petite fringale

Lëoh s'assit à l'une des nombreuses tables de la cantine. Il avait une faim de loup puisqu'il n'avait pas mangé depuis son arrivée à Étilac. Il sortit de son sac de toile une bouteille de nectar pour Aliéna et pour lui-même, un morceau de pain avec du fromage. Aliéna quitta son chapeau pour se déposer près du couvercle de la bouteille qu'il avait ouverte. Il versa un peu de son contenu dans le bouchon après quoi Aliéna but goûlument du liquide sucré.

Alizée s'amusait près du buffet avec Nectar lorsqu'elle entendit quelqu'un entrer dans la cantine. Elle reconnut l'ange déchu qui l'avait aidé à trouver l'académie. Celui-ci avait toujours démontré envers elle un respect un peu froid, aussi Alizée n'avait pas vraiment appris à le connaître. Malgré le fait qu'elle se savait plus puissante que lui en termes de magie, il lui faisait un peu peur.
Nectar, lui, ne ressentait pas cette appréhension, surtout envers la belle Aliéna...Sans que sa maîtresse ne puisse le retenir, il s'envola vers Lëoh et Aliéna.
Alizée accourut après lui en lui ordonnant de revenir. Il s'arrêta soudainement, et elle continua à le gronder, avant de se rendre compte qu'elle était posée sur le chapeau de Lëoh. Elle décolla immédiatement en bafouillant des excuses inintelligibles. Reprenant contenance, elle lui adressa la parole.
-Je suis désolée de vous déranger, je crois que Nectar aimerait bien un peu de votre...Nectar.

Lëoh avait senti le poids de la fée sur son chapeau, et même s'il n'en laissait rien paraître, cela l'avait grandement amusé. Elle était si distraite!

-Tiens, vous revoilà. Il s'appelle Nectar...Elle, c'est Aliéna, dit-il en la pointant du doigt. J'espère que votre papillon aime le nectar très sucré...Au fait, pour le chapeau, ce n'est rien, je n'ai simplement pas l'habitude qu'on me prenne pour un perchoir.

Il avait dit cela d'un ton très détaché, même presqu'indifférent, mais il savait que la fée serait encore plus gênée, c'est pourquoi il lui proposa plus gentiment de partager son repas.

Emmeraude arriva à la cantine avec une faim de loup.

- paoerasses, paperasses, paperasses, murmurait-elle entre ses dents.

Quoi? Elle voulait être professeure de combat, pas remplisseuse de papiers! Combien de fois avait-elle signée dans la dernière heure?
Elle alla directement au buffet, passa un nez distraits sur les plats sachants déjà ce dont elle avait envie. Après avoir prit un grand morceau de tarte aux pommes comme dessert (pourquoi les desserts étaient-ils donc avant les plats principaux aujourd'hui?) Elle se coupa une part de tarte aux légumes. Oui, tarte et tarte, ca eut sembler redondant, que voulez-vous elle aimait les tartes. Toujours fixé sur ses pensées, elle s'assit sur la même table que Leoh et Alizée, laissant tomber son plateau rudement. Reconnaissant Alizée tout à coup, elle sortit de ses pensées, consciente de la froideur dont elle avait peut-être fait preuve en s'assoyant à leurs côté sans leur adresser la parole.

- Mademoiselle des Vents! s'exclama-t-elle, je crois avoir fait votre connaissance à une réunion du personnel! Elle se leva en tendant sa main vers celle minuscule d'Alizée.

Heureuse de se voir offrir une porte de secours à son embarrassement, Alizée prit ce qu'elle put de la main d'Emmeraude pour la serrer avec enthousiasme.
-Oui, c'est bien cela. Puis-je vous aider avec votre paperasse?demanda-t-elle avant de se rendre compte qu'elle n'avait toujours pas répondu à Lëoh. Merci beaucoup, dit-elle, mais c'est bien trop gros et trop dur pour moi! Je vais me servir dans le buffet...Il y a de la nourriture pour les liliputiens, ce doit être délicieux!
Elle se dirigea lentement vers le buffet en zigzagant dans les airs. Elle choisit une fleur de capucine et se servit un verre de jus de lierre. Alizée revint lentement vers la table en faisant attention à ne rien échapper.
Se rendant soudain compte qu'elle devait s'occuper de choses importantes, elle quitta la cantine en s'excusant auprès d'Emmeraude et de Lëoh.

Emmeraude attendit qu'Alizée soit revenue avant de répondre à sa question.

- Non, à moins que vous soyez capable de parfaitement imiter ma signature... Ce n'est rien de plus passionnant que ça!

Elle posa son regard sur le plat d'Alizée avec un sourire, elle se demandait bien quel gout pouvait avoir les fleurs! En tout cas...
Elle remarqua Leoh et se dit qu'elle devrait surement lui adresser la parole à lui aussi, elle inclina donc légerement la tête vers lui après avoir prit une bouché de sa tarte (celle aux légumes) et demanda simplement;

- Et...vous êtes?

Lëoh lui répondit avec la bouche pleine:
-Lëoh Damàri, je suis un élève. Si je ne me trompe pas, vous êtes bien Emmeraude, la professeure de combat? Et aussi une ange déchue...J'ai aidé Mademoiselle des Vents à trouver l'académie lorsqu'elle s'est enfuie de chez elle...Ou peut-être ne le saviez vous pas?Ai-je fait une gaffe?demanda-t-il, se maudissant intérieurement.
Il était parfois un peu froid, mais il s'était attaché à la petite fée.

Emmeraude avvala une autre bouchée de sa tarte aux légumes avant de répondre à Leoh.

-Oui, je suis bien la professeure de combat... ou la remplisseuse de paperasses officielle!

Elle sourit un peu ironiquement, elle se plaignait, mais elle savait que le jeu en valait la chandelle, après tout, donner des cours et remplir de papiers, ça valait bien l'hébergement et la délicieuse nouriture (elle jeta un regard à ses tartes) qu'elle avait.

- Je serais heureuse de te voir à mon cours, dit-elle simplement.

-Tout le plaisir serait pour moi...répondit-il, un peu surpris.
Ce ne fut qu'à cet instant qu'il remarqua à quel point elle était jolie. Il la dévisagea pendant un long moment, complètement perdu dans le fil de ses pensées. Il se surprit à espérer qu'ils se croisent souvent dans les couloirs d'Étilac.
Lorsqu'il retrouva sa conscience habituelle, il se rendit compte qu'il la regardait fixement.(C'est tout juste s'il n'a pas de bave qui lui pend au menton) Il détourna le regard en continuant de la regarder discrètement.

Emmeraude ne remarqua même pas le regard que Leoh portait sur elle, baucoup trop absorber dans la contemplation de sa tarte et dans le fil de ses pensées, elle lui sourit lorsqu'il lui dit qu'il se ferait un plaisir d'assister à ses cours et passa à sa tarte aux pommes sans plus voir le monde qui l'entourait, chose qu'elle fesait de plus en plus ces temps-ci, comme si elle était mieux perdue dans ses pensées. Après un moment de silence, elle redressa la tête, toisa successivement Leoh et Alizée et jouant dans sa tarte avec le bout de sa fourchette, trouvant se silence un peu gênant, elle décida de le briser.
Les paroles de Leoh lui revinrent en mémoire, ainsi il était lui aussi un ange!

- Comment êtes vous partit des cieux?

Demanda-t-elle simplement, plus pour rompre le silence que par véritable curiosité.

Lëoh soupira. Il n'aimait pas parler de sa vie antérieure. Selon lui, ce n'était que du passé, et il avait passé au-dessus comme n'importe quel obstacle.
-J'ai été chassé. On m'a faussement accusé de trahison envers les Dieux. Mon nom de famille, puisque les anges n'en ont pas, me servait de couverture lorsque je me suis mêlé aux humains. Vous?

Emmeraude haussa un sourcil, ça ne la surprenait presque pas de la part des anges d'avoir ainsi puni un innocent... C'était bien une raison pour laquelle elle était partit, ils commençaient à lui tomber sur les nerfs de temps en temps, elle n'était pas faites pour la vie d'ange... Elle était faites pour une vrai vie! Avalant une bouchée de ce qu'il lui restait de tarte aux pommes elle expliqua:

- Je... Je trouvais la vie là-bas ennuyeuse. Je voulais de l'aventure, de l'action, une vie, une vrai, parmis les humains! Alors je suis partit!

Lorsqu'elle avait finit ses phrases, son visage s'était un peu éclairé, jamais elle n'avait regretté ce choix, elle s'en félicitait un peu plus à chaque jours.
Elle passa un doigt furtif sur le médaillon qu'elle portait au cou, songeuse, si par malheur quelqu'un venait à le lui enlever...

Lëoh sourit à moitié en entendant ses paroles. Il est vrai qu'il n'y avait pas grand chose à faire là-haut! Il remarqua son geste et se demanda bien ce que pouvait représenter le pendentif pour la jeune femme.
-Ce pendentif, demanda-t-il, à quoi sert-il? Vous avez l'air de bien l'aimer...Pardonnez-moi si la question est trop indiscrète, seulement, ça m'intrigue.

Emmeraude fronça les sourcils à la question, jamais de sa vie elle n'avait dit à quiquonque (sauf à Timmy, son écureuil) l'importance du colier qu'elle portait, elle avait bien trop peur qu'un jour quelqu'un le lui enlève et le casse par rage ou par vangeance... Elle lui fit un sourire énigmatique ponctué d'un clin d'oeil.

- Peut-être te le dirais-je un jour...

Elle acheva sa tarte aux pommes en gardant le même petit aur insondable, lorsqu'elle remarqua son assiette vide et son ventre, au contraire, plein, elle poussa un petit soupir de contentement.

(HJ/ désolé...c'est un peu court...)
Lorsqu'Emmeraude lui adressa un clin d'oeil, il sentit un noeud se former dans son ventre. Il vit qu'elle avait fini son assiette et dit avec empressement:
-Peut-être... Je peux aller vous chercher d'autre tarte? Ou peut-être quelque chose à boire?
Il avait lui-même plutôt soif...il ne se demandait même pas pourquoi.

(moi aussi)

Emmeraude sourit, heureuse qu'il lui propose d'aller la resservir.

- Non merci pour la tarte, j'ai assez mangé!

Elle mit une main sur son ventre pour ponctuer ce qu'elle venait de dire et sourit, amusée.

- Par contre je serais très heureuse d'avoir quelque chose à boire, de la tisane qu'en pensez-vous? Voulez-vous que j'aille en chercher pour vous aussi?

Elle devait s'avouer à elle même qu'elle aimait bien la présence de l'élève, et boire une tisane en papotant, c'est bien agréable.

Il bafouilla une série de sons tout a fait inaudible. Se rendant compte que la professeure ne devait pas comprendre un traître mot de ce qu'il disait, Lëoh prit une grande respiration. Il ferma les yeux un instant et un sourire apparut sur ses lèvres. Il reprit d'une voix calme et posée, en prenant soin d'articuler chaque mot:
-Non merci, je vais m'en charger. Que voudriez-vous boire?

Emmeraude fixait Leoh en fronçant imperceptiblement les sourcils pendant qu'il bafouillait, essayant de saisir certains mots de ce qu'il disait, en vain. Elle sourit quand il lui offrit de la servir en boisson, bien qu'elle se rapelait avoir déjà mentionner ce qu'elle voulait, elle le redemanda.

- Je vais prendre de la tisane... camomille s'il y a.

Elle regarda le jeune homme se surprenant à aimer sa compagnie, à trouver son chapeau drôlement beau, sa voix plus mélodieuse... Mais elle n'attacha pas d'importance à ces détails et se contenta de penser à sa tisane.

Le jeune homme sourit avec un petit air entendu. Il faisait de son mieux pour ne pas laisser transparaître ses émotions, et selon lui, il y arrivait plutôt bien.
-Oui, pardonnez-moi. Vous avez bien raison, je crois que je vais aussi prendre de la tisane.
Et sur ce, il partit chercher leurs boissons. Il trouva rapidement de la tisane a la camomille. Il prit deux tasses et les remplit d'eau chaude pour ensuite y plonger les pochettes. Il revint vers Emmeraude en souriant toujours de la même manière.
-Voila. J'espère que vous l'aimez bien chaude...

Emmeraude sourit en prenant sa tasse, avant de la porter à ses lèvres, elle dit simplement:

- Merci, vous êtes un ange!

Elle avait dit ça comme ça, sans penser qu'il en était un avant en réalité... Le liquide brulnt toucha ses lèvres, et elle recula un peu la tête, elle ne s'attendait pas à une telle chaleur...
Elle passa sa main sur la tasse, la tisane, c'est de l'eau, non? Elle la refroidit pour qu'elle ai juste la bonne temperature et commença à boire de longues gorgées. entre deux d'entre elle, elle demanda simplement.

- Voulez-vous que je la refroidisse un peu?

Lëoh avait souri lorsqu'elle avait dit qu'il était un ange.

-Oui, je sais, avait-il répondu ironiquement.

Il la regardait boire sa tisane en se délectant de voir la douceur de ses mains habituées a de rudes combats. Il examinait son corps de haut en bas, en se répétant continuellement de tourner la tête, que ce n'était pas discret du tout, mais il n'y pouvait vraiment rien. Il la regarda dans les yeux avec un sourire innocent lorsqu'elle lui adressa la parole une seconde fois.
-Non merci, je l'aime très brûlante.

Aliéna vint se poser sur le rebord de son chapeau, comme pour lui rappeler sa présence. Parfois, Lëoh croyait que l'insecte était bel et bien amoureux de lui...Mais malgré cela, il adorait passer des heures a essayer de leur trouver un moyen de communication.

Emmeraude hocha la tête simplement lorsqu'il refusa son offre, puis, après quelques gorgées, son regard se posa sur Aliéna.

- Vous avez un insecte sur votre chapeau, voulez-vous que je le chasse?

Elle ne pouvait savoir qu'Aliéna était en fait l'animal de compagnie de Leoh, d'ailleurs elle avait toujours eu de la difficulté à communiquer avec les insectes, alors ils restaient un mystère pour elle.
En regardant mieu la rosalie, elle trouva qu'il s'agissait d'un bien joli spécimen, pour un insecte surtout, elle la trouvait bien interessante...

Lëoh éclata de rire. Cette fois, il avait bel et bien ressenti l'indignation de son animal de compagnie.

-Non, merci, il s'agit la d'Aliéna, une Rosalie des Alpes que j'ai trouvée quand je suis arrivé sur terre...Malheureusement, je ne peux pas communiquer avec elle, mais je dirais que vous l'avez offensée!

Il l'avait dit avec des yeux brillants d'humour. Il était en effet très rare de croiser un tel insecte, il comprenait bien pourquoi Emmeraude la regardait avec une telle fascination. Il décida de se taire au lieu de lui donner des informations sur le spécimen en question, tel un élève récitant ses notes de cours.

Emmeraude se sentit tout à coup rougir, quel bourde elle était toujours capable de commetre! Une chance au moins que Leoh avait le sens de l'humour...

- Je peux peut-être essayer de communiquer avec elle si vous voulez...

Elle doutait de sa réussite, elle avait de la difficulté à communiquer avec les animaux trop petits, n'avait jamais réussis à parler aux araignées et seulement à quelques très rare spécimens d'insectes.
Elle regarda à nouveau la rosalie en lui souriant, comme pour s'excuser de s'être ainsi méprise.

Pour toute réponse, la rosalie vint se poser près de sa main et y picora quelque poussière qui s'y était logée. Lëoh la regardait faire en souriant paisiblement.

-Je crois qu'elle ne vous en veut pas trop. Vous pourriez vraiment essayer de lui parler? Ce serait bien intéressant.

Aliéna retourna se poser sur le rebord du chapeau de son maître, pliant ses pattes sous son corps comme le ferait un chiot qui se couche dans son petit lit.

Emmeraude se concentra de son mieux, ce don de la communication avec les animaux pouvait parfois être une bénédiction, les paroles venait toute seule, comme si elle les avait toujours su, mais parfois il s'agissait d'un cauchemard, elle se sentait tout a fait incapable de dire quoi que ce soit, comme si la magie bloquait.
Elle fixa la rosalie un instant, pour se laisser imerger par la langue et commença à parler, elle parlait le rosalie des alpes mais avec un si grossier accent français que la Rosalie ne comrit rien, elle réessaya à nouveau, cette fois elle réussit assez à prononcer des mots clairement pour se faire un peu comprendre.

- Bonjour, me comprenez-vous? avait-elle dit, mais la rosalie n'avait saisit que le Bonjour et le vous.

(h.j. fais toi même les réactions de ton animal!)

Aliéna, lorsqu'elle entendit Emmeraude lui parler dans sa propre langue, quoiqu'avec un accent tout à fait incompréhensible, partit se réfugier sur la nuque de Lëoh, sous ses cheveux. Visiblement, elle ne lui avait pas vraiment pardonné, après tout...Lëoh la récupéra et la posa devant lui sur la table. Elle s'envola et revint se poser dans son cou.

-Eh bien, dit-il, je suis bien désolé, mais il semblerait qu'elle ne soit pas prête à coopérer. Essayez donc de la rassurer, je n'y arrive pas...Je ne la savais pas si gênée. Vous pourriez peut-être m'apprendre quelques mots?

Il avait dit sa dernière phrase avec un espoir à peine camouflé, mais il espérait qu'elle mette son emphase sur le compte de l'envie de communiquer avec son animal de compagnie.

Emmeraude eut l'air embeté devant la gène de la rosalie, mais elle n'insista pas plus, de toute façon, le fait de communiquer avec un insecte avait toujours été très difficile pour elle, alors après tout ça ne la déprimait pas, elle pourrait bien essayer un autre jour... Elle se surprit à cette pensée à se dire qu'elle pensait déjà à le revoir, mais bon, se dit-elle, c'était simplement pour dialoguer avec l'insecte, rien de plus... Non, rien... Pourquoi la regardez-vous avec cet air dubitatif? Je vous l'ai dit, il n'y a que le côté scientifique de la chose qui l'attirait, et baissez ce sourcil, voulez-vous bien? Quoiqu'il en soit, pour en revenir à ses moutons (ou plutôt à ses Rosalie des Alpes), elle entendit la question de Leoh et se sentit un tantinet embêté, n'ayant bien aucune idée de ce qu'elle pourrait lui dire puisque de sa vie, elle n'avait jamais vraiment essayer d'entendre ou de comprendre ce qu'elle disait lorsqu'elle parlait aux animaux, puisque après tout, elle n'vaiat qu'à les regarder, qu'à s'eimpregner d'eux pour s'exprimer tout naturellement dans leur language, quoique parfois des mots de français sortaient lorsqu'elle ne se concentrait pas assez. Bien sur elle connaissait l'écureuil sans avoir à en regarder un, mais simplement car cétait une langue qu'elle utilisait presque aussi souvent que sa langue maternelle.

- Et bien je pourrais essayer, mais en fait je ne me rapelle que rarement ce à quoi ressemble ce que je dis lorsque je m'exprime dans un autre language que le français ou l'écureuil. Ça vient... naturellement. Mais... il te suffirait de... la calmer un peu et... je te dirai ce que je vais dire et... tu n'auras qu'a t'en rappeller et à le reproduire...
Elle tendit une main vers Aliéna pour essayer de la faire revenir, mais n'ayant aucun contact visuel, elle ne pouvait réussir à parler dans son language, surtout qu'il s'agissait d'un insecte.