Arrivée discrète

Rùmil venait de poser pied dans cette cité, semble-t-il le dernier bastion encore insouillé par l'homme...
Mais cela ne le resterait peut etre pas longtemps, qui pouvait le prédire... Toutefois aucune réponse ne put lui etre donné alors qu'il entendait son nom au niveau du bureau de l'enregistrement... Sans se presser, Rùmil commenca d'abord par lever la tête regardant l'endroit d'ou provenait le son...
En sécurité lui avait on dit. Il n'en était pas si sur. Il s'était fait avoir une fois, cela ne recommencerait pas. Il était né pour se battre, il vivrait par les armes et mourraient par elle... Sa plus grande peur? Mourir dans un lit...

Finalement, il prit la direction du bureau... Il voyait tres bien la logique de l'enregistrement. Savoir combien de gens on acceuillait, les répartir etc...
Sa décision était prise depuis longtemps, il ferait parti des gens allant et venant sur la terre.
Rester dans Atlantis? Tres peu pour lui... Il se voyait mal tenir un bar et parler avec les gens du passé et jours meilleurs.
Sans doute son coté drow qui le poussait vers le combat et le sang. On a beau etre chassé par l'homme, on a beau avoir beaucoup perdu, on n'en reste pas moins ce que l'on est...

Arrivant devant le bureau il se présenta...

"Rùmil Miollnir"

Carol s’était lever dès potron-minet se matin, il y avait de plus en plus de réfugier et il ne pouvait pas se permettre de dormir alors que les oiseaux gazouillaient depuis déjà quelques heures. Notre centaure favori chantait sous la cascade lorsqu’il prit conscience qu’il avait laissé un écriteau sur la porte la veille « le bureau d’enregistrement ouvrira une heure plus tôt demain, merci et bonne journée! ». Abrégeant sa routine matinal, Carol n’eu que le temps de se coiffer correctement, d’enfiler sa cravate et déjà il galopait vers le quartier générale. Il y arriva tout essoufflé et fut bien heureux de vois que personne ne l’attendait. C’est alors qu’il terminait de classer se formulaire que le nouveau réfugié entra.

- Bien le bonjour monsieur Miollnir, Carol T. pour vous servir. J’aurais quelques questions à poser si vous n’y voyez pas d’inconvénient afin que nous nous assurions que vos papiers soient en règle.

Il tendit un formulaire à Rùmil ou on pouvait lire :
Nom et prénom :

Race :

Famille résidente à Atlantis : oui non

Poste voulant combler : pâtissier, professeur...

Possède des enfants illégitimes à Atlantis :

S’installe avec une famille de plus de 1 enfant :

À des problèmes de santé quelconque :

À une résidence existante dans la ville :

En voyant le centaure, Rùmil ne dit rien se contentant d'approcher et de saisir le document tout en l'examinant. En effet c'était bien le bureau de rescencement... Il ne pouvait pas en douter et d'ailleur pourquoi l'aurait-il fait? Sans un mot il alla s'assoir.

Race : Drow

Famille résidente à Atlantis : non

Poste voulant combler : Messager de surface

Possède des enfants illégitimes à Atlantis : 0

S’installe avec une famille de plus de 1 enfant : non

À des problèmes de santé quelconque : non

À une résidence existante dans la ville : non

Tout en remplissant la feuille il se rendit vite compte qu'il ne possédait rien de rien...
Se levant lentement il se dirigea vers Carol une fois sa fiche remplit mais avant de la poser, il scruta de son regard percant l'ame du centaure, si jamais il avait put sonder celle ci. Finalement il posa la feuille se demandant qu'elle serait la suite des opérations...

"Et maintenant?"

A vrai dire, malgré son apparence dure et sure il ne savait pas réellement ce qu'il allait faire.

Dans la navette qu'on lui avait envoyé, elle avait abominablement stressé. Mais lors de son arrivée, elle avait failli s'évanouir, malgré le bâton qu'on lui avait prêté.
Une grande bulle d'air avait été enfouie sous l'océan Atlantique...et Atlantis s'y trouvait! Et quelle beauté! Y avait-il des membres éloignés de sa famille là-dedans? Combien y avait-il de survivants?

Sa navette s'était stoppée devant ce bureau, et voyant le panneau, elle entra, pas très rassurée. Appuyée lourdement sur son bâton, molassone, pendante, surprise par le choc de la nouvelle, ce n'était qu'un bout de chiffon sur pantoufles. En effet, elle ne portait qu'une robe usée, rapiécée... Elle vit deux êtres, dont un elle reconnut la race de centaure, qui semblait diriger ce bureau. Elle se plaça derrière la file, attendant son tour, un peu tremblante...

Carol T. prit le papier et le lut attentivement, bien, tout était en règle. Notre centaure préféré nota soigneusement ses informations dans son grand livre avant de refermer l’imposant ouvrage à reliure bourgogne et or qui était, ce jour là, habilement agencé avec les fines rayures de sa cravate. Carol releva le sourcil, il trouva ce réfugié bien peu bavard. « Baliverne » se dit-il il est vrai qu’on a bien le droit d’être un tantinet refermer lorsqu’on arrive d’un endroit tel que la terre!

- Mais vous pouvez vous diriger vers une charmante villa qui a été mis à la disposition des réfugiés, vous prendrez ensuite des mesures, si vous trouvez nécessaire, pour avoir votre propre maison. Bonne vie!

C’est alors qu’il aperçu une vielle dame au bout de la file, la pauvre peinait à tenir debout. Sa bonne âme prit le dessus sur ses principes et il l’appela afin qu’elle vienne s’assoir dans son bureau, sur le fauteuil moelleux qui lui faisait face.

- Bonjour Dame, pouvez-vous m’indiquer votre nom complet je vous pris?

Carol T. était poli certes mais aussi avait un grand sens de la justice. Ne voulant pas abandonner la pauvre femme à son sort et passé tout les réfugiés attendant. Il approcha un pouf des pieds de la vielle femme et lui tendit un verre de Crystal rempli d’eau fraiche, bien assuré qu’elle ne manquait de rien, il reprit rapidement sa place à son bureau et annonça bien fort : « Au suivant ». Une pauvre femme tenant deux jeunes enfants dans ces bras approcha. Carol eu les larmes aux yeux en entendant l’histoire de la femme qui avait à peine 29 ans. Devenue mère monoparental après que les hommes eu tué son mari, elle avait réussi à se sauver du village ou les hommes saccageait tout sur son passage. Après avoir marché des jours et des jours, un bon samaritain qui passait par là l’accueillit chez lui. Elle était repartit quelques jours après de peur d’être rattraper. Carol T. eu bien peur de laisser la femme partir en ville mais fut soulager d’apprendre que ça mère habitait à Atlantide. Il la fit escorter jusque chez elle puis passa une dizaine de réfugier avant de se tourner finalement vers la vielle femme.

- Excuser moi pour toute cette attente mais vraiment je suis débordé pourriez-vous me remplir se formulaire?

Puis il tendit une plume et de l’encre à la dame.

Race :

Famille résidente à Atlantis : oui non

Poste voulant combler : pâtissier, professeur...

Possède des enfants illégitimes à Atlantis :

S’installe avec une famille de plus de 1 enfant :

À des problèmes de santé quelconque :

À une résidence existante dans la ville :

Carol T. relut soigneusement la fiche de la dame à l’âge honorable, soulignant au passage quelques informations, en notant d’autre dans son grand cahier à la reliure noir et or. Tout semblait en ordre. Maintenant, où l’installer? Il écrit sur un petit bout de parchemin l’adresse de la maison mis à la disposition des réfugier et le tendit à Chinimala.

-Et bien Dame, tout me semble en règle. Voici la maison où vous pourrez vous rendre pour être ensuite redirigez vers une autre demeure qui sera à partir de ce moment, votre. Bonne vie!

Carol sortit pour une énième fois le registre des habitants de la ville et écrit de sa plus belle écriture le nom de la nouvelle habitante d’Atlantis.