L'Académie d'Étilac
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Perdue au coeur de la légendaire cité d'Atlantis, se trouve une école... Bienvenue à l'académie d'Étilac...
 
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 Rêve d'enfant

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AuteurMessage
Cornélie Zagazig
Atlanticienne
Cornélie Zagazig


Nombre de messages : 49
Race : Lutine
pouvoirs : Regard qui provoque un attendrissement irrésistible
Date d'inscription : 15/10/2006

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MessageSujet: Rêve d'enfant   Rêve d'enfant EmptyMar 1 Jan 2013 - 20:09

Cornélie regarda le butin qu'elle avait récolté: deux immenses boucles d'oreille de diamant. Elle sourit tristement. Elle trouverait certainement quelqu'un à qui les revendre, fort probablement à un «surfaceur». Les «surfaceurs» étaient ceux qui remontaient à la surface de la Terre, illégalement, pour vendre des babioles magiques. Parfois, il se faisait prendre par les humains, et leur sort était souvent funeste. Il y a bien longtemps que la petite enfant taquine avait disparu. Cornélie, abandonnée par ses parents il y avait cinq ans de cela, devait survivre. Au départ, sa liberté dans Atlantis lui avait énormément plus. Puis, avec les évènements qui suivirent son arrivée, Cornélie se retrouva bien vite dans une situation difficile. La lutine dû apprendre à voler pour se nourrir, et ses mauvais coups traditionnels devinrent rapidement des vols organisés. Elle avait donc maintenant 16 ans et était une voleuse hors pair. Son pouvoir, combinée avec sa petite taille l'aidait grandement à commettre ses vols. Cornélie avait toujours avec elle son petit lance pierre et sa sarbacane, les deux armes de prédilection qu'elle avait étant enfant. Ses yeux, autrefois rieurs, étaient désormais sombres.

Rapidement, Cornélie calcula la somme qu'elle récolterait avec son butin. Par habitude, elle dit tout haut:

- Alors Auriola, combien crois-tu que nous aurons pour ces bijoux? 2 hublons? Plus encore?

Bien que Cornélie savait son amie imaginaire… imaginaire, elle avait encore la manie de lui adresser la parole. Probablement en raison de son immense solitude. Autrefois, elle avait eu un ami, un seul. Il s'appelait Din, et c'était un explorateur-journaliste-chevalier. Avec le temps, la lutine avait fini par réaliser que Din n'était pas aussi génial que son esprit d'enfant l'avait cru, mais il avait été un compagnon d'aventures fidèle et son absence à Atlantis attristait notre amie d'une façon incommensurable.

Par hasard ou par destin, pour ceux qui y croient, Cornélie se retrouva devant l'ancien quartier général du sieur De la Minci. Pour la première fois depuis longtemps, un sourire se dessina sur les lèvres de la lutine. Elle eut envie d'entrer dans les locaux du Rossini Chismorreos. Vu l'heure tardive, elle était seule dans la rue, les passants se faisant plus rares quand le soleil se couchait (et les meurtriers plus nombreux). Cornélie fit le tour de la boutique, en essayant d'ouvrir chacune des fenêtres et chacune des portes. En temps normal, notre amie aurait simplement fracassée une fenêtre, mais elle avait trop de respect pour Din et son commerce. Furieuse elle lança:

- Regarde ce que je suis devenue! Une voleuse, une vandale! C'est à cause de toi tout ça, tu m'as abandonné, lâchement! Jamais je n'aurais commis d'actes contre la propriété de quelqu'un avant, et tu le sais. Où es-tu donc? Ton journal est à l'abandon, plus aucune publication n'est parue depuis des lunes!

Cornélie refoula ses sanglots. Les enfants de 16 ans, orphelins, n'avaient plus le droit de pleurer. Pas dans la situation actuelle. La lutine poursuivit donc son chemin vers son taudis. Elle habitait en fait dans le sous-sol d'un manoir, abandonné et pillé. Personne n'y passait plus. En allumant la petite lampe à l'huile, Cornélie observa «sa demeure».Une paillasse, un miroir et une petite lampe. C'était les uniques possessions de Cornélie. La lutine déposa sur le sol son lance pierre, en conservant sur elle sa sarbacane aux pépins de pomme. C'était plus prudent. En déposant son arme, elle remarqua un petit bout de papier sur le sol. Intriguée, elle le ramassa. Elle put y lire, lentement (Din lui avait appris à lire et à écrire avant de disparaître):

«Habitants réveillez-vous! Sortez de votre torpeur! Il est temps de prendre votre destin en main. L'académie d'Étilac doit rouvrir ses portes. Tous les professeurs sont les bienvenues, ainsi que des élèves de tous les âges. Il faut se préparer à défendre notre bien-aimée Atlantis. Courage, ce n'est que le début d'une nouvelle époque.»

Un sentiment de remord vint brûler le cœur de Cornélie. Pourquoi était-elle devenue voleuse? N'y avait-il pas mieux à faire? N'était-il pas possible de mettre à profit ses habilités à elle? Elle se souvint d'un rêve qu'elle avait caressé à l'âge de 8 ans, lors de son arrivée à Atlantis. Était-il trop tard pour le réaliser?

- Qu'en penses-tu, Auriola?

Sur cette parole, Cornélie reprit son lance pierre et quitta le manoir au pas de course avec sa petite lampe à l'huile. Après quelques minutes, elle se retrouva, essouflée, devant le Rossini Chismorreos, quotidien de la capitale.

- J'ai un jour désiré devenir journaliste. Et pourquoi pas, mon amie, pourquoi pas?

Cornélie refit le tour du bâtiment. Elle remarqua au deuxième étage une fenêtre qu'elle n'avait pas remarquée au départ. Après quelques essais d'escalade infructueux, Cornélie grimpa dans un immense arbre, et se rendit sur la branche la plus proche de la fenêtre. Celle-ci ployait sous le faible poids de la lutine. Retenant son souffle, elle bondit. Ses deux pieds atterrirent sur la balustrade, et sa main droite attrapa le cadre de la fenêtre. Cornélie soupira de soulagement et secoua un peu la fenêtre. Celle-ci s'ouvrit.

- Merci Din.

L'orpheline pénétra dans le quartier général.
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