En sécurité.

Erylis refléchit.
Il ne sagissait pas a ce que Tïma ait des ennuis par sa faute.
"Pour la diversion je veux bien... Si tu me téléportait, les enseignants se renddraient compte que toi aussi tu es partie, et peuvent te renvoyer pour complicité, et je ne veux pas te creer de problemes."
Elle erma les yeux pendant un instant, rassembla ses pensées et son sang froid.
"Donc, va pour la diversion."
*Pourvu que je sois assez rapide...*

Tïma voyait bien qu'il ne servait à rien d'insister, la jeune fille voulait y aller seule et Tïma respectait son choix. Elle jeta un coup d'oeil à la pièce pour voir ce qu'elle pourrait faire exploser. Elle remarqua le grand lustre au milieu de la pièce.

"Je vais faire exploser le lustre. Tu devrais aller près de la porte pour pouvoir sortir vite.
Bonne chance."

Elle fixa le lustre et cligna des yeux. Elle entendit le lustre exploser et rouvrit les yeux. Elle espérait que l'ange avait réussi à partir de la pièce sans se faire repérer pour aller chercher son amie.

Durant l' explosion, Erylis s' était dirigée vers la sortie.
Elle sortit de la piécé, comme une ombre, et ses mouvements etaient plus reptiliens que humains.
Mais, avant de disparaitre, elle avait envoyé un court message télépathique à Tïma.
*Je t' en suis très reconnaissante*
Elle s' était eclipsée d' une telle maniere que personne ne s' etait rendu compte de son petit manege avec Tïma, et encore moins de sa fuite.
Elle foncat vers l' infirmerie.

Maldoror fut le premier à entrer dans la pièce où se trouvait une bonne partie de la populace de l’école. La jeune fille ne mit pas longtemps à seconder le chat noir à long poil, accompagnée de deux autres élèves qui se réfugièrent vers un groupe dont ils semblaient connaître quelques personnes.

Yuthiana paraissait mal lunée. Et pour cause…
Lorsqu’elle était entrée à la bibliothèque, elle avait trouvé deux élèves encore occupés à consulter des livres. Mise au courrant du danger imminent par Erylis, elle s’était dite qu’il valait probablement mieux mettre ses deux là en sûreté, reportant à plus tard sa visite de la Bibliothèque.

Elle attrapa Maldoror qui manqua de se faire écraser par un élève pressé et observa dubitativement les morceaux de ce qui avait été – du moins le pensait elle – un lustre.

* Mhu ? Que s’est il passé par ici ? *

Ne trouvant pas directement de personne pour lui expliquer ce fait dont, d’ailleurs, elle n’avait pas grand-chose à faire finalement, elle se dirigea d’un pas lent vers un mur contre lequel elle prit place.

Velvy avait laissé, comme à son affreuse habitude, trainer ses oreilles, et avait donc tout enetndu de la conversation de Tima et Erylis, mais ne dit rien. Après tout ce n'était pas ses oignon, Erylis, pouvait bien se créer des problèmes tant qu'elle voulait, si elle restait en vie !
Velvy se rapprocha de Tima.
Je ne peux pas dormir maintenant ! Il faut qu'on fasse quelque chose, même si ce n'est qu'ici ! Et pourquoi ne faut il pas communiquer par télépathie ?

Tïma était inquiète pour Erylis mais ne voulait pas le montrer. Velvy vint lui parler et elle en profita pour penser à autre chose qu'à l'ange déchue.

"Je ne crois pas qu'on puisse faire grand chose à par ne pas déranger ceux qui dorment.
Pour l'interdiction de parler par télépathie ça doit être parce que la déesse peut intercepter les messages que l'on s'envoie."

Tïma avait besoin de se détendre et ne savait pas trop quoi faire.
Puis elle se rappela qu'elle avait son violon dans son sac. Elle le sortit et commença à jouer très doucement pour ne pas reveieller les élèves qui dormaient dans la salle.

[Bon, désolée de vous faire agir, mais là, vous êtes bien trop indisciplinée, mesdames!! Et prière de ne pas contrer mon pouvoir...]

Alizée, piquée au vif par la disparition d'Erylis, qu'elle n'avait remarquée que quelques instants plus tôt, explosa.

-SUFFIT! hurla-t-elle d'une voix étonemment puissante, surtout pour ceux qui n'avaient jamais vu la lilliputienne en colère. AU LIT! TOUS!

Pour tous les élèves réticents, elle entama un chant puissant qui envoûta tout le monde, les endormant. Elle souleva les élèves jusqu'aux matelas, Emmeraude et Lëoh inclus. Elle garda Flora près d'elle, ayant décidé d'essayer d'appaiser son mal. Satisfaite, elle se tourna vers la fabricante d'instruments.

-Flora, m'entendez-vous? Flora, répondez-moi! lui intima-t-elle d'une voix implorante.

Voyant que la jeune femme ne réagissait que très peu, elle appliqua sa main sur son front. Elle sentit immédiatement le pouvoir de la déesse et dut retirer sa main, comme brûlée par toute l'énergie que le pouvoir d'Aroma contenait.
Elle ferma les yeux et se concentra, prononçant à mi-voix des formules complexes, tentant au moins de chasser la déesse de son esprit. Elle n'y parvint pas tout à fait, mais elle savait qu'elle avait atténué sa douleur.

Les yeux de Flora papillonnèrent, elle se réveillait. La douleur était encore présente mais beaucoup moins fort. L’ange se rassit difficilement et se retourna vers Alizée.

-Merci beaucoup! J’ai bien cru que personne ne m’avais entendue car lorsque j’ai parlé il y a, il me semble, une éternité personne n’a pu m’aider, dit faiblement Flora. Est-ce que tous les élèves sont arrivés? Y en reste-t-il beaucoup dans l’école? Oh mon dieu! Il faut que j’aille les chercher!

Flora avait un léger mal de tête, s’était sûrement normale, elle venait tout de même de se faire attaquer par une déesse. Elle avait peur pour les élèves qui se trouvait dans la salle, si la Aroma avait pu l’attaquer alors plus personne n’était en sécurité!

Alizée, qui se serait normalement agenouilée près d'elle, dut se resigner à voler près de son visage à cause de sa petite taille.

-Ne vous inquiétez pas, la rassura-t-elle, je m'en suis chargé. Reposez-vous.

Elle murmura et Flora s'éleva doucement, rejoignant tous ceux qui dormaient, sous l'emprise de la jeune fée.
Celle-ci se tordait les mains, elle était seule pour s'occuper des élèves. Elle espérait de tout son coeur qu'Éléonore Cyrillian et Charace Wyht aient reçu son message.

Alizée, si préoccupée par la situation, n'avait même pas remarqué le professeur de potion. Il s'était téléporté à son insu près d'elle, et c'est pourquoi elle sursauta quand il s'adressa à elle.

-Oh! Pardon, professeur, j'étais perdue dans mes pensées...lui dit-elle d'un ton anxieux. Pour ce qui est de l'affolement, il n'est pas sans raison: il y a une déesse dans le hall! Et pas n'importe laquelle, Aroma, la déesse des personnalités.

Malgré qu'elle ne le connaisse que très peu, elle s'adressait à lui comme s'ils avaient déjà eu une longue conversation. Elle ne s'en soucia pas le moins du monde, oubliant complètement toute forme de politesse réservée qu'on lui avait apprise, en raison de la crise à laquelle ils étaient confrontés.

-J'ai envoyé un message à deux membres du conseil, poursuivit-elle, mais ils tardent à venir...êtes-vous télépathe? Pourriez-vous leur adresser un message plus clair que le mien?

Oui, et je peux transporter un passager, car je peux aussi me téléporter, néanmoins, dites moi que faire aprés ce contact mental, que je puisse me rendre utile, même si le nom d'Aroma ne me dise rien.

Puis il regarda la marchande par terre, qui reprenait des couleurs. Enfin il reportât son attention sur la fée.

*Scouiiic, couina le petit furet,[/color] [color=orange]JE N'AIME PAS DU TOUT CA, ALLONS NOUS EN*

*Nous ne pouvons pas les laisser*
[Ps: merci de me dire qui sont les deux membres ^^]

[oups désolée!!^^et attention à tes quelques fautes... ]

Alizée appréciait vraiment le soutien du professeur. Sans le vouloir, et surtout sans y être habituée, elle avait un peu pris le contrôle en l'absence de la directrice.

-Je ne crois pas que la téléportation sera nécessaire, néanmoins j'aimerais que vous envoyiez un message à Éléonore Cyrillian et Charace Wyht dans la salle d'assemblée. Dites-leur...commença-t-elle, s'arrêtant pour réfléchir. Dites-leur que la situation est urgente, que nous avons besoin de leur présence à la salle des professeurs, qu'ils n'aillent pas dans le hall de l'école tant qu'ils ne m'aient pas parlé. Et aussi, que la directrice est en mauvaise position. Je sais qu'elle est très proche de la présidente du conseil, peut-être que ça accélérera les choses, s'expliqua-t-elle.

Elle avait remarqué le furet, et se demandait ce qu'il devait bien couiner ainsi. Puis, elle décida de le mettre un peu au courant au sujet d'Aroma.

-Aroma est la plus dangereuse des déesses. Elle a une triple personnalité, elle est sage, réfléchie, douce, nerveuse, inquiète, angoissée, cruelle, sadique et impulsive. Elle se bat sans cesse à l'intérieur d'elle même pour avoir le contrôle de sa forme matérielle. C'est à-peu-près le plus important, conclut-elle.

Alizée hocha doucement la tête. Elle avait oublié que Flora s'était trouvée mal après avoir envoyé un message télépathique! Heureusement que Finrod y avait pensé, sinon elle l'aurait mis en grand danger.

-Ils seront peut-être à la salle d'assemblée. Sinon, je ne sais pas où ils habitent, Éléonore est une sirène, Charace un centaure. Faites vite! implora-t-elle.

Elle était inquiète et n'avait aucune envie de se retrouver seule très longtemps, et encore moins de risquer de blesser le professeur Felagund.

Un centaure et une siréne... trés bien je n'en ai que pour quelques minutes, je vous laisse Edrahil, nous pourrons rester en contact mentales ainsi.

Puis en une gerbe d'étincelles dorées, il disparut.

*Scouiii, il va revenir , faut pas s'inquiéter scouiiii.* Dit le petit animal à l'adresse de la fée

Charace et Éléonore apparurent à ce moment là. Charace s'était arrangé pour que les deux membres du conseils soient tous près d'un canal, ainsi Éléonore n'aurait aucune difficulté à se retrouver dans l'eau.

- Que ce passe-t-il plus exactement, mademoiselle Des Vents? Si vous voulez mon avis, votre télépathie est encore à paufiner...

Il parlait avec un calme hautain presque énervant.

- Oh! Diable! Mes poissons luniques! J'ai oublié de mettre le voile sur leur aquarium! Cela m'avait prit des mois en trouver un banc, et plus de temps encore les attrapés!

Comme si cette affirmation était bien plus désastreuse que ce qui se passait dans le hall...

Finrod réapparut à ce moment là, dans un léger crépitement bleu.

Je suis désolé, je ne les ai pas trou... Puis laissant sa phrase en suspent, il se tourna vers le centaure.

Et Bien, apparement je suis trés utile^^, dit-il avec un moqueur pour détendre la tension qui régnait.

*Scouiccccc, tu m'as fait peur quand j'ai vu l'autre arriver sans toi!*

*C'est gentil de t'inquiéter pour moi ^^*

*Nan, c'est pas pour scouiicccccc ça, c'est juste que personne ne fait mon repas avec autant de rafinement que toi*

*Ca fait plaisir -_-, de ne t'être utile que pour manger*

La jeune fée fut d'abord plutôt inquiète de voir le centaure et la sirène revenir seuls mais lorsque Finrod revint juste après eux, elle poussa un grand soupir de soulagement. Aroma n'avait attrapé personne!
Alizée, malgré le respect qu'elle avait pour Charace, fut grandement agacée de sa réaction en la voyant. Des événements dramatiques survenaient dans le hall, tout près, et il parlait de poissons? DE SA TÉLÉPATHIE? non mais franchement!

-Pardonnez-moi pour ma télépathie défectueuse, vous savez très bien que ce n'est pas mon domaine, rétorqua-t-elle sèchement. Et pour ce qui est de vos poissons, retournez-y s'ils sont si importants!

Elle se tourna vers Éléonore, qui serait sans doute plus cohérente et surtout saurait quoi faire...

Éléonore, contrairement à ce que pensait la jeune fée, était complètement abasourdie. Premièrement: il y avait une déesse, qui plus est, Aroma, dans le hall de l'académie d'Étilac, ce qui avait sûrement quelque chose à voir avec les documents qu'on avait volés à Evla, et deuxièmement: elle avait été téléportée à son insu, ce qui n'était jamais une sensation agréable.

Elle prit donc le temps d'assimiler son nouvel environnement et regarda lentement autour d'elle. Elle fut bien surprise, surtout impressionnée, par le pouvoir d'Alizée. Son propre pouvoir était bien moindre, quoicque très utile lors des réunions où tout le monde s'interrompait sans cesse. Elle avait bien sûr acquis quelques connaissances magiques lors de ses 31 années de vie, mais jamais assez pour égaler le pouvoir de la lilliputienne.
La sirène allait prendre la parole, mais comme d'habitude, Charace la devança...

[Et non, je ne suis pas Charace! ]

Evla se matérialisa dans la pièce à ce moment là, le souffle court, de la sueur gouttant un peu de son front. Elle se leva, secoua légèrement la tête et se mit à trembler quelque secondes, puis, elle se reprit.

- Ils sont tous couchés? Très bien, très très bien... murmura-t-elle.

Elle tourna son regard vers les professeurs présent, ils méritaient tous une explication.

- Je vais vous expliquer, commença-t-elle, tout, tout depuis le début, du moins, tout ce que je sais.

Elle prit une grande inspiration et s'assit.

- Comme je l'avais dit à Éléonore, je me suis fait, il y a quelques mois, volé la formule de la bulle. Comme vous le savez probablement, ce parchemin agit un peu sous la forme d'un code. Lui détruit, la bulle s'éfondrerait aussi, mais en y apportant des corrections, par contre, on peut la renforcer.
Pour comprendre les formules qui y sont placés, il faut une grande connaissance de la magie, pour les améliorer, il ne faut pas seulement bien la connaitre, mais la savoir. Sur le bout des doigts. J'ai la prétentention de bien maitriser cette matière compliqués, et comme vous avez pu le remarquer, la bulle fuit beaucoup ces temps-ci, voilà pourquoi il pleut presque constamment.
Le conseil m'a donc confier ce parchemin pour que j'y apporte certaines solidifications, il se trouvait dans mon bureau, il ne resterait là que quelques jours, et personne outre les membres du conseils et moi ne le savaient.
Mais, juste avant de donner un cours, quelqu'un c'est infiltré dans mon bureua et me l'a volé.
Je n'ai rien dit à personne, et c'est là qu'est ma plus grande faute, je pensais réussir à la retrouver seule, je me trompais ardement.
Il y a quelques jours, j'ai sentit un aura dans le village, d'une puissance incroyable. Je n'ai fait le lien que ce soir.
La bulle est en ce moment caché par une déesse qui s'est elle-même effacé la mémoire pour ne pas que ses autres elles ne le sachent!
En d'autres mots, la situation est presque perdue, et je ne peut m'approcher d'Aroma, sa puissance me glace et m'emprisonne, si je la touche je m'évanouis....

Flora se réveilla en sursaut, elle venait de faire un rêve ou la déesse Aroma s’attaquait à son enfant. Elle prit quelques minutes à se rendre compte qu’elle était à un bon dix mètre du sol et que la directrice était en bas disant des choses qui avaient l’air ma foi bien importantes. L’ange lança du haut de son perchoir :

- Pardonnez moi de vous importuner mais est-ce que quelqu’un pour m’aider à descendre?

En attendant que quelqu’un réagisse, elle regarda son ventre qui était en ce moment plus un fardeau qu’un cadeau du ciel. Elle avait toujours rêvé d’avoir un enfant mais maintenant que cette chance ce présentait à elle, elle était terrifiée, il se passait des choses atrocement dangereuses en ce moment sur Étilac et l’enfant avait décidément pas choisit le bon moment pour arriver.

Evla leva la tête avec surprise et vit Flora, en haut, qui demandait de l'aide pour partir des matelas où Alizée avait envoyé tous les élèves. Flora n'étant pas membre de l'académie, elle n'avait pas de réelle autorité envers elle, elle emprunta donc le pouvoir d'Alizée et fredonna un petit air pour que la jeune femme enceinte puisses descendre du matelas. Une fois qu'elle fut sur ses pieds, en bas, à côté des autres, elle lui demanda tout simplement:

- Tout va bien mademoiselle Luivïa? Voulez-vous retourner chez vous? Bien que je vous le déconseille fortement...

Elle n'avait en effet rien à lui ordonner, mais un conseil pouvait toujours s'avérer convaincant...

Flora eu un mince sourire, si elle allait bien? Disons qu’elle venait de se faire attaquer par une déesse et qu’elle avait atrocement peur que sa recommence et que son enfant soit blessé.

- Oui ça va bien, mais je suis vraiment désolé d’avoir faillit à ma tâche. Vous m’aviez demandé de surveiller tous les élèves mais malheureusement plusieurs on refusé de m’obéir et sont dans le hall en ce moment, j’ai bien essayé d’appeler Nila mais mes efforts on été vains j’en suis désolé.

Flora réfléchit un moment, non elle ne pourrait pas retourner chez elle sans passer par le hall hors la déesse s’y trouvait, il était insensé de vouloir braver ce danger seulement pour retrouver son lit douillet.

- Je suis entièrement d’accord, ça me semble beaucoup trop dangereux de retourner chez moi. Mais une chose me tracasse, la déesse Aroma est la déesse des personnalités hors que ce passerait-il si elle n’existait plus?

Alizée, s'excusant prestement de ne pas l'avoir remarquée lorsqu'elle s'était fait entendre, répondit à la place d'Evla. Elle n'était pas certaine d'avoir toutes les informations mais la directrice la corrigerait si elle disait quelque chose de faux.

-Si Aroma disparaissait, les gens auraient des troubles sérieux de personnalités. Tous seraient probablement schizophrènes et les enfants naîtraient sans personnalité. J'ai entendu dire qu'elle avait carrément quitté ses fonctions, qu'elle ne mettait plus son pouvoir en oeuvre, par jalousie. Je ne sais pas, par contre, ce qu'il advient du nouveau dieu. Madame Ëmiliès? dit-elle en se tournant vers elle, espérant qu'elle prenne la relève.

La jeune fée contempla ensuite le petit ventre de l'ange avec ravissement, nonobstant la gravité de la situation. Elle adorait les enfants et souhaitait de tout coeur en avoir plusieurs elle-même.
Elle s'inquiéta tout de même pour l'enfant, doutant que la crise ne soit passée quand il viendrait au monde.

Evla hocha la tête aux dires d'Alizée. puis les completa.

- Il est bien trop jeune pour se charger de tout le monde magique. Il faut absolument qu'Aroma rentre chez elle et qu'elle entende raison.
Mais avant cela, elle doit me redonner la feuille.

Puis elle sursauta, comme si les paroles de Flora venaient à peine de la toucher.

- Des élèves sont partis? Oh non! J'y vais!

Au moment où elle allait se téléporter, elle se hésita. Elle était tellement sans défense devant Aroma! Elle le fit tout de même. *Cela ne durera qu'une seconde*

Flora n’eu même pas le temps de protester que la directrice avait déjà disparu. Elle se retourna ensuite vers Alizée le visage terrifiée.

-Mademoiselle des vents! Si la déesse de la personnalité fait la grève mon enfant ne sera qu’une coquille vide rien de plus, sur ce l’ange éclata en sanglots, mon enfant mon tout petit mon bébé le seul que j’aurais, ne sera rien, qu’une personne ni drôle, ni méchante, ni gentille, ni inquiète il ne sera rien!

Flora se laissa glisser par terre son corps se soulevant à chaque sanglot. Elle continua à débiter des choses presque inaudibles, les mots entrecouper par les larmes qui coulaient sur son visage ravagé par la peine. Son enfant, celui qu’elle regardait grandir en elle depuis déjà plusieurs mois, son bébé qu’elle chérissait!

Alizée ne savait plus quoi faire pour la réconforter. Elle aurait aimé la prendre dans ses bras, la relever ou au moins lui poser une main chaude et rassurante sur l'épaule, mais sa main était si petite qu'elle ne la sentirait presque pas. Au lieu de tout contact physique, elle décida de l'apaiser avec ce qu'elle faisait de mieux, la musique.
La douce mélopée qui sortit de sa gorge aurait calmé n'importe qui, sauf peut-être une déesse. Elle l'enveloppa dans un cocon d'harmonie, tentant de son mieux de la couper du reste du monde.
À travers la musique, elle perçut le bébé de Flora dans son ventre et sourit intérieurement. La fée étendit son pouvoir pour calmer aussi le bébé, qui, à un tel stade dans la grossesse, paraissait agité.
Sa voix s'éteignit enfin. Son regard fixe indiquait qu'elle était toujours prise dans l'atmosphère qu'elle avait créée.

-Vous allez mieux? demanda-t-elle en se tournant vers l'ange. Je suis désolée de l'avoir fait sans votre accord, mais il me semble que c'était approprié.

Albane était accroupie dans un coin de la pièce, les bras autour des genoux et la tête sur ses bras. Menfalm était à ses cotés et la regardait de ses grand yeux, la soutenant mentalement. Elle ne se souvenait pas comment elle s'était retrouvée dans la pièce, ni comment elle s'était retrouvé "habritée" dans ce coin, ni quand son phénix l'avait rejoint.
Elle était simplement là, pleurant et luttant contre l'Appel. Un appel qu'elle sentait et recevait dès qu'un dieux ou une déesse était à proximitèe, conséquence de ses deux résurections imposées par les dieux du Panthéon, pour une raison, un but, qu'ils avait toujours refusée de lui dire.
Elle sentait cet appel de plus en plus fort mais ne voulait pas lui céder, de peur de commettre des herreurs suplémentaires. L'esclave des dieux, voilà ce qu'elle était. Cet appel l'incitait, lui ordonnait de se mettre à la merci des dieux, en l'occurence de la déesse, qui se trouvait à proximitée, de se mettre à la portée de tout ordre éventuel...
Mais elle ne voulait pas, alors elle luttait de toutes ses forces mentales et en puisant dans celles de Menfalm pour lutter contre, le chasser de son esprit. Mais ça ne servait à rien, il retentissait, cognait dans sa tête, toujours plus fort, toujours plus dure...

"Rejoint la, rejoint la, rejoint la, rejoin la...!"

Finalement, elle se redressa, fit un pas, deux pas saccadés en avant, puis un en arrière, puis resta sur place, démarant un pas en avant, puis l'arrêtant à mit chemin avant de replacer son pied à sa place initial.

"REJOINT LA!!!"

Cette foie, elle fit trois pas en avant et allait en faire une quatrième quand Menfalm surgit devant elle, la bloquant de ses ailes battantes et enflamés.

"Tu ne doit pas y aller, reste ici, reste!"

"Je n'arrive pas à lutter! Je ne peus pas!"

Le phénix lui donnat un coup d'aile qui la brûlat. Normalement, le feu n'aurait pas dut lui faire de mal, son lien avec Menfalm la protégait des brullures de ses flamme, mais pas cette foie.

"Menfalm, laisse moi passer, sinon, je serait contrainte de te faire du mal. Tu sens aussi bien bien que moi cet appel, même s'il n'a pas d'effets sur toi, et tu sais que je n'ai pas le choix, laisse moi passer!"

"Ce lien n'a d'effet que sur Albane, tu n'es plus Albane, tu es moi, tu fait partie de moi et tu doit rester ici! Je ne peut être à deux endroit à la foie!"

Aussitôt que le phénix eu dit ces paroles, Albane vit par ses yeux, elle se vit tomber au sol, sans vie, mais de manière temporaire, car même dans l'esprit de Menfalm, l'appel lui parvenait...

Flora s’ébroua, calmé par le chant mélodieux d’Alizée. Ouvrant grands les yeux elle s’écria :

- Oh je suis vraiment désolé j’ai complètement perdu le contrôle mais vous comprenez mon seul enfant!

Flora laissa échapper un soupir d’âme blessé mais son regard fut attiré par la jeune fille qui semblait mal en point, le stress surement.

- Mademoiselle?

Voyant que la jeune fille ne lui répondait pas et semblait avoir un désaccord avec son oiseau l’ange répéta plus fort.

- Mademoiselle?

Sur ce, la jeune fille s’écroula Flora se releva d’un bond et accourut au près de la blessé.

- Oh mon dieu oh mon dieu, mais qu’est-ce que je fais?!Dit –elle essayant de se reprendre en mains. Bon Flora du caaaalme! Mademoiselle, mademoiselle m’entendez-vous répondez allez-vous bien? Mademoiselle?

Flora se pencha vers la jeune fille, elle respirait encore.

Albane entendit les question de la jeune femme par les oreilles de Menfalm. Elle devait retourner dans son corp, elle ne pouvait rester dans l'esprit de son phénix, et elle ne pouvait plus supporter cet incessant appel.

"REJOINT LA!!!"

"Mendfalm, laisse moi partir! Tu ne peus pas me retenir de force!"

Le phénix poussa un soupir, le simple fait d'attirer l'esprit d'Albane dans le sien lui avait demander trop d'energie, et même en lui, l'appelle magique lui parvenait. Il laissa donc la jeune fille reprendre possetion de son corp, avec la supplication de résister à l'appel et de ne pas lui céder.

Albane se retrouva soudain dans son corp, se redressant d'un coup et poussant un cris. Sans même répondre à le femme en ceinte, elle se leva et fit à nouveau trois pas vers la porte. Puis elle s'immobilisa et se prit la tête entre les mains. Elle devait résister, rester dans la pièce et ne pas rejoindre Aroma.

-Je n'en peut plus, aider moi je vais craquer...

Plus qu'un appel à l'aide, c'était une suplication, un cris de la dernière chance.

-Je ne doit pas la rejoindre, aidez-moi!!!

L'ex-assassin tomba à genoux, son phénix tentait en vain et tant bien que mal de protéger et d'aider Albane, mais sans succès...

Rejoindre qui? non mais cette fille était incompréhensible, Flora essaya tout de même la technique de faire comme s’il n’y avait aucun problème, ça ne marchait pas tout le temps mais mieux valait essayer.

-Alors ne la rejoignez pas, c’est tout, au fait pourriez-vous m’aider, j’ai un petit truc qui me chicote et comme vous semblez être une fille extrêmement instruite pourriez-vous me dire d’où vienne ses divinités? Il me semble que cette réalité m’échappe, demanda-t-elle d’un ton calme du genre discussion au coin du feu.

Elle saisit fermement les deux poignets de la jeune femme sans toute fois l’opprimer pour ne pas qu’elle se sente menacer et la mena jusqu’au spacieux fauteuil qui trônait fièrement au milieu de tous ces lits. Flora s’accroupit devant la fille à l’air perdu posa ses mains sur ses genoux s’assurant ainsi qu’elle ne pourrait se lever sans avoir à la jeter carrément par terre.

-À mon grand malheur ma mère n’a crut bon de m’éclairé sur ces dieux mythiques. Parlez-m’en!

Et elle resta là avec ses grands yeux curieux espérant qu’on pourrait enfin l’éclairer sur des choses qui lui furent flous bien trop longtemps. Secrètement, elle espérait que cet élan de sincérité désintéresserait la jeune victime de l’emprise que semblait lui faire subire la maléfique déesse.

Albane ne savait plus ce qu'elle faisait, ne se contrôlait plus d'une seconde à l'autre. Elle se redressa brusquement, faisant ainsi tombé la jeune femme, avant de la rattraper de justesse avant que celle-ci ne touche le sol et ne reçoive de choques.
Menfalm vint s'interposer entre sa compagne de lien et l'autre être. Devant un court instant de lucidité, Albane lança:

-Il ne faut pas que je la rejoigne, attacher moi, ou retenez moi par n'importe quel autre moyens, mais je ne doit pas y aller! Aller voire Elo elle vous expliquerat!

Puis elle tomba de nouveau au sol, la tête entre les mains, marmonnant pour chasser les voix de sa tête sans y parvenir.

-Laisser moi laisser moi laisser moi...