Repérage

Jeile entra dans la boutique avec une bonne humeur dont il fallait généralement se méfier. Il n'y avait personne dans la boutique mais du bruit lui parvenait de l'arrière-boutique. Il commenca donc a flaner entre les rayons et classer mentalement les instrument par ordre de valeur et de grosseur.

Il marchait lentement, regardant chaque instruments un à un, prenant soin de vérifier les hautes comme les basses étagères. Il fit ainsi toute la boutique. La boutiquière n'étant pas sortit de son trou, sans doute ne l'avait-elle pas attendu entrer ni circuler.

Il entrepris donc de sortir et se dirigea vers la sortie tranquillement, c'était parfait. Cependant a un metre de la porte il buta contre un tambour, qui fit un bruit infernal. La fameuse boutiquiere aurait surement entendu, il remis donc le tambour a la place ou il aurait du etre. Et se prépara a la venue de la boutiquière.

( excuse le retard)

Flora regarda timidement par la porte de son arrière boutique, tiens quelqu’un voulait lui acheter un tambour? Elle était tout à fait en accord il vaut toujours mieux essayer ce que l’on achète! Elle avança donc lentement de peur de déranger le client en pleine séance « d’essayage ». Elle fuit très surprise de voir son tambour bien à sa place dans l'étagère et le client debout les bras ballants à côté.


- Bonjour monsieur, puis-je vous aider? demanda l’ange incertain.

Flora n’avait jamais su deviner ce que ses clients venaient faire dans sa boutique.

[ h/j: C'est pas grave ]

Lorsque la boutiquière sortit de l'arrière boutique. Il la trouva fort jolie, il fit alors comme si il venait juste d'entrer.

- Bonjour Mme, dit-il sur un ton scandalisé. Je viens de trés loin pour acheter quelques partitions dans votre boutique car l'on dit partout qu'elle est réputée. Et alors que je pousse paisiblement le pas de la porte il faut que je trébuche sur un vulguaire instrument paien, qui plus est ! C'est un scandale Mme, vous pouriez faire l'éffort de ranger votre boutique de temps à autre. En tant que boutiquière je pense que vous pourriez tout de meme avoir le temps de le faire et surtout la bonne fois ne serais-ce que par réspect vis-à-vis de vos client. C'est honteux Mme, honteux, vous m'entendez !

Il se retourna alors en direction de la porte et avant de franchir le seuil rajouta :

- Eh bien, Mme je vous laisse a vos rangements j'espere que la prochaine fois que la folie me prendra de venir dans votre boutique, car c'est pur folie que de venir ici, tout sera en ordre ! Imaginez seulemen que ce soit une contrebasse qui me tombe sur le pied je peux vous assuré que vous m'entendrez de trés loin Mme ! Sur ses bonnes paroles Mme aurevoir.

Flora sourit devant le compliment, on disait du bien de sa boutique! Un sourire charmé apparu dans son visage mais se mua vite en expression de confusion puis de désespoir en recevant la pluie d’insultes de son client. Elle ne se souvenait pas avoir entendu un client se plaindre sur le désordre de sa boutique sinon elle y aurait remédié immédiatement! Le doux visage de Flora était maintenant ravagé de chagrin. Voyant que l’élégant jeune homme s’approchait dangereusement de la porte, l’ange posa sa délicate main sur son bras et dit :

- Attendez monsieur, je comprends tout à fait que j’aurais du ranger cet instrument, voulez-vous un café ou une tasse de thé pour me faire pardonner?

Flora fit un timide sourire au grand jeune homme espérant qu’il resterait, elle avait horreur de voir des clients contrariés sortir de sa boutique. La propriétaire replaça une de ses longues mèches qui lui tombait jusqu’à la taille derrière son oreille.

Jeile s'apprétait à pousser de nouveau la porte de la boutiqe, mais une main le retint. Il se figea et écouta les paroles de la boutiquière. Il n'aimait pas qu'on le touche cela lui rapellait de mauvais moment. Mais la main délicate de la jeune femme eut pour effet après quelques secondes de le radoucir. Il se tourna alors vers la jeune femme et rajouta :

- J'accepte vos excuses Mme, et c'est uniquement parce que vous me le demandez si gentiment que je me permet d'accepter votre invitation. Mais j'espere pour vous que plus aucun objet ne trainera ici.

En regardant le petit sourire qui s'était installé au coin de ses levres il se dit qu'il n'avait pas trop mal fait d'accepter.

Flora fut soulagée et ravi que son client accepte un bon café. Elle se précipita chez elle, sa maison était relier par un petit porte derrière sa boutique priant le jeune homme de la suivre. Elle lui présenta le divan du salon et revint quelques minutes plus tard avec deux tasses de café bien chaud ainsi que des biscottes.

- Je vous promets que plus rien ne trainera par terre dans ma boutique. Au fait j’en ai oublié les formules de politesse, je m’appelle Flora Luivïa mais appelez-moi Flora. Êtes-vous ici depuis longtemps il me semble ne jamais vous avoir vu pourtant vous semblez être facile à reconnaitre, vous êtes si grand!

Voyant que as remarque pourrait choquer l’homme Flora ajouta rapidement.

-Enfin vous comprenez je ne voulais pas dire vous voyez.

Jeile la suivit dans son arrière boutique, il dû baisser la tête pour passer la petite porte. Ce n'est pourtant pas la porte qui était trop petite. Il découvrit derrière cette porte un charmant petit salon, il s'asseya sur le divan qu'elle lui proposai.

- Bonjour Flora, je me nomme Jeile, Jeile Desperados. Je m'étonne que vous ne m'aillez jamais vu, je suis le descendant d'une longue lignée qui fut l'une des premières à s'installer à Etilac. Vous avez surement dû entendre parler de ma famille, c'est l'une des plus riches famille de l'île ! Je ne suis pas souvent en ville, je travaille moi aussi, dans le commerce, mais a plus grande échelle. Vous voyez ? Ca me permet de beaucoup voyager, personnellement j'adore ca !

Il parlait tout en remuant son café machinalement avec sa petite cuillière. Il prit une gorgée de café avant de continuer.

- Et vous qu'aimez vous faire ? Que faites-vous de vos temps libres ? Vous rangez votre magasin je suppose, dit-il ironiquement avec une esquisse de sourire.

(hj je suis vraiment désolé pour le retard à nouveau, la rentrée des classes )

Flora rougit gêner

- En fait, je déteste faire le ménage, je ne le fais que si c’est vraiment nécessaire. Moi aussi j’ai beaucoup voyagé mais je dois dire seulement dans les contrés magiques, toutes les horreurs qu’on raconte sur le peuple des hommes m’horripilent et je préfère qu’ils restent dans l’ignorance de mon existence. J’ai surtout voyagé au pays des fées car je dois dire que leurs fleurs sont magnifiques, enfin je doute qu’un homme puisse y voir autant d’intérêt mais ces contrés ont un air ma foi féerique!

Flora rit doucement, bien sur que les contrées des fées était féerique!
Elle observa le jeune homme Desperados non décidément ce nom ne
lui disait pas grand chose mais elle était à Atlantis depuis si peu de
temps que ce ne voulait rien dire.

[h/j : C'est pas grave d'ailleur moi aussi : c'est les cours !]

Jeile, sourit lorsqu'elle rougit, ce n'était pas trés convenable certes mais cela lui donnait un air mignon et coquin qui ne lui déplaisait pas.

- Vous devriez éssayer d'aller dans les villages humains, ils sont toujours pleins de surprises ! Ils ne sont pas aussi horrible qu'on le dit, mais pour certains la seule vut d'une chose étrange peut etre déstabilisante et provoquer des réactions diverses. En fait ils sont comme nous sauf qu'ils sont tous pareils, ils méprisent la différence.

Il but encore quelques gorgées de café avant de continuer.

- Je ne m'arrete que raement dans le pays des fées, il est trop calme à mon gout, les quelques incidents que l'on y trouve sont vite réglés et oubliés. C'est dommage, cela met pourtant du pimment dans la vie de tous les jours ... Dit-il en partant dans ses pensées.

Flora fronça les sourcils qu’y avait-il de mal à voir une vie bien rangé? Mais elle n’était pas tout à fait en désaccord, depuis qu’elle était à Atlantis elle avait vécu les plus beaux mois de sa vie, elle n’avait jamais été aussi active et pleine de joie. L’ange attendit un peu que l’homme sorte de ses pensées mais répondit plus pour faire la maligne que d’autres choses

- Vous savez gentleman que le pays des fées relève plus de mystère qu’il n’ose le montrer, par ailleurs, c’est là-bas que j’ai hérité de ce ventre rond. Je n’ai absolument aucun souvenir de cette comment dire aventure.

Voyant qu’elle racontait sa vie intime à un, disons le franchement, pur inconnu elle stoppa net ses explication et plongea le nez dans sa tasse de café, une question lui resta en tête tout de même, à quoi ressemblerait son enfant?

Aucun souvenir, il ne lui restait aucun souvenir. Comment ne pouvait-on n'avoir aucun souvenir. Une "aventure" comme celle là doit pourtant laisser des traces dans les pensées et les souvenirs ( et pas seulement dans la peau !).

- Comment vous sentez-vous ma mie ? Demanda-t-il en posant sa main sur son genoux en signe d'affection. Je pense qu'il n'est pas facile de porter un bébé dont on ignore le nom du père. Mais je vous félicite de votre courage, car il en faut pour élever un enfant seul.
J'espere que cet enfant aura la meme gentillesse que vous, mais un sens du rangement meilleur que le votre.

Il finit sa tasse de café, et rajouta en s'apprétant à se lever :

- Je vais vous laisser vous reposez Mme Luivïa. A une prochaine fois, surement.

Flora fut soulagé de voir que le jeune homme ne s’en faisait guère et l’encourageait! Elle lui lança un doux regard remplis de gratitude avant de se lever et de répondre un peu à contre cœur contente de s’être fait un nouveau semblant d’ami

- S’il vous semble devoir partir je ne vous retiendrez pas, votre compagnie me fut bénéfique encore merci. Si cela ne vous dérange pas je vous laisse regagner la sortie seule à bientôt peut-être.

Puis l’ange toujours épris des bonnes manières s’inclina bien bas devant Jeile attendant qu’il lui dise à sont tour ses salutations.

Jeile se leva et salua Flora :

- Je ne voudrais pas abusez de ton temps, Flora. Et merci pour la tasse de café.

Jeile s'inclina bien bas devant Flora et pris la direction de la boutiqe pour sortir. Avant de passer la porte d'entré de la boutique, il se retourna et fit un rapide geste de la main à Flora.

Sur les lèvres de Flora naquit un sourire plus éblouissant tant par sa douceur que la blancheur de ses dents. Elle regarda en soupirant l’élégant jeune homme sortir de sa boutique, l’ange s’appuya sur le cadre de porte sa tasse de café encore en main. Elle en but une gorgée et remarqua qu’il était froid. Son regard bien qu’égarer resta fixé sur le dos de Jeile, les yeux toujours dans la brume elle laissa son esprit vagabonder.