Romanaëlle Fâ Employée au Café chez Falbala
Nombre de messages : 574 Race : Mi Ange, Mi Fée Lilliputienne poste : Employée au Café chez Falbala pouvoirs : Contrôle la température au-dessus de sa tête et fait rire (pouvoir incontrolable) Date d'inscription : 03/09/2006
| Sujet: En route pour le journal. Sam 16 Juin 2007 - 20:02 | |
| Romanaëlle était partie un peu plus tôt de chez elle ce matin. Elle traversait la ville rapidement, dans l’espoir d’accéder le plus vite possible à sa destination. Le soleil commençait tout juste à poindre son petit nez, tant la jeune ange avait quitté son lit de bonne heure ce matin-là. Il y avait en fait plusieurs raisons à sa levée matinale. En effet, en plus d’avoir du boulot tôt le matin, la jeune fille avait été réveillée à l’aube par un sombre rêve. Elle avait en fait refait le songe du papillon, où elle était elle-même le papillon. Cette fois pourtant, au moment où la bestiole allait être engloutie par les flots, elle se retrouvait projetée en arrière, pour se retrouver sur le dos d’un humain. Cet humain portait une grande cape et une couronne et déclarait solennellement à une grande foule :
- Ils disparaîtront tous! TOUS! Aucune d’entre elles n’échappera au bûcher, soyez en sûr!
Puis, le papillon réapparaissait au milieu d’un village ravagé par les flammes, le village magique de Préfleuri où avait grandi Romanaëlle.
Bien que la petite fille ne comprenait pas tout à fait le sens exact de son rêve, elle savait qu’il voulait dire quelque chose. En fait, elle était sûre qu’elle devait informer quelqu’un de celui-ci, sûre aussi que la communauté magique était en danger.
C’est donc pour cette raison également qu’elle s’était levée de bon matin, incapable de dormir et avec une volonté puissante d’agir. Sans se poser de question, la jeune ange avait décidé de se rendre au kiosque à journaux d’un ancien client de l’auberge, Din, qui était réapparu à Atlantis depuis peu. Seul cet homme étrange saurait faire comprendre à la population de la ville le danger qui guettait les espèces magiques encore sur la Terre. La petite fille s’arrêta un peu pour souffler, épuisée par sa longue course à travers la ville. Sa maison étant à mi-chemin entre le café et le journal, elle avait dû marcher beaucoup car elle avait laissé un message à Falbala, lui indiquant de ne pas s’inquiéter d’un petit retard.
Pendant sa petite pause pour respirer, Romanaëlle regarda autour d’elle et fut effrayée par la noirceur et son esprit qui lui jouait des tours. Depuis quelques temps, il lui arrivait d’entendre crier des voix et de voir des images du ravage de son village. Secouant la tête, Romanaëlle poursuivit sa route. | |
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