulte d'ici deux ou trois mois. Elle partit dans sa chambre et regarda la nouvelle décoration.

"Pas mal! Autrement, quoi de neuf pour aujourd'hui?"

"Ho, pas grand chose, figure toi que..."

Et le phénix se lanca dans un résumé des événements important de la journée sans aumettre de détaille.

"C'est donc elle Sinéa...Tu m'en avait déja parler mais je n'arrivait pas à lui donner de visage"

"Oui, c'est elle"

Menfalm sentit que Sinéa tentait de communiqué avec lui par téléphatie. Dès qu'elle y fut parvenue, il lui adressa des paroles d'acceuil.

"Bienvenue, j'espère que Roxane sera d'accord. Albane m'a parler de toi, et j'avait hate de faire ta connaiscance."

Albane acceuillit la nouvelle venue avec un grand sourir.

-Pour moi, il n'y as pas de problème, tu est la bienvenue. Et toi Roxane, tu est d'accord?

Albane espérait vraiment que sa compagne de chambre le serais.

*Roxane regarda l'arrivante et lui sourit *

-Oui pour moi non plus, il n'y a aucun problème. Moi-même je viens juste d'arriver et de m'installer, donc se serai osé de m'opposer à ta venue. Et puis plus on est de fous, plus on rie. Je te souhaite alors la bienvenue, et puis si jamais les chambres sont ensorcellées, on sera plusieur à y remédier.

*Ces derniers mots dits, elle se tourna vers Albane, ayant toujours l'intuition que celle-ci lui cachait un truc bizzare. Enfin s'il y avait le moindre danger à propos de la chambre, elle l'aurait prévenu tout de même.*

Le sourir d'Albane s'agrandit encore plus ( si cela était possible ) et elle se tourna vers Sinéa.

-Dans ce cas, bienvenue dans la chambre mét...

Elle s'arrêta juste à temps. Elle voulait laisser la surprise au autre de découvrir la particularité de la chambre, comme elle l'avait déja décider plus tôt.

-Je te laisse découvrir ta chambre, tu vaira, je pense qu'elle vous plaira à toutes les deux.

Peu être pas au premier coup d'oeil, mais la chambre s'adapterait à l'état d'esprit de ses pensionnaire, la beauté pour la Blanche, et, elle ne savait pas quoi pour la Noire.

Albane avait bien remarquée l'inquitude des deux jeunes filles, mais elle était décider à les laisser découvrir tout toutes seules.
Mais elle devait s'absenté durant le reste de la journée, voulant saluer ses camarades, elle s'apperçut que Sinéa était déja partit. Elle se tourna donc vers Roxane.

-Bon, bas à plus, il faut que j'y aille.

Sur ce, elle sortit de la chambre et partit dans le méandre des couloirs.

*De retour dans la pièce commune, elle jeta un regard circulaire et ne vit ni Albane ni Sinéa. Sans doute étaient-elles parties se promener.
Rien n'avait changé depuis son départ, seulement le feu qui s'était amenuisé considérablement. Rien d'inquiétant du moins !
Elle se rapprocha de la cheminée, y rajouta quelques rondins de bois et utilisa le soufflet pour raviver la braise. Après quelques instants le feu crépita de plus belle !
Satisfaite, elle se retourna et quelque chose l'a rendit mal à l'aise. *

Hum ? je me rappelle pas avoir vu la table basse aussi près ? s’interrogea t-elle.

*Roxane devait sûrement être très fatiguée alors elle pris la direction de sa chambre.
C’est alors qu’elle cru apercevoir une ombre défilant à toute vitesse sur le mur de droite. Elle se stoppa net et fit un tour sur elle-même jetant des regards dubitatifs un peu partout mais tout était bizarrement calmes. Cela ne lui inspirait rien qui vaille car la jeune fille sentait que quelque chose lui échappait dans cette pièce.*

« -Encore une hallucination » pensa t’elle que pour se rassurer.

Mais soudain pris d'un élan magique, le tapis sur lequel elle s’était poster se mis à léviter augmentant constamment son altitude.
Surprise Roxane perdit l’équilibre et se raccrocha au tapis pour éviter une chute douloureuse, espérant maintenant que celui-ci redescendrait!

- Sortilège ! Voilà donc la particularité de la chambre ! dit-elle tout haut.

Les doigts toujours crispés sur le tapis, elle regarda stupéfaite toute la pièce changer d'allure. Des fresques aux couleurs flashies apparurent sur les murs contrastant avec l’ancien décore. Les meubles devinrent étrangement vivants car pris de folie, ils se mirent à gambader dans toute la pièce tel des animaux hystériques. Tout, … les rideaux, les chandeliers, les fauteuils, les portes, les tables, les bougies, les tableaux… changea d’aspect. Quant au tapis sur lequel Roxane s’accrochait tant bien que mal, il n’arrêtait pas de gesticuler et se déplaçait de long en large à travers la pièce à une vitesse vertigineuse. Roxane ne put contenir un cri face à sa soudaine montée d’adrénaline. Elle ne détesta pas mais elle espéra quand même que tout cela aller bientôt cesser. En attendant, elle trouva la position adéquate pour ne pas tomber du tapis qui continuer toujours sa course. Celui-ci lui donnait l’étrange impression de tout commander étant au dessus de tout le monde et elle regretta amèrement de s'y être poster un instant plus tôt.
Enfin au bout d’un moment, tout redevint calme, les meubles qui avaient changeait de bois se stoppèrent là où ils avaient décidé de rester, les murs et les rideaux gardèrent leur colorie final, les chandeliers reprirent leur place sur les murs et le tapis perdit de l’altitude. Roxane s’éjecta de celui-ci juste avant qu’il ne prenne place sous la table basse. Elle atterrit sur le fauteuil de façon pas très gracieuse mais au moins elle était soulagée de ne pas s’être fait mal.
Elle prit le temps après d'admirer la nouvelle décoration beaucoup plus sophistiquée que la première.

Albane avait oubliée quelque chose et avait du faire un détour dans sa chambre pour aller le chercher. Mais quand elle arriva, la pièce avait bizarrement changée d'apparence, les couleurs, les meubles, elle crue un instant s'être trompée de piece puis vit Roxane assise sur un des fauteuil avec une drole de tête, visiblement surprise, un la peau un peu pale. Elle reconstitua rapidement les faits qui étaient relativement simple: Roxane avait enfin découvert le pouvoir de la pièce. Elle lui fit un grand sourir, comme à son habitude.

-Alors, comment trouves-tu notre chambre maintenant que ça fait un moment que tu est installée ici,?

Roxane encore sous le choc se leva du fauteuil et répondit à Albane :

Euh je dirai q'elle est surprenante... Mais... je m'y habituerai bien vite !

Albane ne put s'empêcher d'éclater de rire, il faut dire que Roxane avait l'air particulièrement drole et que ses paroles n'avait pas arranger les choses.

-Désolé de rire, mais c'est plus fort que moi, si tu te voyais..! Moi, j'ai eu la chance de ne pas recevoir la ,surprise de la même manière que toi. Je me suis simplement couchée et le lendemain, la pièce avait changée.

[Bon, puisque la dernière visite de Roxane Odry date du 31 janvier (vous pouvez vérifier si vous le voulez), soit presque 5 mois au moment où j'écris ce message, je me permet de considérer que la place qu'elle occupe est à nouveau libre. Donc si quelqu'un veut venir ici, la place est libre!]

Albane repassa en fin de journée. Elle souris en voyant la réponse d'Aurorë.
Puis elle repartit à sa chambre, fit un rapide coup de ménage, pris le temps d'ajouter le nom de la jeune fille à l'écriteau de la porte, ramassa les bagages et les ramena dans la pièce voulut. Enfin, elle prit un bout de papier, de l'encre et une plume, et écrivit de nouveau:

"Bienvenue, j'espère que tu te plaira ici, repose toi bien de ton voyage.

(PS: la chambre peut te réservé quelques bonnes surprise, mais mon sadisme fait que je te laisse découvrir lesquelles...)"

Puis elle sortit en prenant soin de laisser la porte ouverte afin qu'Aurorë n'ai pas de problème à trouver la bonne chambre.

Aurorë-Elerína pénétra lentement dans la chambre d'Albane, dont la porte était entrebaillée. Il n'y avait personne. La salle était très chaleureuse lorsqu'on entrait, un bon feu brûlait également dans la cheminée. La jeune fille avançait prudemment, à l'affut de la moindre bizarrerie, comme le lui laissait craindre le message d'Albane. Après quelques minutes, elle se décida à laisser aller ses craintes et s'avança plus résolument dans la pièce, se dirigeant vers les chambres. Une petite semblait inoccupée. Elle poussa plus loin la porte et y entra, perplexe. La chambre semblait...bizarre. Comme... molle...Sans doute un effet de son imagination ou de sa fatigue. Elle s'avança au cente de la pièce et c'est alors que sous ses yeux, tout bascula. Les meubles fondirent pour se recréer, différents, la peinture semblant couler sur les murs, qui se recouvrirent aussitôt de d'autres couleurs, le lit disparut brusquement, le revêtement de plancher se changea aussi et les lampes se sculptèrent autrement. à présent, sous ses yeux, était la chambre de ses rêves.

Le plancher de bois recouvert de tapis précieux, le lit géant à baldaquins de bois et aux rideaux de bambous, les couvertures ornées aux couleurs orientales, les lampes d'Asie, les lumières orangées, les ornements sculptés en bois, les pièces d'orfèvrerie, des coussins tissés, un pouf, des bibliothèques de livres, des matériaux à dessin venant de tous les pays de la surface, un petit foyer de pierres des champs, les murs d'un jaune ambre, et la porte par laquelle elle venait de passer était devenue rideaux de bambous vernis...Paradis!

Si c'était cela, les surprises, elles étaient très agréables! se dit Aurorë en s'étendant sur sa couche...

-Alors, ça te plait? Ton prédécesseurs a eu la surprise de sa vie quand il à découvert le pouvoir de la chambre, je crois que ça a aussi été sa plus belle peur... Moi, je suis arrivé simplement le soir et me suis couchée sans prendre le temps de me changé, et quand je me suis réveillé, j'ai eu du mal à reconnaitre la pièce miteuse ou j'avais posé mes affaire la veille...

Albane se tenait appuyé sur l'encadrure de la "porte", souriant au souvenir qu'elle évoquait. Elle n'était pas partis longtemps, juste le temps d'aller faire quelques courses et un petit tour, et à son retour, voyant que l'une des portes avait changé d'aspect, elle n'avait pas pu résister et était allé voir.

Aurorë-Elerína, étendue sur son lit, ouvrit lentement les paupières et sourit à Albane. Elle s'étira quelques secondes et se redressa, la marque du sommeil imprimée sur ses traits.

- Et comment, que ça me plait! Oh c'est sur, au début c'était assez troublant mais je crois que ça m'a donné un peu mal au coeur, à la place de m'effrayer! Tout tournait autour de moi!

La jeune fille sauta joyeusement au pied du lit, ses pieds nus se posant avec souplesse sur le tapis, sa petite robe rouge remontant le long de ses cuisses fines. Sautillant de joie dans sa chambre, elle regarda les dernières modifications qui s'étaient opérées durant son court sommeil. Puis, secouant ses cheveux blonds d'or, elle éclata de rire, pour la première fois depuis son arrivée dans l'Académie. Heureux et mélodieux, il s'égrenait autour d'elle en chantant comme un million de clochettes d'argent...Puis elle plongea ses yeux verts brillant dans ceux d'Albane, et elle murmura un seul mot, si clair:
- Merci...

Albane chassa le remerciement d'un vague geste de la main. Aider les autre lui donnait du plaisir et était tout naturelle chez elle, et elle ne savait pas trop comment réagir face à la reconnaissance des autre quand celle-ci était clairement reconnue. Finalement, elle ajouta avec un sourire:

-De rien, je dois avouer que l'autre occupante n'est que rarement présente, e que je n'apprécie pas trop la solitude. Considère que c'était une geste intéressé dans lequel on a toutes les deux su trouver notre intérêt...

pour une fois, Albane mentait mal, mais il était trop tard pour refaire la comédie de manière plus convaincante.

Aurorë-Elerína jeta un coup d'oeil perplexe à son vis-à-vis... Elle mentait, et mal! Elle fit à son adresse un léger sourire et répondit:

- Ta comédie n'est pas très convaincante, mon amie.

Elle tourna le dos à Albane et s'agenouilla près de ses bagages, pour y fouiller rapidement. Avec des gestes vifs, elle retourna tout le contenu de son sac, jettant pêle-mêle ses effets sur le sol. Puis, elle poussa un soupir de soulagement et se redressa, avec dans les mains ce qu'elle voulait. Elle s'approcha d'Albane, tendant les doigt devant elle, une petite boîte d'argent ouvragée, longue et fine, reposant entre ses index.

- Pour toi. Apprends, amie, que parfois accepter les remerciement humblement est bien mieux que les refuser d'un revers de la main. Ne pas avouer tes véritables sentiments est un problème qui pourrait te causer bien des torts.

D'une main, elle ouvrit la petite boîte et en sortit une dague, fine et délicate, gravée et sertie de pierres de soleil, brillantes sur le manche torsadé de fils d'or pur.

- La solitude, tu y es habituée. Des gestes intéressés pour toi même, il y a longtemps que tu n'en a plus... Avec les remerciements, il y a deux autres choses que tu dois accepter...Ce cadeau...
...et mon amitié...
Tu ne peux plus tergiverser. Accepte ou refuse, et songe avant toutes choses que refouler les sentiments qui montent en ton coeur est un acte couteux et sans récompenses pour toi. Un acte inutile. Acceptes-tu...

Tendant une main ouverte vers Albane, Aurorë répéta:

- Mon amitié?

Albane regarda Aurorë le temps de sa réflexion. Non pas qu'elle mettait en doute la sincérité de celle-ci mais accorder son amitié à quelqu'un représentait un danger pour la personne concernée.

-Si je cache mes sentiments, c'est autant pour ma sécurité que pour celle des autres. Et t'accorder mon amitié peut t'être dangereux. Je l'ai fait avec Matchi et elle à faillit en pailler des conséquence grave. Ta proposition tient-elle toujours après ces révélations?

Aurorë-Elerína répliqua du tac au tac:

- Des révélations? Je n'en ai vu aucune...Et qui recule devant un danger qui ne s'est pas encore présenté est un lâche! Une amitié, ce n'est pas un marché, Albane! Je t'offre la mienne, tu l'accepte ou tu la refuse! Peu m'importent d'hypothétiques conséquences! Peu m'importe ton passé! Mon offre tiens toujours! Ne peux-tu pas comprendre les sentiments, parfois? Comprendre autre chose que tes idées toutes faites de sécurité et de principes? Une véritable amie n'abandonne jamais l'autre, même dans l'épreuve...

Elle tendit à nouveau la main et répéta d'une voix ferme, ses yeux vert foudroyant Albane du regard:

-Mon offre tient toujours!

Aurorë avait passé son test. Elle lui serra la main en souriant.

-Un points pour toi. Soit, j'accepte ton amitié, et ton présent. Mais là d'où je viens (Albane ne précisa pas qu'elle venait d'un peu partout), la tradition veut que lorsque l'on offre un couteau à un ami, cet ami fasse à son tour un présent au premiers offrant pour éviter que cette arme ne coupe le fil de l'amitié qui l'est relie. C'est pourquoi je t'offre à mon tour un présent.

Elle sortit de la pièce et revint une minute plus tard avec les mains derrière son dos. Elle se plaça face à Aurorë et lui révéla son présent.

-Garde précieusement ceci. Si jamais tu te retrouve dans le noir, sert sa pointe et pense à du feu, à la lumière qu'il produit ou à sa chaleur. En fonction de ton besoin, la plume produira l'un ou l'autre. Si jamais tu a besoin d'aide, pense simplement à moi et je saurais où te trouver.

Albane tenait une magnifique plume de phénix entre ses doigts, tendue vers Aurorë. Un phénix vint d'ailleurs se poser sur son épaule.

-Je te présente Menfalm. J'espère que tu n'est pas allergique au plumes maintenant qui j'y pense, parce qu'il est lié à moi et partage notre chambre...

Aurorë-Elerína éclata de rire et siffla quelques notes joyeuses. Aussitôt, une magnifique colombe blanche surgit d'un coin de la pièce et vint se poser sur son épaule, roucoulant de plaisir.

- Ne t'inquiète pas pour les plumes! J'avais également oublié de te présenter Lúrëa, ma colombe. J'ai le pouvoir d'attirer à moi les oiseaux, tu ne savais pas?

Acceptant d'un geste gracieux la magnifique plume rouge que lui tendait Albane, la jeune fille la glissa dans le corsage de sa tunique. Avec un sourire, elle murmura:

- Je te remercie du fond du coeur! C'est un présent d'une valeur inestimable... Il me donne le réconfort du feu et, encore mieux, celui d'une...amie!

Serrant brièvement Albane dans ses bras, Aurorë tendit le doigt afin que Menfalm vienne s'y poser, chantonnant une douce mélodie pour l'attirer.

Menfalm regarda Aurorë bizarrement. Le phénix était bien trop grand pour se posé simplement sur deux doigts. Il avait tellement grandit depuis sont arrivée à Etilac qu'il était maintenant légèrement à l'étroit sur l'épaule d'Albane malgré le fait que celle-ci penchait la tête sur le coté. Alors sur les deux doigts d'Aurorë...

-Je crois que ton bras ferais mieux l'affaire. Mais il te faudrait une protection car sa serre est autrement plus forte qu'une colombe...

Après avoir dit cela, elle était partit cherché un protège bras de sa confection dans sa chambre et le tendait à Aurorë.

-Tu n'as cas le garder, comme ça, tu pourras tenir même les rapaces maintenant. Moi même, je n'en ai pas besoin, ma tenue changant de forme selon ma volonté

Aurorë-Elerína soupira légèrement et remercia Albane de sa générosité avec un grand sourire.

- Merci beaucoup, Albane!

Puis elle passa une main devant ses yeux, se demandant si elle faisait bien de continuer où si elle risquait de vexer son amie. Elle finit par se dire que deux amies doivent tout s'expliquer...du moins ce qui n'était pas primordial, les détails quoi, afin de se faciliter la vie. Elle reprit:

- Je crois que tu n'as pas bien compris. J'ai un pouvoir sur les oiseaux. Ceux sans maîtres, bien sûr, car lorsqu'ils ont un maître, l'attachement à celui peut être plus fort que l'attirance que j'exerce sur eux. Mais les oiseaux sauvages, du plus petit colibri au plus grand rapace, ils viennent tous vers moi si je le leur demande. Pour moi, ils n'ont aucun poids. J'ai déjà eut un aigle royal sur chaque bras! Ils ont l'âme et le poids du vent, pour moi...

Avec un autre sourire, Aurorë enfila le protège-bras d'Albane et tendit de nouveau la main vers son phénix.

- Cela dit, tu as parfaitement raison sur un point! Les serres! Cela m'évitera de me blesser dorénavant! J'ai omis de préciser que chacun de ses deux aigles m'avait entailler le bras en profondeur...Alors, je te remercie grandement pour ce nouveau présent! J'aurai bientôt l'air avare, mais je n'ai pour l'instant rien de plus à t'offrir...

Albane continua à sourire à Aurorë tout en se disant que si cela continuait, elle finirait par avoir des crampes...

-Ce n'est rien, ton amitié représente déjà beaucoup pour moi, et me faire un plus beau cadeau serait impossible.

Puis, se disant que c'était à son tour d'expliquer ses pouvoirs, elle continua à parler.

-Moi, je contrôle l'élément aire et mes pensés sont bloqués à n'importe qui. Ce dernier pouvoir est tellement puissant chez moi et je l'ai tellement développé que c'est de le bloquer à son tour qui m'est difficile. Quand à mes capacités héritées de mes origines sanguines, elles sont trop nombreuses pour que je te les cites et je doit avouer que je ne les ai pas toutes découverte pour l'instant. Et puis, ça mettra un peu de piments et de surprises dans nos relations.

Aurorë-Elerína fit une grimaçe à Albane et éclata de rire.

- Ouh la, amitié pimentée en perspective, jadore ça! Une maie pleine de capacité....Humm...Moi aussi, j'ai des capacités cachées...tu finira bien par les découvrir, je m'inquiète pas pour toi!

Puis, en murmurant quelques paroles, la jeune ange-elfe secoua ses cheveux d'or de ses deux mains, lesquelles dégagèrent une lumière argenté, et de ses cheveux tomba une pluie de pierres précieuses de toutes les couleurs, s'écrasant en cliquetant à ses pieds.

Un magnifique oiseau bleu pâle avec le ventre blanc fit son apparition dans la fenêtre. Le magnifique oiseau se mit à siffler joyeusement. Il regarda les deux jeunes filles parler entre elles. Puis soudain, il arrêta de chanter et à chaque fois que l'une parlait, il tournait sa tête vers elle. L'oiseau se dit qu'a un moment donné, quelqu'un remarquerait qu'il n'agit pas normalement.

Albane et Aurorë continuèrent ainsi à parler d'amitié un moment, puis Menfalm intervint:

"L'oiseau sur le bord de la fenêtre n'en est pas un..."

Surprise, Albane continua la comédie un moment -le temps de faire le constat à son tours- puis demanda à Aurorë:

-Dis moi, toi qui t'y connais bien en oiseaux, trouve tu que celui-ci est anormal?

L'oiseau n'attendit pas que Aurore est répondu: Il s'en alla directement sur l'épaule d'Albane. Là, il se mit à siffler le même air joyeux et regarda Albane d'un regard perçant, pénétrant. Puis, il alla vers la porte qui n'était pas fermée et resta dans l'encadrement, et il attendit qu'Albane le comprenne et le suive.

Albane regarda l'oiseau faire son petit manège. Maintenant, elle était sur que c'en était pas un. Il était claire et ne faisait aucun doute que l'oiseau voulait qu'elle le suive. Elle se tourna vers Aurorë:

-Tu viens aussi?

Puis elle quitta la chambre en regardant le volatil. Etait-ce un oiseau lié à quelqu'un? Ou un oiseau banale? Ou une personne changé en oiseau? Elle le saurait probablement bientôt...

L'oiseau dans l'encadrement de la porte poussa un cri très aigü. Albane n'avait toujours pas comprise qu'il voulait qu'elle le suive SEULE. Elle se mit à battre des ailes en direction de Aurore et tourna autour de sa tête en poussant des cris très aigü. Puis, l'oiseau retourna sur l'épaule d'Albane avant de retourner dans l'encadrement et de regarder Albane.

Aurorë-Elerína observa un instant l'étrange oiseau bleu. Elle comprit rapidement qu'il voulait qu'Albane le suive seule....Sauf que...malheureusement pour lui....elle n'avait pas du tout l'intention de laisser Albane se plonger tête baissée dans un possible piège....à Atlantis, un oiseau peut très bien ne pas en être un...Et si ce volatile était un vrai oiseau, il n'aurait pas chercher à éloigner Aurorë. Pour les oisaux, c'est comme si elle en était un elle-même...Ils se ressemblent, elle est leur maître. Grossière erreur de la part de l'être ainsi camouflé. Erreur venant de l'ignorance et de sa méconnaissance de la jeune ange-elfe et de ses pouvoirs. Courant sur les talons d'Albane, indifférente aux cris aigus de l'oiseau bleu, Aurorë le suivit vivement. Qu'il s'y fasse!