Entré d'Albane

Albane entra dans l'auberge, elle n'était pas famillarisée avec le système monétaire d'Atlantis et ne commanda rien pour le moment.
Elle regarda autours d'elle à la recherche d'une table libre. Il n'y avait pas grand monde et pris donc la premiere venue.

Albane était l’une des première clientes cet avant-midi là. En effet, le petit café vivait une période un peu creuse et les clients se faisaient moins nombreux de jours en jours. C’est pourquoi Falbala mettait toute son attention à servir le plus agréablement possible les fidèles qui lui restaient.

Elle s’approcha tranquillement de la petite table ronde à laquelle s’était installé Albane. Une fois arrivée vis-à-vis elle, elle lui dit : « Bonjour Mademoiselle! Comment allez-vous? C’est une journée splendide n’est-ce pas? Parfaite pour un bon petit encas en tout cas! Qu’est-ce qui vous ferait plaisir? »

Albane n'avait pas vue la jeune femme arrivée et fut surprise quand elle lui parla. Mais comme à son habitude, elle ne le montra pas. Mais la question ne l'arangait pas.

-A vrai dire, je prendrais n'importe quoi du moment que ça soit chaud, si je le pouvait. Mais je n'est pas grandit à Atlantis et je viens d'arriver à l'académie et... je ne suis pas famillière avec le systeme monétaire du coin...
Alors, si vous pouviez me l'expliquer en tant que commercante, ça m'aiderais beaucoup...

Elle regardat la serveuse, dans l'attente d'une certaine aide de sa part.

[h/j Désolé désolé désolé désolé désolé désolé pour le retard!!]

Falbala s’empressa de répondre à la nouvelle venue : « Le système monétaire ici est très simple! Nous avons trois sortes de monnaie. Celle qui a le moins de valeur se nomme le pupicot. Dix pupicots donnent un gnu. Finalement, dix gnus donne un hublon. Je vends la plupart de mes mets entre trois et dix pupicots l’unité. Cependant, si vous n’avez rien pour payer se n’est pas grave, vous n’aurez qu’à venir régler votre note lorsque vous aurez trouvé un peu d’argent! Parlant de plat, vous m’avez l’air d’avoir faim mademoiselle. Je pense que vous allez adorer mon gigot d’agneau au romarin et à la poire. Un vrai délice! Attendez quelques instants, je vais aller vous chercher ça tout de suite! »

La propriétaire s’empressa d’aller à la cuisine préparer une grosse part de ce délicieux gigot. Elle ajouta une petite salade arrosée de sésame pour l’accompagné. Finalement, elle saupoudra le tout avec des grains de poivre. Quelques secondes à peine plus tard, elle déposait l’assiette devant sa cliente.

« Bon appétit, fit-elle avec un clin d’œil ».

Albane restat bouche bée devant le plat que lui avait apporté Falbala. Elle n'avait prévue que de prendre une boisson chaude, mais devant l'assiette de giguot d'agneau, elle craqua et accepta de faire un axeptionnel et gros écart de conduite alimentaire (non pas qu'elle fasse un régime, mais plutôt qu'elle n'a pas l'habitude de "grignoter" entre les repas), il faut dire que le repas avait l'air si bon!
Elle se jetat sur le plat et ne fit qu'une bouchée de la première moitié, puis, se rappelant les convenances, elle se décida à manger lentement en prenant le temps de savouré chaque grosses bouchées.

-Ché délichieux, che félichite la perchonne qui l'a cuichiné!

Puis elle se rendit compte qu'elle parlait la bouche pleine et avala en rougissant.

Falbala adorait vraiment observer les gens déguster ou plutôt engouffrer ses délicieux mets. Lorsque les gens venaient manger dans son Café, leur appétit semblait tripler grâce à la nourriture appétissante. Elle espérait bien que chaque personne qui avait apprécié son repas en ramène trois de plus. Le Café manquait plutôt de clients ces temps-ci et elle souhaitait que le bouche à oreille fasse son effet.

Malheureusement pour elle, les gens fréquentaient son Café de façon plutôt périodique et peu de clients avaient leur routine habituelle. Il y avait bien ce vieil homme dans le coin, qui depuis l’ouverture du Café, s’était présenté chaque matin sans exception. Et cette dame, sur le fauteuil, elle venait s’installer là chaque avant-midi vers 11h00. Puis elle lisait. Et elle lisait. Elle buvait en moyenne six chocolats chauds par jour! À ce moment, Albane interrompit les réflexions de Falbala en la complimentant pour le gigot.

Elle répondit au compliment de la façon suivante : « Eh bien mademoiselle, je le prends personnel! Je suis vraiment contente que vous appréciez ce repas! Souhaitez-vous d’autre chose? »

-Je ne pense pas que je pourrais avaler autre chose tant mon ventre est plein, par contre, je dois y aller. Je reviendrait vite, je pense, puisqu'on semble se régaler à chaque fois que l'on vient ici.

Elle se releva. Elle avait le ventre lourd et distandut tant elle avait mangé. S'était mauvais, cela ralentirait ses mouvement si jamais elle était attaquée. Elle fouilla dans son sac un court instant puis sortit une petite bourse à l'aspet bien remplit.

-Je vous doit combien?

Tout en écoutant la jeune femme d’une oreille distraite, Falbala avait continué à penser à ses petits clients réguliers. Il y avait bien sûr cet étrange personnage qu’était Din Quíchötta de la Míncí. Ce chevalier errant devenu journaliste mettait bien de l’ambiance à chaque fois qu’il passait par-là. Cependant, ses histoires étaient souvent un peu trop romancées au goût de Falbala. Mais bon, tant qu’il mangeait!

Sinon, il y avait aussi cette dame sans âge qui se présentait chaque soir pour son quatre heures. Un thé avec un nuage de lait et deux biscuits au beurre, voilà ce qui faisait son bonheur. Falbala adorait des clients simples comme cette dame. Ils s’asseyaient sans discuter et repartaient heureux. Pas comme d’autres qui exigeaient tant de choses et d’attention qu’il était impossible de les combler parfaitement.

Réalisant que la jeune femme lui avait posé une question, Falbala répondit rapidement : « Ça fera cinq pupicots mademoiselle! En espérant vous revoir bientôt! »

Albane fouillat dans sa bourse, cherchant à deviner à quoi carrespondait chaque pièce de monnait, puis, s'étand aider des écriture et des dessins qui les recouvrait, tendit les cinq fameux pupicots à l'aubergiste en lui prommettant de revenir puis partie en vitesse, l'estomac lourd.