ballade tranquille[privé]

Kea était sorti du bal avec Romanaëlle, il y faisait trop chaud.

Il décida d'emmener la jeune fille dans la forêt saisonnière, coté été.

On y voyait un soleil flamboyant entrain de se coucher. Diussant tout autour de lui une lueur rose orangée déconcertante.

C'était la première fois qu'il venait dans la forêt, et ne regrettait pas d'avoir décidé de venir ici avec Romanaëlle.

L'ambiance était si douce et romantique sous ce coucher de soleil

Le couché de soleil est magifique, mais pas autant que toi, souffla t il tout doucement à la semi fée

Romanaëlle suivi son cavalier joyeusement. Elle se laissait entraîner à la suite de Kea sans s'inquiéter, elle avait hâte de voir où celui-ci l'ammenait. Elle remarqua qu'elle était en train de pénétrer dans la forêt et un flot de souvenir la submergea. C'était ici qu'elle avait connu le moment le plus terrifiant de sa vie et elle l'aurait été encore plus si elle n'avait pas perdue la mémoire.

Mais, dès qu'elle vu la lumière réconfortante du soleil, Romanaëlle s'apaisa. Torkalor n'était pas là et elle était bien, seule avec Kea. Après le compliment de Kea, Romanaëlle rougit quelque peu et regarda Kea dans les yeux, comme elle aimait vraiment le faire.

- C'est de loin une de plus belles soirées que j'ai passé de toute ma vie. Être avec toi, c'est une des choses les plus apaisantes au monde. J'oublie tout, sauf ta gentillesse et ta beauté.
Elle tira sur le bras de Kea pour qu'il s'assit à ses côtés.

Kea rougit à son tour sous le compliment.

merci, bafouilla-t-il.

Le semi elfe s'assit avec plaisir au coté de Romanaëlle. Gardant bien sa main serrée autour de celle de la jeune fille.
Elle était splendide, la lumière du soleil rayonnait à travers ses yeux, leur donnant un aspect surnaturel.
Il la fixa longuement

Romanaëlle était bien, assise au côté de Kea, avec le soleil couchant étincelant pour seule lumière. Elle pensait à lui, réalisant qu'elle savait bien peu de chose à son sujet, tout en sachant tout ce que lui même savait sur lui. Puis elle réalisa que Kea était peut-être un vieillard qui l'ignora.

- Oh mon Dieu Kea! Tu ne connais pas ton âge, alors imagine que tu sois un vieillard de plus d'un demi-siècle. Ça serait horrible!

Romanaëlle grimaça, tout en riant, sans s'inquiéter réellement de l'âge de Kea. Elle savait que, peu importe son âge et sa race elle l'aimerait.

- De tout manière Kea, ça ne me dérangerait même pas que tu sois un nain mélangé à un gnome et que tu sois âgé de 209 ans.

Elle se mit à rire en imaginant le portrait d'un nain-gnome de 209 ans.

Kea crut d'abord que Romanaëlle allait lui faire un reproche, mais réalisa bien vite qu'elle riait.

Et bien je pense que, vu que je suis mi elfe mi autre chose, je dois avoir peut être 160 ans maximum

Kea réalisa à quel point il était vieux et à quel point il avait erré longtemps.

Mais peut-êtr que j'en ai en fait 80, si l'espèce avec laquelle je suis 'croisé' vit peu de temps ...

Ces phrases avait mit l'esprit de Kea en ébullition

*pourquoi est ce que je ne peux jamais savoir ?*

Romanaëlle réflchit un moment aux problèmes de Kea, puis il lui vint une idée.

- J'ai rencontré un homme au café, il se nomme Sha. Il a un don exceptionel pour remarquer des choses que personne ne voit. À partir de 2 ou 3 informations, il peut deviner à peu près qui tu es. Si on allait le voir, peut-être pourrait-il déduire par ton physique et ton caractère, l'autre race que tu ignores.

Aussi, on pourrait essayer d'étudier ton bijou, afin de savoir de quelle fabrication il est et même son âge. Je te jure, il est impressionnant. Je vais lui parler et t'en donner des nouvelles.

Romanaëlle espérait vraiment que son idée plairait à Kea, elle réfléchissait vraiment à tous les moyens de l'aider.

-Garde espoir kea, je suis sûre qu'on serait capable de reconstituer ton passé à l'aide de peu de choses.

Kea sourit aux efforts de Romanaëlle.

Certes il aimerait connaitre son passé, mais il avait cherché tellement longtemps qu'il n'était pas sûr de vouloir tout découvrir d'un coup, mais plutôt petit à petit.

On ira le voir, si tu veux !

Kea se lova un peu plus contre Romanaëlle.

Romanaëlle ne disait plus rien, vivant seulement avec bonheur le moment présent. La lumière du couchant lui rappelait PréFleuri et les longues soirées passées à discuter avec son père. Après un petit moment, elle réalisa qu'elle n'avait jamais parlé de ses pouvoirs ou de sa famille à Kea. Il ne savait à peut près rien d'elle, si ce n'était que son nom et son emploi.


Elle se demanda se qu'il dirait en apprenant que Romanaëlle était un mélange d'ange et de fée lilliputienne, mélange assez peu fréquent d'ailleurs. Elle avait atteint sa taille maximale, à mi-chemin entre celle d'un ange enfant et celle d'un grand lutin. Elle sentit dans son dos ses minuscules ailes, inutiles et difformes selon elle. Elle était magnifique pour une fée lilliputienne, transparente aux reflets multicolores, mais si petites dans son dos qu'elles avaient l'air d'avoir été collées là, sans véritablement y être attachée. Romanaëlle soupira en se disant que Kea mettrait du temps à les découvrir, du moins, elle l'espérait.

Romanaëlle sentit ses paupières devenir lourdes et était proche de s'endormir.

- Je suis bien, déclara-t-elle en un murmure...

Kea regarda le couché de soleil, il en avait rarement vu d'aussi beau.
Ou alors, est ce simplement l'ambiance général qui lui conférait cette beauté.
L'atmosphère était doux et chaleureux, Kea s'y sentait comme un poisson dans l'eau

moi aussi, dit il à Romanaëlle.

Elle était si joli à cette instant, s'il n'avait pas était si timide, il l'aurait serré dans ses bras, et jamais lachée.
Mais il passa simplement sa main sur la joue douce de la jeune fille.

Le décor était somptueux, le soleil merveilleux et la température agréable. La partie été de la forêt saisonnière était de loin plus intéressante que celle d'hiver.

En sentant la main de Kea sur sa joue, Romanaëlle fut parcourue d'un frisson. Elle se blottit ensuite contre Kea, espérant que celui-ci la prendrait dans ses bras. Puis, sans le vouloir, elle se remit à penser au fait que Kea pourrait l'oublier à tout moment. Si jamais il l'oubliait et n'était plus capable de l'aimer après, rencontrant une autre jeune fille plus intéressante? À cette pensée, Romanaëlle se rapprocha davantage de Kea, si c'était possible, et profita du moment où son souvenir était encore bien gravé dans la mémoire de son bien-aimé.

Kea serra Romanaëlle dans ses bras. Où celle ci était venue se lover.
Il respirait la douce senteur émanant de sa chevelure. Imprimant ce moment dans la passoire qui lui servait de mémoire.

Je t'aime, dit il vraiment vraiment tout bas, pour lui même.

Kea ferma les yeux, pour savourer ce moment unique.

Romanaëlle sentit les bras de Kea se refermer sur elle et fut apaisée. Puis, au même moment où Kea parla, Romanaëlle murmura elle aussi, sans avoir entendu Kea:

- Je t'aime

Elle ignorait que Kea venait de dire exactement la même chose et n'osa pas le dire plus haut, se parlant un peu à elle-même. Peut-être était-ce la seule fois où elle allait pouvoir le dire à Kea, mais elle ne voulait pas le dire, elle ne voulait pas s'avouer qu'elle aimait vraiment Kea, de peur d'être affreusement blessée plus tard. Puis, réalisant que c'était peut-être là son unique chance de dire à Kea qu'elle l'aimait et sachant que si elle ne le disait pas elle s'en voudrait longtemps, elle répéta, plus fort cette fois:

- Je t'aime Kea

Puis, elle enfouit sa tête contre le torse de kea, gênée.

Kea prit le visage de Romanaëlle entre ses mains.

Je t'aime je t'aime, je t'aime

Kea posa ses lèvres sur celles de la jeune fille, en espérant ne pas se faire repousser.
Il fut électrisé, elle avait les lèvres douces et sucrées.

Kea ouvrit les yeux et regarda Romanaëlle.

Romanaëlle, en entendant les «je t'aime» de Kea sentit les battements de son coeur s'accélerer. Elle fut surprise par le baiser de Kea mais se laissa emporter par ses lèvres douces . Romanaëlle n'avait jamais été aussi heureuse. Elle ouvrit les yeux et vut que Kea la regardait.

Elle se sentit rougir puis, pour mettre fin à ce moment embarassant, elle réembrassa Kea, plus passionément que la première fois. Puis, elle se blottit dans les bras de Kea, souhaitant plus que tout que ce moment dure une éternité.

Le monde se figea autour d'eux.
Le vent léger avait cessé de souffler les feuilles des arbres en fleur.
Le soleil restait à l'horizon, ainsi que sa lumière douce et diffuse.
Les coeurs battaient au même rythme, dans un grand silence entre coupé par les gazouillement d'un oiseau...

Berçée par les battements du coeur de Kea, Romanaëlle sentit ses yeux se fermer. Elle savait qu'elle était au beau milieu de la forêt et qu'y passer la nuit ne serait sans doute pas la meilleure chose à faire mais, avec Kea, elle ne redoutait plus rien. Elle entendit le gazouillement d'un petit oiseau, puis, sécurisée par ce bruit familier, elle sombra dans un doux sommeil.

Elle fit un rêve magnifique, où elle était avec Kea, dans un bal somptueux, comme celui d'un grand roi et elle valsait, valsait sans jamais s'arrêter. Dans son rêve, elle ne voyait que Kea, comme si rien autour n'avait de l'importance. Puis, tout à coup, la musique s'accélérait, et elle tournait de plus en plus vite. Romanaëlle ferma les yeux, étourdie, puis, en les réouvrant, Kea n'était plus là. Le rêve se poursuivait et Romanaëlle courrait en criant désespérement le nom du garçon qu'elle aime.

Troublée par ce rêve devenu cauchemar, Romanaëlle se réveilla en sursaut, cherchant Kea du regard.

Le soleil avait reprit sa descente vers le sol, la chaleur aussi bassait.

Il faudrait penser à rentrer maintenant.

Kea fut surpris de voir Romanaëlle s'agiter.
Il la secoua gentiment

Reveilles toi s'il te palit !

Lorsqu’elle entendit la voix de Kea, Romanaëlle se calma tranquillement. Elle lui fit un grand sourire en réalisant que son horrible aventure n’était qu’un mauvais rêve. Romanaëlle regarda tout autour d’elle et constata que le soleil avait presque disparu à l’horizon et que la température avait beaucoup diminuée. Engourdie par son sommeil, elle se releva maladroitement.

Romanaëlle avait l’habitude de croire aux sens cachés des rêves. Elle se revit, valsant avec bonheur puis, perdue et seule la seconde d’après. Après quelques instants de réflexion, Romanaëlle vint à penser que ce rêve signifiait peut-être l’angoisse qu’elle avait de perdre Kea. De toute manière, elle n’en savait rien et il était peut-être tant pour elle d’oublier cette croyance plutôt ridicule.

Romanaëlle eut un frisson, un petit vent frais c’était mis à souffler. Il faisait sombre, la nuit était presque tombée.

-Est-ce qu’on rentre?

Elle se rapprocha de Kea, pour s’abriter du froid.

Kea se posait des questions sur le rêve de Romanaëlle. A quoi avait elle donc rêvé pour être si agitée ?
Mais il cessa rapidement ses interrogations pour répondre à sa belle.

Oui, je crois qu'on devrait rentrer, il commence à faire froid

Kea se leva, et passa un bras autour des épaules de Romanaëlle.
Il avança vers la sortie de la forêt, la nuit était quasiment tombée

Romanaëlle suivit Kea vers la sortie. Plus la noirceur venait et plus elle était effrayée par la forêt. Elle entendit un bruit dans les buissons et se retourna vivement, puis, en remarquant que ce n'était qu'un bête petit oiseau, Romanaëlle chassa ses idées noires. Romanaëlle n'avait jamais été peureuse, d'ailleurs, elle n'avait jamais connue d'expérience terrifiante. Mais maintenant qu'elle vivait dans une ville plus vaste et plus dangereuse, Romanaëlle avait pris l'habitude de s'effrayer pour un rien.

Le silence qui régnait rendit Romanaëlle encore plus nerveuse et elle décida de le rompre en racontant son songe à Kea.

- J'ai fait un rêve étrange. Je dansais avec toi dans un bal splendide et, tout à coup, tu disparaissais! Je te cherchais encore et encore mais en vain. Tu restais introuvable.

Elle hésita un peu avant de rajouter:

-Je sais que ça peut paraitre idiot, mais j'ai toujours accordée de l'importance à mes rêves... même s'ils ont souvent aucun sens. Ma grand-mère me parlait toujours de ses rêves. Elle disait qu'elle pouvait voir l'avenir par ceux-ci, simplement en les déchiffrant. C'est idiot.

Romanaëlle espérait vraiment que tout cela n'était que des idioties car un rêve comme celui qu'elle venait de faire ne présager sûrement pas quelque chose de bien.

En parlant, elle avait oublier d'avoir peur de la forêt et Kea et elle approchait enfin de l'orée du bois.

Le temps que Kea réfléchisse aux paroles de Romanaëlle, ils avaient quitté la forêt.

Peut-être que ce rêve à un sens, mais sans doute pas à prendre au premier degré, je ne vais pas disparaitre, je ne peux pas et je ne veux pas partir loin de toi

Kea serra la jeune fille contre lui en lui posant un baiser sur le front.

je serai toujours, toujours là pour toi

En plus d'être rassurée par la clarté de la sortie du bois, Romanaëlle fut très heureuse de se que Kea venait de lui dire. Pourquoi s'inquiéter si Kea lui garantissait d'être toujours là pour elle.

Romanaëlle déplaça une mèche de cheveux qui venait de s'envoler dans ses yeux du bout des doigts. Se faisant, elle remarqua à son poignet un petit bracelet qu'elle avait presque oublier elle-même. Il était de fabrication typiquement Fée, fabriquée de roseaux entrelacées. Sur le dessus, on pouvait y voir les initiales de Romanaëlle, R. F., écrites avec des pétales de fleurs séchées.

Délicatement, elle le détacha de son poignet et le tendit à son bien-aimé.

- Kea? Si tu veux, je t'offre ce bracelet.

Puis, elle continua, en désignant les lettres inscrites:

- Ce sont mes initiales. Aussi, n'importe qui devinerait que ce bracelet a été fait par les fées. Si jamais tu oublies à nouveau, tu auras ta gourmette et mon bracelet.

Elle lui fit un grand sourire, offrant sans regret son dernier souvenir lilliputien, après Tidrìll qu'elle n'avait toujours pas retrouvé. D'ailleurs, ce qui la fâchait le plus de toute son aventure avec Torkalor, c'était de savoir Tidrìll dans un endroit innacessible. Romanaëlle avait fouillé tout Atlantis et son seul espoir était qu'il se trouve dans la partie aquatique, qui lui était malheureusement impossible d'accès.

Romanaëlle embrassa son chevalier, le bracelet toujours tendu vers lui. Puis, elle oublia Tidrìll, consacrant toute son attention à celui qu'elle aimait.

Kea hésita à prendre le bracelet, après tout si Romanaëlle y tenait vraiment peut-être aimerait -elle le garder.
Mais lorsque Romanaëlle soumit l'idée que grâce à ce bracelet il pourrait la retrouver s'il perdait à nouveau la mémoire le convainquit de le prendre.
Il se l'attacha au même poignet que sa gourmette, tout en se promettant d'acheter un bracelet ou un collier à Romanaëlle dès qu'il le pourrait.
Après tout, il en avait bien les moyens, Kea ne savait pas d'où venait l'argent qu'il avait mais une chose était sûr, il en avait.
Et quelle meilleure manière de l'utilisé autre que de faire plaisir à celle qu'on aime ?
Kea posa un baiser sur les lèvres de Romanaëlle pour la remercier une fois de plus .

Romanaëlle était contente que Kea accepte son bracelet. Cela la rassurait, sachant que la plupart des gens d’Étilac ferait le lien avec elle et le bracelet, en particulier Yuthiana que Kea voyait à l’école. Elle ne regrettait pas du tout son bracelet, sachant qu’elle l’offrait à Kea pour une très bonne raison. En le voyant au poignet de son chevalier, Romanaëlle étouffa un petit rire. Il était assez féminin et donnait un style assez particulier à Kea. Romanaëlle se retint donc de rire avant de rajouter :

- Il te va à merveille.

Puis, la petite ange constata que le soleil était bel et bien couché et que la nuit était tombée, avec sa fraîcheur et sa beauté.

- N’as-tu pas de couvre-feu à l’école?

En parlant de l’école, Romanaëlle se rappela le dilemme qu’elle avait. Elle devait décider d’aller ou pas à l’école pour perfectionner ses pouvoirs. Mais quels pouvoirs? Les siens étaient ridicules! Sinon, pourquoi aller à l’école en plus de travailler au café? Pour voir Kea? Cela semblait une raison valable pour Romanaëlle mais elle ne voulait pas non plus laisser tomber Falbala avec la nouvelle auberge.

- Je me demande encore si je vais m’inscrire à l’école!

Kea fit une moue déçue.
Oui, il y avait un couvre feu.
Mais peut-être qu'il pourrait passer outre pour cette fois, on ne le réprimanderait pas pour quelques minutes, et de toute façon, il y avaiat le bal, donc forcément plein de monde en retard...

Kea regarda le bracelet très féminin, mais cela ne le gênait pas, puisqu'il lui faisait penser à Romanaëlle.

Si tu ne sais pas encore si tu veux t'inscrire, ce n'est pas grave, tant que tu reste près de moi ...
Et si cela t'inquiète à propos du café, peut-être qu'à Etilac il accepteront que tu prenne des cours tout en étant au café pour travail. Enfin, il faut voir avec la directrice, mais fais ce que tu veux

Romanaëlle remarqua la moue de Kea lorsqu'elle parla du couvre-feu. Elle rajouta donc pour le rassurer:

- Mais ce soir, c'est une soirée spéciale alors sûrement que les professeurs ne passeront pas de commentaire pour un simple retard!

Romanaëlle réfléchit un petit moment à son inscription à l'école. Puis, elle se rappela qu'elle n'était venue à Étilac que pour un petit moment, le temps de trouver des informations sur sa mère. Elle ne voulait pas en parler à Kea tant qu'elle ne serait pas assurée de devoir quitter Étilac pour de bon et bientôt.

- Je crois que je vais attendre encore un petit moment avant de m'inscrire. Voir comment tout se déroule un peu, je viens juste d'arriver.

Kea sourit à la jeune fille qui hantait ses pensées.

Fais ce que tu veux, ce n'est pas à moi de choisir pour toi ...

Ils marchèrent encore un peu en silence.

Parle moi un peu de toi, pourquoi es tu parti de chez toi ? ca devait être bien d'avoir un famille .

Lorsque Kea posa sa question, Romanaëlle ne sut pas vraiment par où commencer. Avait-elle vraiment eut une famille? Elle avait eut son père, qu'elle aimait plus que tout. Mais celui-ci passait la plupart de ses journées assis face à la rivière, l'endroit où il avait rencontré sa mère. Romanaëlle essayait toujours de le rendre plus heureux mais celui-ci ne le restait jamais longtemps. Dur coup pour une petite fille. Son père avait tout de même toujours été là pour elle et elle se demandait se qu'il devenait en ayant perdu sa femme puis sa fille. Elle soupira.

- Je suis partie parce que j'étais un danger pour ma ville. Je l'ai fait pour protéger la population de fée lilliputienne à travers laquelle je vivais. J'ai abandonné mon père sans même lui dire, craignant qu'il cherche à me retenir, au quel cas il aurait probablement réussi. C'était ma seule famille en fait, je n'ai jamais connue ma mère je suis à sa recherche.

Elle fit un sourire emplit de tristesse à l'idée que son père passe maintenant ses journées entières assis devant la rivière, sans sourire.

Kea se tortilla les doigts.

Je ne veux pas être indiscrêt, mais de quel race est ta mère ? parce que si ton père est un lillipucien, on peu xdire que tu n'as pas hérité de sa taille ...

Même s'il savait qu'on ne doit jamais poser trop de question.
Kea était curieux.

Devant la curiosité de Kea, Romanaëlle eut un petit rire. Rare étaient ceux qui lui demandait comment il était possible qu'elle soit lilliputienne.

- Kea tu n'es pas du tout indiscret! Çe me fait plaisir de partager tout ça avec toi! Ma mère était une ange! La plus belle de toute selon mon père. C'est la seule chose que je sais à propos d'elle. Je ne connais ni son nom ni son âge. Je sais aussi que j'ai une demie-soeur. Probablement un peu plus vieille que moi. Mais je n'aurais jamais la grandeur majestueuse de ceux-ci, je resterai toujours à peu près de cette taille, comme une jeune ange d'à peine 10 ans.

Romanaëlle avait hâte de voir ce que penserait Kea lorsqu'il saurait qu'elle était un cas d'hybride assez rare.

Kea écouta avec avidité l'histoire de Romanaëlle.

tu fais bien de chercher ta mère, puisque tu en as une ! Je trouve que c'est un très beau but pour venir ici. Mais au fait pourquio la cherche tu ici ?je peux te demander aussi, si tu sais de quel espèce est ta demi soeur ? peut-être que ca t'aiderai

Il repensa à l'allusion à la taille de la semi fée.

Tu sais tout ce qui est petit est mignon !

Romanaëlle se sentit stupide à la question de Kea. Elle n’avait absolument aucune raison valable de chercher sa mère ici, elle avait simplement remarquée sur une carte de son père l’existence d’une grande ville appelée Atlantis et avait eut l’espoir un peu fou que sa mère y serait. Étant donnée que c’était la plus grande ville, elle espérait bien que sa mère y soit passée au moins une fois.

- Je n’ai en fait aucune raison de la chercher ici. Je comptais faire le tour d’Atlantis en m’informant à son sujet et repartir pour trouver un autre endroit où la trouver si je n'obtenais aucune information. Le problème c'est que j'ignore comment la chercher! Je sais qu'elle a eu une aventure avec une fée lilliputienne mais elle a sûrement chercher à le cacher! Ensuite, je sais qu'elle a une fille. Et puis?Ma demie-sœur est une ange pure d'à peu près mon âge. Je n'en sais pas plus.

Plus elle y pensait, plus elle réalisait que sa quête était particulièrement vaine. En fait non, elle n'était pas vaine car elle avait trouver Kea. Pour cela, elle pouvait entièrement remercier sa mère.

Kea s'assombrit quelque peu lorsque Romanaëlle parla de repartir de la cité.

Mais tu ne compte pas partir bientôt moins ?

Kea ne voulait pas déjà être privé de quelqu'un. Pas encore une fois !
De toute facon, il savait qu'il la perdrait un jour ou l'autre, mais pas pour cette raison, du moins l'espérait il

Romanaëlle se sentit idiote d'avoir inquiété Kea. Elle savait très bien que l’idée de repartir lui semblait de plus en plus improbable depuis qu’elle le connaissait.

- En fait, c’était mon plan, au départ, fouiller les villes à la recherche de ma mère. Mais maintenant que je t’ai rencontré, j’ai l’impression que j’ai trouvé ce que je cherchais. Ma mère devient une recherche plutôt secondaire. Maintenant, la seule chose que je souhaite c’est être avec toi, et t’aider à te souvenir. Je ne partirai pas Kea, tant que je t’aurai.

Elle était convaincue de se qu'elle venait d'affirmer et se doutait que si Kea et elle en venait à être séparés, ce serait plutôt à cause de son pouvoir.

Kea était rassuré de savoir que Romanaëlle ne partirait pas.
Il laissa divaguer un peu son esprit.
Poarcourant du regard l'étendu d'herbe à ses pieds.
Kea était silencieux, jusqu'à ca qu'il dise :

As tu trouvé des rensignements sur ta mère ?

Romanaëlle soupira en entendant la question de Kea. Sa quête était tout à fait vaine jusqu'à maintenant.

-Non. Absoluement aucun. Mais je t'aime.

Romanaëlle savait que ce qu'elle avait rajouté à la fin de sa phrase n'avait absolument aucun lien mais c'est vraiment ce qui lui avait traversé l'esprit. Pour le moment, elle ne se préoccupait plus de sa mère, elle se vouait entièrement à Kea. Elle se rapprocha de lui et le réembrassa, oubliant pendant cette seconde sa mère et son père.

Kea ne voyait pas le rapport entre les deux phrases de Romanaëlle.
Mais il le compris lorsque celle ci l'embrassa : il n'y en avait aucun.

Moi aussi je t'aime.

Kea regarda au loin, il apercevat déjà les lumière de la ville .
Dommage ...

En voyant les lumières de la ville un peu plus loin, Romanaëlle réalisa que sa soirée de rêve allait s'achever. Elle s'ennuyait d'ailleurs déjà de Kea bien qu'il soit encore présent à ses côtés. Les deux amoureux continuèrent leur marche en silence jusqu'à ce qu'il arrive à l'entrée de la ville. Romanaëlle rompit alors le silence et déclara à Kea:

-Tu passeras me voir le plus souvent possible au café, non? Moi je viendrais bien te voir à l'école mais son accès m'y est interdit!

Ils arrivèrent à l'entrée de la ville.

Biensûr que je que je viendrais te voir ! il faudrait être stupide pour ne pas venir.

Il déposa un baiser furtif sur les lèvres de Romanaëlle.

Je crois que c'est le moment de se dire au revoir...

Romanaëlle acquiesça lorsque Kea parla des adieux, bien que se soit à contrecoeur. Elle aurait pu passer sans se tanner toute son existence avec le jeune elfe. Chaque seconde passée près de lui semblait un véritable délice à Romanaëlle.

- Au revoir Kea, je t'aime!

Elle enlaça Kea affectueusement, sachant qu'elle risquait de le revoir bientôt, sûrement même dès le lendemain! Même si le lendemain était bientôt, vu l'heure tardive à laquelle ils se quittaient, Romanaëlle aurait voulu accélerer le temps pour être déjà à l'heure de leur prochaine rencontre.

- Passe une belle soirée!

Elle adressa à Kea un petit signe de la main, avec un grand sourire.