Visite promise

Kea se baladait tranquillement dans la ville lorsqu'il se souvint s'être promis d'aller dire bonjour à Romanaëlle, dès qu'il le pourrait. Hors, cet instant était propice pour cela.
Kea chercha son chemin, sans y parvenir, puis fini par demander sa route, pour enfin arrivé au café.
Le semi elfe poussa la vieille porte de chêne massif et entra doucement. Il prit le temps d'admirer la décoration, très peu habitué à en voir de tel, Kea fut surpris. Mais il aimait beacoup les fauteuils rouge.
Il s'avança au milieu de la pièce, et chercha Romanaëlle du regard.

Ce jour là, il faisait frais, cependant, le soleil brillait intensément dans le ciel. C’était un froid d’automne, chaud au soleil, mais glacial à l’ombre. Falbala avait fait un feu dans le petit poêle à bois en fonte qui trônait au coin du café. Une douce chaleur régnait maintenant dans la pièce. Quelques clients étaient attablés ici et là. Une ou deux personnes lisaient calmement un des nombreux romans que Falbala avait mis à leur disposition.

La propriétaire était tranquillement accotée au comptoir, en train d'essuyer des verres, lorsque le semi-elfe entra. Elle ne l’avait jamais vu par ici et se dit que se devait sûrement être un nouvel élève de l’école. Il chercha quelqu’un des yeux. Sûrement Romanaëlle, pensa-t-elle. Son employée ne cessait pas de se faire de nouveaux amis un peu partout, entre deux aventures.

Falbala entrouvrît la porte de la cuisine et dit à Romanaëlle que quelqu’un voulait la voir. Celle-ci, qui était les deux mains dans la pâte de pain à la pistache, les essuya et s’empressa de venir voir son ami.

Romanaëlle pestait au cuisine. Elle essayait de pétrir une pâte pour en faire un tarte au fruits mais en était tout a fait incapable. Elle s'était assise sur un tabouret et regardait d'un air boudeur cette foutue pâte qui ne voulait pas l'aider. Puis, elle entendit des pas s'approchant de la cuisine. Elle se précipita sur la pâte, la travaillant de plus belle. Romanëlle ne voulait surtout pas que Falbala croit qu'elle était une fénéante. En entendant Falbala entrer, Romanaëlle releva la tête. Quelle ne fut pas sa joie de savoir qu'il y avait quelqu'un pour elle, la sauvant de sa funeste besogne. Elle déclara donc timidement à Falbala qu'elle n'en aurait pas pour très longtemps et sorti rencontrer son visiteur. Elle s'essuya rapidement les mains sur son tablier, sans toutefois réussir à faire partir toute la farine de ses petites mains.

Pendant les quelques pas la séparant du restaurant, elle se demanda vainement qui pouvait venir la visiter. Romanaëlle fut tout à fait ravie de voir Kea se présenter, elle avait peur de ne jamais le revoir car elle semblait lui avoir déplu à l'école. Elle s'approcha donc du charmant jeune homme et le salua:

- Bonjour Kea! Quelle agréable surprise! Je ne m'attendais pas à te voir si tôt! Tu veux quelque chose à boire ou à manger? Je te l'offre volontier. Tu peux t'assoir si tu en as le temps!

Romanaëlle lui désigna une table près du poêle, qui envoyait une agréable chaleur dans toute la pièce. Elle attendit patiemment la réponse de Kea, en espérant de tout coeur qu'il voudrait bien s'arrêter un peu.( Elle ne souhaitait surtout pas retourner à sa pâte malcommode)

Kea attendit quelques instants puis Romanaëlle apparut.

Biensûr, je prendrais volontier quelque chose. Euh, c'est que je ne connais pas grand chose, ou peut être que je connais, mais enfin j'ai oublié encore ! enfin, je sais pas si tu comprends

Kea n'était pas sûr que Romanaëlle puisse le comprendre, peut-être avait elle déjà été amnésique, mais sans doute pas a répétition.

Il allat s'installer pret du poele qui répandait une douce chaleur

En entendant la réponse de Kea, Romanaëlle fut surprise. Elle mit un petit moment avant de réaliser ce qu'il voulait dire. Puis, cela lui vint clairement en tête lorsqu'elle se rapela sa mésaventure dans la forêt, où elle avait oublié jusqu'à son nom.

-Ah oui je comprends! Enfin... Ça t'arrive souvent? Moi ça m'est arrivé une fois. Je ne me rapellais de rien. Absolument rien. C'est comme si ma tête était un vide total.

Comme elle craignait d'aborder un sujet délicat pour Kea, elle aborda la question de la nourriture à servir.

-Bon, pour ton repas, j'ai une idée. Je vais t'apporter une petite part de chaque déssert et un petit verre de chacun de mes breuvages préférés. Comme ça, tu pourras choisir ce que tu préfères! Qu'en penses-tu?

Romanaëlle pensait à la tarte au fruits rouges, aux biscuits chocolatés sortant du four, au gâteau au fromage et chocolat, aux petites patisseries de miel et de noix, à la tarte confite aux fruits et crème patissière. Chacun de ces désserts était un pur délice et elle était sûre que Kea en trouverait sûrement un à son goût.

Kea sourit à la jeune fille.

Les amnésies, ça m'arrive continuellement, un problème de pouvoirs.

Il écouta Romanaëlle exposer son idée sur les desserts.

C'est une idée très alléchante que tu as là, mais je ne voudrais pas abuser ...

Kea se disait que peut-être que prendre un peu de tout serait sans doute abuser de la gentillesse de Romanaëlle

Romanaëlle était encore toute emballée de son idée, ravie d'aider ainsi son nouvel ami.

- Amnésie continuelle? À cause de tes pouvoirs?

Le sourire de Romanaëlle s'évanouit quelque peu après la déclaration de Kea mais revint rapidement lorsque celui déclara qu'il ne voulait pas abuser.

- Abuser? Mais voyons! Tu n'abuses aucunement, en plus si tu aimes particulièrement quelque chose, tu reviendras et nous aurons un fidèle client de plus.

Romanaëlle fit un petit clin d'oeil complice en espérant que Kea comprendrait par cela qu'elle espérait qu'il fasse de fréquente visite au café. Parfois, les journées se faisaient un peu longues lorsque Romanaëlle ne recontrait aucun client de son âge ou enclin à discuter.

- Je vais te chercher tout de suite les desserts! Tu verras, tu seras bien heureux de ne pas avoir refusé!

Romanaëlle partie d'un pas calme vers la cuisine. En y entrant, elle huma l'air et sentit la douce odeur de beignets au banane sortant du four. Elle en prit un complet et farfouilla dans la cuisne à la recherche d'autre petit délice. Elle pu dénicher, outre le beignet, un gateau au fromage et cerise, une tarte au pomme qu'elle avait elle-même cuisinée, des patisseries chocolatée fourrées à la crème fouettée et finalement une tarte que Falbala avait fait la veille et dont elle ignorait la nature. Elle en prit un minuscule morceau et le savoura. C'était un mélange audacieux de crème et de sucre et Romanaëlle la trouva délicieuse. Elle prit donc son plateau remplit de sucreries et retourna les présenter à Kea.

- Voici la commande de monsieur!

Kea n'eut pas le temps de répondre aux questions de Romanaëlle, celle ci était déjà partie en cuisines.
Elle lui ramena une multitude de gateaux, tous avaient l'air aussi bon les uns que les autres.
Et tout en se servant, il répondit aux question précédement posées.

Si tu veux savoir, mon pouvoir est celui de l'oubli, mais comme je ne le maitrise pas, il se retourne constament contre moi, d'où mes amnésies.

Kea goutta à la tarte aux pommes, elle était vraiment délicieuse, et Kea en avait rarement (enfin, au plus loin que ses souvenir le sporte) mangé une telle.
Il gouta aussi le gateau 'mystère', et les patisseries chocolatées, qui étaient vraiment excquises.

Qui est le cordon bleu qui cuisine tout ça ?

Romanaëlle fut très heureuse de l'enthousiasme de Kea devant tous les desserts.

- La plupart sont faits par Falbala! Elle a beaucoup voyagé et a appris beaucoup de choses merveilleuses! C'est vraiment une personne fascinante! Pour ma part, je cuisine surtout les tartes, celle au pomme est de moi. Pour le moment, j'ai encore beaucoup de difficulté avec les autres recettes. D'ailleurs, quand tu es arrivé, je tentais de pétrir un pâte mais je n'y suis jamais arrivée! Tu m'a sauvé de se travail ennuyant!

Elle accompagna sa dernière phrase d'une petite grimace et d'un rire.

- Un pouvoir de l'oubli, jusqu'à quel point t'a-t-il fait oublier? Lorsque tu auras appris à le contrôler à Étilac, il sera intéressant! Je suis sûre que tu sauras le maîtriser assez vite. J'ai vu beaucoup d'élèves s'améliorer en très peu de temps!

Elle regarda un peu kea manger avec apétit, satisfaite de son idée.

-Et puis Kea, lequel est ton préféré?

Kea savoura encore quelques instants les patisseries.

Je ne suis pas si sûre que ça de m'améliorer vite, car si j'oubli, je devrais tout recommenecr ...
jusqu'où mon pouvoir m'a fait oublier ? jusqu'à ne plus me souvenir de mon nom. si je sais que je m'apelle Kea, c'est à cause de cette gourmette

Il montra à Romanaëlle une gourmette en argent qu'il portait au poignet droit, les mots qui y étaient écrit était quasiment illisible, on distingait juste trois lettres K-E-A.
Le garçon n'était même pas sûr que ce bijoux lui appartienne, mais s'il n'avait plus de souvenir, ce nom lui pouvait subsiter. C'est à partir de là qu'il s'est fait apeller Kea.

Le semi elfe réfléchis un instant à propos des gâteaux

Je pense que mes préférés sont les patisseries au chocolat et à la crème fouétée. Mais la tarte était très bonne aussi

Kea esquissa un sourire lorsque Romanaëlle lui parla de pétrire une pâte.

Je crois bien que pétrire est une des seules choses que kje sache faire, avant de venir à Etilac, et avant ma dernière amnésie, je l'ai fait, je ne me souvient plus où mais je l'ai appris

Romanaëlle fut navrée pour Kea.

- Mais s'il y a quelqu'un pour toujours tout de rappeler? D'ailleurs, comment se fait-il que personne n'a pu te rappeler qui tu étais? S'il y avait quelqu'un avec toi qui serait comme... hmm... ton chaperon?

Romanaëlle fit à nouveau un grand sourire à Kea, ravie que celui-ci se confie à elle. Elle regarda un peu le bijou de Kea et fut triste pour lui de savoir que c'était la seule chose qui pouvait lui rappeler quelque chose.

- Les éclairs au chocolat sont tes préférées? D'accord, je vais m'en souvenir et comme ça je t'en servirai quand tu viendras! Alors tu as appris à pétrir une pâte, tu pourras venir m'aider avec la mienne!

Romanaëlle rit gentiment.

Je n'ai jamais eu personne avec oi, j'était trop différent pour avoir quelqu'un, et je suis tout seul depuis vraiment très longtemps, donc j'ai vraiment perdu beaucoup de souvenir

Il regarda sa gourmette en se demandant quel pouvait bien être les autres lettres, illisibles, celles qui lui cachait quelque chose. Trois letre parmis plusieurs mots, ce n'est pas suffisant pour construire quelque chose.
Kea essaya d'oublier ça, et de se concentrer sur sa discussion avec la jeunne et jolie jeune fille.


Ce sera pour moi un plaisir de t'aider avec la^pâte qui t'ennuie.

Romanaëlle écouta patiemment Kea. Elle se trouvait de plus en plus chanceuse, elle qui avait eu un père aimant et attentionné.

- Maintenant Kea, tu n'es plus seul! Tu as déjà rencontré d'autres élèves! Il y a Yuthiana, Tïma et... moi! À partir de maintenant, je vais tout faire pour que tu n'oublies plus rien!

Pourtant, quelque chose restait flou pour Romanaëlle. Pourquoi Kea disait-il qu'il était différent? Celui-ci semblait pourtant bien gentil, assez joli et seul son pouvoir ne pouvait sûrement pas le rendre si différent.

-Mais... en quoi es-tu si différent? Simplement à cause de ton pouvoir? Je te trouve pourtant bien normal come garçon jusqu'à maintenant, aimable et charmant!

Romanaëlle remarqua le bref coup d'oeil de Kea à sa gourmette et remarqua que certaines autres lettres étaient illisibles. Pour lui, ça devait être tellement intrigant que d'avoir en sa possession une réponse qu'il ne pouvait déchiffrer. Romanaëlle espérait vraiment de tout coeur que Kea retrouve un jour ses véritables origines, son histoire.

- Tu veux quelque chose d'autre à manger?

Un léger sourire flottait sur les lèvres roses du jeune homme. Il remercia chaleureusement Romanaëlle pour ses encouragements.
Mais ce petit courire disparut rapidement.

Tu sais, ce 'petit soucis' de pouvoir peut suffir à être différent. Peut-être qu'ici les gens comprennent les différences, mais aps là d'où je viens, enfin là où je suis passé. La vie est dur avec les autre quand on n'a ni passé ni souvenir ni nom ...

Il lança un dernier regard à sa gourmette, puis la fit glisser, pour ne plus voir le nom.
Et repporta son attention sur la jeune fille

Non merci je ne veux plus rien, c'était très appétissant

Romanaëlle fut attristée par ce que Kea avait dit. Il était vrai que les gens jugeaient rapidement, ça aussi elle l'avait malheureusement appris à Atlantis. Au moins, plusieurs personnes d'Atlantis étaients très ouvertes d'esprit puisque chacune d'entre elle avait connu des souffrances plus jeunes. En fait, Romanaëlle se disait qu'il était dommage justement qu'à peu près aucune personne avec un passé joyeux et calme ne fut présent dans la ville.

- Tu sais Kea, maintenant que tu es ici, tu seras pour nous Kea et je n'ai pas besoin de plus... Il est évident que tout le monde aurait envie de connaître son passé mais parfois il vaut mieux vivre le moment présent. D'ailleurs, beaucoup de personnes à Atlantis aimeraient mieux ne pas se rappeler de leur passé. Je ne dis pas que d'avoir des amnésies fréquentes c'est bien, au contraire, mais je crois que maintenant que tu es ici, en santé et apprécié, tu pourras sûrement être heureux.

Romanaëlle avait hésité à chacun de ses mots, ne sachant comment exprimer sa pensée à Kea. Elle ne voulait pas du tout le blesser et avait beaucoup de difficulté à s'expliquer. Au moins, elle se doutait que Kea comprendrait qu'elle ne faisait pas ça pour être méchante mais elle regretta tout de même ses propos car elle se demandait vraiment si elle aurait survécu sans connaître son père. Romanaëlle hésita un peu avant de demander à Kea:

- Et si on allait voir cette pâte?

Celui ci n'était pas des plus agréables, certes maintenant il avait des amis, mais pour combien de temps. quand le laisseraient ils tomber ? comme toujours, une fois avoir fait connaissance ?
Kea saisit l'opportunité de changer de sujet.
Il se leva nonchalement du siège en cuir rouge, se donnant un petit air étrange et charmant, fit un salut théatrale devant Romanaëlle.

Indiquez moi, gente demoiselle, où se trouve la pâte à occir pour son mauvaise entendement avec vous ?

Kea attendit la réponse de Romanaëlle, ne la voyant pas venir (la réponse), il se mit à genoux devant la jeune fille, et lui pris une main.

Nenni, ma demoiselle dite moi, et j'accourerais à votre secours.

Kea lui fit un baise main, sa peau était douce et chaude. Puis prenant conscience de son atittude saugrenue, il se releva rapidement.

Excuse moi, dit il complètement gêné et se passantr la main dans les cheveux, Ca m'arrive des fois.

*et ca fait parti des choses qui me rendent si différent*

En voyant la scène de Kea, Romanaëlle fut prise d'un fou rire intense. Elle cessa quelque peu de rire lorsque Kea lui fit un baise main, pour laisser place à un rougissement. Mais elle trouva tout de même la scène très amusante et n'en voulait pas le moins du monde à Kea, elle le trouvait d'ailleurs encore plus mignon lorsqu'il se sentait embarassé.

- Ah mon preux chevalier! J'attendais depuis des lunes quelqu'un de votre genre, galant et près à tout faire pour aider les demoiselles desespérée viennent à mon secours. Vous savez, les pâtes ne sont plus ce qu'elles étaients, elles cachent souvent de vilains pièges!

Puis, Romanaëlle se remit à rire, d'un rire propre aux fées lilliputiennes.

- Venez vite, mais soyez prudent, cette pâte pourrait vous sauter au visage au moment où vous vous y attendez le moins!

Elle prit Kea par la main et l'entraîna à sa suite dans la cuisine.

Kea fut ravi de voir que Romanaëlle entrait dans son jeu, et ne le prenait pas pour quelqu'un d'incroyablement stupide.

Elle lui prit la main, s'était la première à le faire, il avait rarement de contact avec les autres, et d'ailleurs il trouvait ceci bien dommage. La peau chaude de Romanaëlle éait très agréable.

Il la suivit avec plaisir jusqu'à la cuisine, où se trouvait la méchante pâte.
Pâte à quoi au fait ? à pain ? qu'importe tant qu'il venait au secours de la belle en détresse.

Romanaëlle entra à toute vitesse dans la cuisine et se retourna vers Kea en pointant la pâte en lui déclarant:

-La voici la vilaine! Tu vois son air mesquin et dangereux?

Puis elle réalisa que la pâte qu'elle pointait était en faite disparue.

- Mon Dieu! L'heure est plus que grave! La pâte a disparue.

Romanaëlle s'accrocha au cou de Kea en jouant le rôle de la demoiselle totalement effrayée. Puis, en reniflant, elle sentit l'odeur d'une délicieuse tarte au pacane.

- Attends un instant, je crois que je sais où elle est. Mais j'ai bien trop peur pour m'approcher. Je crois que la pâte s'est transformée en une maginfique tarte aux pacanes! Fait tout de même attention, ça pourrait être un subterfuge!

Kea, en vaillant chevalier, s'approche de la malicieuse tarte.

hunhun, je vois cette maraude ! elle s'est en effet transformée en tarte.

Kea ne montra pas ce qu'il pensait mais :

*c'est quoi les pacanes ?*

Il retourna vers Romanaëlle et la saisit par la taille, pour la ramener vers lui.
Leurs visages étaient vraiment très près, celui de Romanaëlle était si délicat ...

N'ayez pas peur jolie demoiselle, le danger est passé., lui souffla t il tout doucement.

Kea lui prit la main et tira la jeune fille vers la méchante tarte.

Falbala discutait tranquillement avec Erwin lorsqu’une agréable odeur venant de la cuisine pénétra dans ses narines. Elle sut tout de suite que sa délicieuse tarte aux pacanes devait être cuite juste à point. Une agréable odeur se dégageait maintenant dans tout le café. Falbala se dit que cela ajoutait encore une petit plus à la douce ambiance qui régnait dans le café en cette froide journée d’automne. Le poêle à bois était vraiment une excellente idée, il émanait toujours une chaleur bienveillante et rendait l’atmosphère… romantique.

C’est ainsi que Falbala s’empressa de se rendre à la cuisine. Elle ouvrit la porte à battant et resta stupéfaite à la vue de la scène qui se déroulait là. Romanaëlle était en compagnie de son ami dans une position assez étrange pour quelqu’un qui était sensé pétrir une pâte. Falbala trouvait vraiment la situation hilarante. L’ange semblait rouge comme une tomate et le jeune homme très très gêné. La propriétaire du café les trouvait vraiment mignons tous les deux. Cependant, après quelques secondes à les observer bêtement, elle se dit qu’il préférerait peut-être être seul. Elle s’empressa de retourner voir Erwin, oubliant du même coup sa tarte aux pacanes.

En se sentant attirée par la taille vers Kea, Romanaëlle rougit jusqu'aux oreilles, tout en appréciant la situation.

- Merci, oh mon beau chevalier! Cette tarte maléfique m'effrayait tant, mais maintenant, je suis hors de danger!

Romanaëlle plongea son regard dans les yeux gris vert de Kea, le trouvant encore plus beau en le voyant de plus près... Puis, elle entendit une porte s'ouvrir et vu Falbala entrer dans la cuisine. La scène devait paraître plutôt étrange pour Falbala, Romanaëlle n'étant pas sensée agir de cette manière avec les clients. Romanaëlle se sentit rougir une fois de plus, tout cela commençait à devenir une habitude. Elle fut soulagée de voir Falbala s'en aller mais elle resta un moment mal à l'aise. Elle se retourna à nouveau vers Kea, l'ambiance romantique quelque peu évanouie...

- Et si on dégustait cette tarte qui nous a causé autant de soucis?

Kea n'entendit même pas Falbala entrer et repartir de la pièce tellement il était hypnotisé par les yeux bleu océan de Romanaëlle. Celle ci semblait dans le même état que lui.
Bien qu'apparement elle était sortit de sa torpeur plus rapidement
Il fut tiré de sa contemplation lorsque celle ci parla de la tarte au fumet déliceux et tentant.

Pourquoi pas ...

Kea dessera son étreinte sur la taille de la semi-fée. Pour la laissée libre de mouvement.

elle sent rudement bon...

En disant cela, il pensait autant à Romanaëlle qu'à la tarte, même si les aparence faisait pencher pour la deuxième solution, la première était plus véridique

Romanaëlle était vraiment déçue de devoir s'éloigner de Kea et de quitter le regard envoûtant de ses splendides yeux. En entendant la phrase de Kea, Romanaëlle tenta une petite plaisanterie:

- C'est la tarte ou moi qui sent bon?

Puis elle fit un petit clin d'oeil complice à Kea et s'approcha de la tarte qu'elle sépara en deux uniques morceaux.

- Les pacanes sont les noix les plus délicieuses que l'ont peut trouver! Goûte moi ça!
Elle lui donna délicatement une bouchée de la tarte aux pacanes.

- J'espère que l'esprit de la pâte n'hante plus la tarte, ou celle-ci tentera tout probablement de t'étouffer.

Elle lui fit un sourire radieux, en replongeant ses yeux dans ceux de son galant chevalier.

[pacannes, ce serait pas les noix de pécans ?]

Kea fit mine de réfléchir sur la réfléxion de Romanaëlle sur le parfum.

A toi de choisir ...

Il lui renvoya un clin d'oeil, puis rearda la jeunne fille couper la tarte avec dextérité.
Elle lui en donna un morceau. Elle était vraiment super bonne, tout les arömes lui plaisait, et lui fait frémir le palet.
Mais lorsque Kea croisa le regard de Romanaëlle, ce n'est pas son palet qui frémit, mais lui tout entier.
Cette fille avait un regard captivant.

[ Au québec, on dit pacane, mais je crois bien que c'est la même chose ]

Romanaëlle remarqua le frisson de Kea et frissonna à son tour. Il était vraiment très beau, avec ses cheveux bruns et ses yeux gris vert. Elle se rapprocha quelque peu de Kea et lui souffla à l'oreille:

- Je suis tellement heureuse de t'avoir rencontré Kea! Avec toi, j'ai l'impression d'être différente et de ne plus avoir besoin de faire toutes mes plaisanteries mesquines de fées, comme j'en avais l'habitude autrefois.

Elle déposa un petit baiser sur sa joue et s'éloigna de lui avant de prendre une bouchée de la succulente tarte aux pacanes.

- Dis, tu sais qu'il y a un bal en ce moment? On pourrait y aller ensemble?

Romanaëlle était vraiment inquiète et craignait que Kea refuse son invitation.

Kea ne remarqua pas le frisson de Romanaëlle, d'ailleurs il ne remarquais rien d'autre que ces yeux.
Il s'était noyé dans l'océan bleu qu'ils formaient.

Kea frissonna à nouveau lorsqu'elle lui souffla quelques mots à l'oreille. Et il rougit fortement lorsque celle ci lui fit une bise.

Un bal ? je n'en ai pas beaucoup entendu parlé. Mais je serai enchanté de t'y accompagner.

Romanaëlle se retint pour ne pas sauter de joie d'avoir trouver un partenaire pour le bal, et, au lieu de sauter de joie, elle sauta au cou de Kea en lui disant:

- Parfait, alors on se verra là-bas! Il parait que ce sera un bal grandiose, avec d'énormes buffets et de la danse!

Puis Romanaëlle remarqua le temps qui s'était écoulé beaucoup plus vite que prévu depuis l'arrivée de Kea. Toute déconfite, elle réalisa qu'elle devrait retourner au travail car elle était au café pour travailler et non pas pour tomber en amour avec les clients, aussi adorables soient-ils.

Kea sourit à Romanaëlle, d'un sourire qu'il n'affichait que rarement, un sourire de charmeur charmé.
A vrai dire, c'était bien la première fois qu'il l'utilisait.
Une inoguration pour une fille exceptionnelle, enfin il l'espérait.

Je serai ravie d'être ton cavalier. On se retrouvera là bas ... mais je pense quej'ai déjà beaucoup abuser de ton temps, je vais m'en aller

Il déposa un baiser léger comme une plume sur la joue douce de la semi fée.

Romanaëlle fut envoûtée par le sourire de Kea, un sourire charmant comme elle en avait rarement vu.
Vraiment, Kea était un jeune homme splendide.

- Adieu, mon chevalier-à-la-pâte-maléfique, tu n'as aucunement abuser de mon temps, ce fut un total plaisir!

Elle sentit le doux baiser sur sa joue et regarda Kea partir, à regret. Jamais elle ne s'était sentie ainsi auparavant,
elle était un peu étourdie mais surtout extrêmement heureuse.

Kea sortit du café, le coeur léger.
Il se sentait si petit et à la fois si grand.

*Une chose estsûr, je reviendrai souvent ici !*

Et il partit joyeux et léger jusqu'à Etilac.

Romanaëlle soupira en regardant partir Kea. Elle avait déjà hâte de le revoir, sans pouvoir cesser de penser au bal.
Puis, elle se rapella que Falbala les avait aperçue et se dit qu'au moins, celle-ci ne la réprimenderait pas car Romanaëlle venait sans doute de trouver un extrêmement fidèle client.
Du moins, elle espérait que Kea serait là souvent, elle s'ennuyait déjà de sa présence amusante. Elle murmura pour elle-même:

- À bientôt, mon prince charmant...