Errance solitaire

Albane se promenait seule. Elle avait cherchée Elo partout mais elle ne l'avait trouvée nul part. Souriante, elle se rappella les nombreuse fois où elle avait cherché sa seurre d'arme et que celle-ci ne s'était montrée que le moment où elle l'avait voulut et là où on pouvait s'y attendre le moin.
Résigné, elle errait désormait dans les jardins. Depuis qu'elle était arrivé dans l'académie, c'est à dire pas longtemps, la végétation rare dans les couloirs et les différentes pièces était l'une des choses qui lui manquait le plus. Après tout, Elo viendrait à elle plus facilement qu'elle même ne l'aurait trouvée...

Elo avait sentie que sa mère allait bientot se manifeter de nouveaux. Elle se dirigea donc rapidement dans un endroit assez peu fréquenté. Les jardins étaient l'endroit idéal. Alors qu'elle avançait sans vraiment regarder ce qu'il y avait devant elle, elle faillit percuter de plein fouet Albane. Elle fit de grands yeux ronds.

- Oh ! Tu es là ! Alors pas trop perdue dans l'académie ? J'espère que tu n'est plus trop fatiguée.

-Non, au début, j'ai dormit comme un Jabi (créature réputée pour dormir les 120% de son temps). Et mon éducation pour le moin spéciale a fait que je me repose très vite. Toi par contre, tu n'as pas l'air d'aller...

En même temps qu'elle parlait, Albane rappela Menfalm à elle par télépatie.

"Tu l'as trouver. Très bien j'arrive."
C'était un constat et Albane ne répondit pas.

En effet Elo n'allait pas merveilleusement bien. Elle avait très mal dormit, comme toutes les nuits elle refaisait le même cauchemar. Mais maintenant des souvenirs plus précis refaisaient surface eux aussi pendant la nuit. Elle posa un instant sa main sur son sternum.

- J'ai très mal dormit cette nuit, comme d'habitude. Et puis...regarde.

Elle écarta le col de son haut et montra la pierre en formez de larme coincée dans son sternum.

- Je te présente ma mère !

Elle se mit à rire. Pour quelqu'un de normal, ce genre de chose n'avait rien d'amusant mais pour les elfes de son clans, il y avait de quoi rire.

-Ta mère! Et elle vas aussi bien que toi je suppose...Ca en fait des chose à raconter. Et elle est là depuis combien de temps?

C'est ce moment là que choisit menfalm pour se poser sur son épaule.

"Tu me présente?"

-Ah, il faut aussi que je te présente quelqu'un: Elodorwin, je te présente Menfalm, Menfalm, je te présente Elo, ma seurre d'ame et d'arme.

"Il y a une ressemblance dans votre attitude. Dit lui que je serais ravit de faire connaissance avec son phénix"

-Voilà! Et il dit qu'il aimerais bien faire connaissance avec Brûle-Flammes.

Sur ce, ce fut au tour d'Albane d'éclater de rire.

Elodorwin garda son sourire.

- Moi aussi je suis sure qu'il serait ravit de faire ta connaissance.

Elo n'était pas sure que le phénix de sa soeur d'arme la comprenne mais qu'importe.

- Brule-Flammes ! Ramène tes plumes ! Il y a une...surprise pour toi !
- J'arrive !

En quelques secondes, il était déjà sur l'épaule d'Elo. Il fit le salut propre aux phénix a Menflam. Elo n'é"tait plus que spéctatrice.

Menfalm se tut à l'arrivée du phénix. Albane l'avait trouvé à l'état
d'oeuf et il n'avait jamais vue d'autre phénix. Or, Brûle-flamme avait
atteind sa taille adulte et le maximum de sa puissance et la garderais
longtemps. Le code des phénix voulant que les juvénils attendent que
les adultes leurs adresse la parole pour leurs parler, il attendit que
l'oiseau de feu parle le premier. Mais il devait avouer, en son fort
intérieur, que cette règle l'arrangait car il ne savait pas quoi dire.
En
attendant, Albane lui adressa des sentiments d'encouragement et posa sa
main en une douce pression amicale sur sa patte. Elle sourit à Elo.

-Il est aussi intimidée que moi quand j'ai rencontré ton père.

[color=Black]Albane
savait que ce souvenir était douloureux pour Elo, mais elle même avait
besoin d'en parler et sa soeur d'âme devait faire le deuil, son père
n'aurais pas aimé de la voire comme ça.

Brule-Flammes entama la conversation :

- Bonjour, Menflam...ravi de faire ta connaissance.

Elo sentait que le phénix n'était pas très chaleureux, comme avec la plupart des nouvellles personnes qu'il rencontrait d'ailleur.

- Oui, surtout qu'il est assez impressionnant au premier abord...enfin c'est que m'ont dit beaucoup de gens.

Elle marqua une pause, se remémorrzant quelques souvenirs de son père.

- Brules-Flammes n'est jamais très amical quand il rencontre du monde...dit à Menflam qu'il n'est pourtant pas méchant.
C'est comme mon père.

Le phénix se mit droit comme un coq, le bec en l'air, signe de fierté. Il s'envola en faisant signe à Menflam de le suivre. Elo ne s'inquiettait pas, il n'était pas méchant. Elle était sure qu'ils s'entendraient à merveille.

- Alors qu'as tu à me raconter ? Est-ce que tu te plais a Atlantis ?

Elo n'avait pas eut beaucoup de temps à consacrer à sa soeur d'arme, d'ame et de coeur. Mais, depuis qu'elle était à Atlantis, elle avait l'impression de s'être encore plus éloignée d'elle que quand elle ne la voyait pas.

Albane sentait une certaine gêne entre elle et Elo, et elle n'aimait pas ça, ni le silence qui s'était installé entre elles.
Elle pris donc sa soeur d'arme par le bras et l'entraina dans une marche rapide.

-Ma foi, rien ne se passe comme prévut. je progresse beaucoup moin vite que je ne l'espérait avant mon arrivée, je ne me suis toujours pas fait d'amis -ce qui, en soi, ne change pas vue que je n'en ai jamais eu qui ont survécue à notre relation, sauf toi bien sur qui est ma seule véritable amie pour l'instant-, mais crise sont de plus en plus nombreuses -même si je n'est encore tué personne- et comble de tout, j'ai retrouvé ma soeur d'âme que je n'avait pas revut depuis très très longtemps, et elle ne trouve pas plus de temps à m'accorder que si je faisait partie de sont linge sal. Bref, la routine,,ni mieu ni moin bien que d'habitude.

Albane avait dit tout ça d'un ton léger et moqueur, ce qui était très trompeur de sa part car elle était loin de ne pa s'en soucier. Mais son passé lui avait appris à dévelloper dd remarquable dont de comédie pour tromper ses victimes et rare étaient les personne qui pouvait remarqué quand elle faisait la comédie.
Elle savait que ses paroles devaient être dures pour Elo, mais c'était la le but en partie, non pas blesser, mais faire réagir, et elle faisait confiance à sa soeur d'ame pour les supporter. Appret tout, le propre de l'amitié n'était-il pas unpeu de pouvoir tout dire?

Elo savait bien qu'Albane lui en voulait et ses dernières paroles les lui avait confirmé. Elle resta de marbre comme à son habitude, tournant et retournant ces derniers mots dans sa tête. Alabane avait vécue des moments bien pires que maintenant.

- Ecoute, ma vie est totalement différente ici que dans le clan. Et beaucoup plus riches en rencontres aussi. J'ai même perdue un peu la main...

Elle repensa aux derniers combats qu'elle avait eut ces derniers temps, rien de très passionnant.

- Je suis sure que tu trouveras du monde. Pour ma part, j'ai mit pas mal de temps à m'intégrer et maintenant que je me suis fait des amis...

L'image de Nila lui revint, et sa trahison, jamais elle ne lui avait pardonné. Heureusement, elle avait d'autres amis désormais.

- Mais ici c'est le paradis ! Tu n'as vraiment rien à plaindre, et tu n'es pas à plaindre.

Elo comprenait mal qu'Albane se plaigne alors qu'ici était un paradis comparé à sa vie d'avant.

Albane sentit le manque de compréhension de la part de son amie. Mais elle même avait parfois du mal à se comprendre, alors que pouvait-elle espérer des autre. Tant pis pour elle.

-Depuis que ton père est mort, j'a souvent rêvé de lui, j'ai l'impression qu'il cherche à me transmettre un message, mais il est trop loin, alors je m'approche, et au fure et à mesure que je le fait, il s'éloigne, alors je cours, je cours, et les rares fois où je le rattrape en fin, a peine ouvre-t-il la bouche pour me parler qu'il s'effondre, et alors, il m'apparrait comme quand il est mort. Alors je m'éffondre en larme et là, son cadavre se relève pour me dire que c'est de ma faute, que je suis responsable de sa mort, je lui répond que non, mais il insiste, il m'accuse, il dit que je l'ai trahit, qu'il n'aurait jamais dut me libérer et que même la mort serait une bénédiction comparer à tous mes crime. Sur ce, son épée apparait dans sa main par magie, et il me transperce de part en part. Alors je me réveille toujours à ce stad et je me demande pourquoi ce rêve me poursuit.

Albane se demandait si Elo était elle aussi poursuivit par des rêves. Ce n'était pas sa mort qui lui faisait peur, mais plutôt l'impression que le père d'Elo ne reposait pas en paix.

Elo se rappelait le jour où son père était mort dans les moindres détails. Elle se rappelle la bataille, le piège qui n'avait pas fonctionner. La suppériorité numérique de l'ennemi. L'abesence de nourriture. C'était une affreuse journée. Le destin avait décider qu'il meurt, il en avait été ainsi. Elo avait fait le deuil, elle n'avait plus de peine.

- Mon père ne me gêne pas, c'est ma mère qui cause des problèmes...

Elle avait comme toutes nuits, fait ce même rêve qu'elle connaissait si bien.

- Je ne vois jamais son visage. Je vois un homme, sa silhouette. Il part vers une lumière. Je me retourne et je vois ma mère qui l'appelle, je ne me rappelle jamais son nom. Elle tombe a genoux, puis elle rammassa un paquet. J'ai le tête qui tourne. Je vois une montagne, je me retourne et je vois une ville magnifique qui flotte dans l'air. Puis je sens une main sur mon épaule et j'entend ma mère me demander pardon. Et je me réveille.
Je ne sais pas à quoi ça rime, ni ton rêve ni le mien...

-Et si ces rêves étaient liés? Ca me parret bizard, et en même temps, faire des rêve de façon absetionnel n'est pas si rare que cela puisse le parêtre, n'empêche que je n'aime pas en faire, surtout que le comportement de ton père n'est pas le sien, son attitude ne lui ressemble pas, et pourtant...

Albane marqua une pose, plongée dans ses pensée, puis elle décida de mettre les sienne de cotés temporairement.

-Parle moi de ta mère. Depuis quand est-elle là et comment est-elle?

La théorie d'Albane pouvait être judicieuse.

- Deux jours après être arrivée ici, je suis allé a la pleine lune dans la clairière d'Imigèle et j'ai ouvert le paquet que le clan m'avait offert. La pierre a brillé et s'est logée dans mon sternum...

Ca avait été une sacrée nuit...la vampire, la directrice, un mystérieux loup, et Wizarg... Elo mettait tout ses efforts pour l'oublier, elle y avait réussit jusque là. Elle arrivait bien à faire abstraction de ce qui la dérangeait.

- Depuis, j'ai fais des crises où elle se manifeste, et où la pierre me brule. Puis, j'ai entendu la voix de ma mère dans ma tête, j'ai acquis le pouvoir de projection astrale pendant ses crises. Puis, maintenant je n'ai plus de douleur, je fais toujours des crises mais je fais de la projection astrale à chaque fois, et ma mère est comme une deuxième conscience. J'ai toujours sa présence en moi. Elle a même déjà pris posséssion de moi. Et puis, avant elle se plaignait dans ma tête, désormais, elle me parle.

-Ah, si ça continue comme ça, vous devriez finir par super bien vous entendre toute les deux.

Albane avait dit ça en souriant, à la foi blaguant et pensant ce qu'elle disait. Passer du temps avec Elo lui faisait dut bien.

-Et Brule-Flamme, comment l'a-t-il pris?

-Brule-Flammes, il ne l'a pas prit. Il n'y peu rien. Il ne m'a même pas posé de question. En même temps, il sent sa présence tout comme moi. Et puis, il aime la solitude en ce moment.

Elle se rendit compte, qu'en fait, elle ne le voyait plus beaucoup, ni lui ni Albane.

Les gens changent...et tu es en train de changer toi aussi...ma fille...

Elo secoua la tête. Elle se refusait à lui parler. Elle ne voulait pas. Cette femme qui prétendi être sa mère lui avait fait trop de mal.

- Elle me parle, tout le temps. Je ne suis jamais seule. Avec Brule-Flammes, je peux couper la connection mais c'est une vraie sangsue.

-Tandit que moi, je peu bloqué mes pensés à n'importe qui...

Si elle le pouvait, Albane aurait donner son pouvoir à Elo pour qu'elle puisse enfin avoir un peu de tranquilité, mais c'était impossible...

- Oh, je suis sure que tu ne pourrais pas. Tu ne comprends pas, elle fait partie de moi. C'est comme si une partie de mon cerveaux me parlait. Tu ne pourrait pas bloquer tes propres pensées.

Mais Elo avait abandonné. Elle s'était abandonée a la douleur, maintenant elle ne voulait pas se battre contre une partie d'elle même. Elle apprenait à vivre avec. Cela ne donait pas que des inconvénients.

Albane devinait en partie les pensés de sa soeur.

-Ma foi, moi, quand j'ai perdut mon bras et qu'on me la remplaçé par ce truc métallique, elle employa un ton à la foie affectueux et moqueur, j'ai mis du temps à l'accepter. Et puis la vie à continuée, et je me suis rendut compte que ce que je prenait au début pour un endicape s'est révélé utile d'une certaine maniere...

Elle sourit à Elo. Certe, le cas était différent, mais il y avait des similitudes tout de même.