baignade secrète /libre à tous, n'hesitez pas à venir/

Trouver des endroits pour faire des mauvais coups c'était révéler plus dur que prévu dans cette grande ville. Dans son pays, Cornélie vivait dans une énorme usine, remplie de lutins travailleurs et n'avait aucune difficulté a en trouvé un parfait à attaquer. Mais cette fois, elle avait beau chercher, les occasions pour piéger quelqu'un n'étaient pas si facile.

C'est par hasard qu'elle entendit quelqu'un chanter. Elle s'approcha et vit une centauresse en train de se baigner dans un lac. Cornélie n'avait jamais vu de centaure, encore moins de centauresse et fut très impressionnée à la vue de la jeune femme. Depuis son arrivée à Atlantis, elle avait découvert beaucoup de nouvelles choses. C'était la première fois pour Cornélie qu'elle quittait les hautes-Steppes Arctiques et Atlantis était une ville de mystère. Étonnée par ce qu'elle voyait, elle glissa sur une racine et tomba dans les feuilles, provoquant un bruissement.

Elle n'eut le temps que de se relever et de grimper à un arbre juste à côté pour éviter d'être aperçue. Elle contempla quelques secondes les papillons puis, son esprit malin lui revint. Abritée comme elle l'était par les feuilles, cet arbre était une cachette idéale. Cornélie prit donc quelques pépins de pomme, les plaça tranquillement dans sa sarbacane, et souffla afin d'envoyer quelques noyaux vers la centauresse. Puis, pour éviter d'attirer l'attention vers elle, Cornélie lança une noisette vers le lac un peu plus loin. Son but était que l'attention de la centauresse se reporte sur un point plus loin. Son esprit était maintenant tout à fait concentré sur son méfait, l'intelligence de Cornélie calculait, imaginait et créait un plan d'attaque. Pour 8 ans, ses idées étaient brillantes mais il était assez dommage qu'un tel potentiel soit utilisé à des fins de ce genre.

Cornélie se marrait bien, cachée dans son grand chêne. Elle était invisible aux yeux de la centauresse qui se démenait tant bien que mal contre les tirs de pépins de Cornélie. Puis, elle vut la jeune dame faire un geste étrange et plusieurs papillons s'envolèrent vers l'arbre où Cornélie était nichée. Elle les regarda venir à elle, un peu effrayée mais tout de même émerveillée par ces petits êtres volants multicolores. Elle cessa d'utiliser sa sarbacane (elle était d'ailleurs à cour de pépin) pour contempler les papillons.

En les voyant s'approcher de plus en plus, Cornélie se demanda si elle ne ferait pas mieux de fuir, comme elle savait si bien le faire. Elle se précipita donc au bas de l'arbre et s'élança à toute vitesse. Dans sa précipitation, Cornélie ne vit pas la branche dans son chemin et s'étala de tout son long sur le sol. Celle-ci n'était pas du genre à pleurer comme une enfant gâtée, elle ne l'avait d'ailleurs jamais fait. Notre petite gamine tenta donc de se relever mais ressentit alors une vive douleur à la jambe et en fut tout à fait incapable. Pour la première fois depuis son arrivée à Atlantis, Cornélie allait devoir se servir de son pouvoir. Cornélie se préparait à attirer la pitié...

Cornélie reprenait ses esprits, couchée par terre, lorsqu'elle se sentit lever dans les airs. Elle se débattit violemment, ses petits pieds frappant l'air. En relevant la tête, elle apperçut le visage d'une jeune fille à l'air pas très commode. Elle lança un regard à la centauresse, presqu'en espérant que celle qu'elle avait attaqué vienne la sauver. Puis, lorsqu'elle entendit la voix de l'ange déchu, un frisson parcourut la petite fille.

Elle était tellement effrayée que ses yeux s'emplirent de larmes. En sentant ses yeux se remplirent d'eau, Cornélie sentit grandir en elle une force qu'elle ne connaissait pas. La même sensation que lorsqu'elle avait découvert son premier pouvoir. La petite lutine savait que ses yeux avaient des particularités magiques et comprit que ses larmes en avaient également. Tout en sachant cela, Cornélie décida de refouler ses larmes et de ne pas tester son nouveau pouvoir sur la personne devant elle.
(Heureusement car, si elle l'avait fait, chacune de ses larmes auraient été comme des coups de poignard pour la personne en face d'elle. Étant donné qu'elle n'a pas pleuré, son pouvoir n'a eu qu'un effet très minime, probablement un léger malaise chez Sinéa...)

- Non, ça ne va pas.

Cornélie regarda Sinéa avec toute la puissance de son regard, de son pouvoir. Elle savait que, d'ici quelques secondes, Sinéa serait sous son charme et serait incapable de lui reprocher quoi que ce soit.

- Je me suis blessée à la cheville.

Cornélie fut extrêmement surprise de contaster que son pouvoir ne semblait pas avoir d'effet particulier sur la jeune femme devant elle. Pourtant, jamais auparavant celui-ci ne c'était montrer inefficace. Lorsqu'elle se fit projeter à terre, Cornélie étouffa un cri. Jamais celle-ci n'avait eut d'attention dans sa famille mais jamais non plus elle n'avait été maltraitée. La brutalité par pure méchanceté envers elle lui était inconnue. Elle avait l'habitude d'inspirer la pitié et l'admiration des autres. Grâce à son orgeuil de petite fille de 8 ans, Cornélie réussit tout de même à ne pas pleurer et à regarder Sinéa d'un oeil mauvais en lui disant:

- Oui vous m'avez fait mal.

Puis elle prit une noisette et lui envoya directement sur le nez avec son lance-noisette, passant tout à coup au mode attaque. Elle se releva tant bien que mal pour faire face de toute sa courte hauteur à la jeune femme.

[il est ou le cheval mdr]

[Luthien ne vient plus sur le site]

[merde alors]

[dommage...j'aurais pas eut le temps de te rencontrer...]

[comment ça ]