Visite surprise.

Angela ne connaissait personne. Elle décida donc de ce promener dans le quartier pour voir de nouvelle personne. Mais sa nature timide la rendait nerveuse. En visitant, elle vit une petite maison fort charmante. Angela espéra pouvoir lui parler sans trop avoir l'aire folle. Elle entra et cogna timidement à la porte. Elle était sur que la propriétaire n'avait pas entendue. Elle prit une repiration et cogna trois coup plus fort.

Timide, elle ce dit qu'elle aurait mieux fait de rester tranquilement chez elle pour finir son installation. Priant pour ne pas avoir l'air trop ridicule, elle resta là et attendit que la porte ce r'ouvre.

Romanaëlle était revenue paisiblement de sa journée de travail ce jour-là. Contrairement à ce qu’elle avait pensé à prime abord, parler avec des clients lui avait redonné le sourire, qu’elle avait perdu quelques jours plus tôt. En effet, la jeune fée, toujours souriante et vive d’esprit, avait récemment perdu une partie de sa joie en apprenant le massacre de son village, Préfleuri.

Pourtant, aujourd’hui, elle allait beaucoup mieux et sifflotait tranquillement en revenant du café. Elle avait des idées plein la tête et cherchait maintenant à aider les gens. En effet, elle voulait ouvrir une sorte de refuge dans sa maison, pour les gens démunis ou pour les élèves un peu perdus. À cause du malheur de sa communauté, elle voulait aider le plus de gens possible à avoir une vie meilleure car elle croyait fermement que chaque personne méritait le bonheur. Depuis l’événement de Préfleuri, la petite fille était devenue une femme et avait étrangement mûrit. Une aura différente volait maintenant autour d’elle. En effet, la mesquinerie qui l’habitait autrefois avait quasi totalement disparue et sa générosité avait grandi d’une manière exceptionnelle. C’est ainsi que, sous le soleil chaud de l’été d’Atlantis, elle rentrait tranquillement chez elle. Elle s’arrêta quelque seconde pour respirer les fleurs de l’avenue de la chance et en arracha une blanche au passage, en prenant garde de ne pas être aperçue. Puis, elle la déposa dans sa chevelure bleuté. Ensuite, prit le chemin de la rue de la Gargoulette, pour se retrouver dans une rue magnifique, bordée de maisons anciennes et décorées de magnifiques fleurs. Elle s’apprêtait à faire un détour par la maison d’un vieil ami lorsqu’elle vit, devant la porte de sa propre maison, une jeune demoiselle qui semblait attendre quelqu’un. Comme elle était la seule habitante du 68, rue de la Gargoulette, Romanaëlle se dirigea vers sa maison, en accélérant le pas. Elle trouvait étrange d’avoir la visite d’une étrangère, d’autant plus qu’elle n’avait encore parlé de l’idée de son refuge à personne.

En s’approchant de chez elle, elle remarqua que la jeune femme avait une magnifique chevelure rosée et avait à peu près sa taille. En la regardant, Romanaëlle estima qu’Angela devait avoir environ le même âge qu’elle, même si Romanaëlle avait l’air beaucoup plus âgée que 15 ans. En arrivant à proximité de la jeune femme, Romanaëlle déclara doucement :

-Bonjour! Je peux vous aider? Vous cherchez quelqu’un peut-être?

La jeune ange agrémenta ses paroles d’un sourire réconfortant, le genre de sourire qu’elle aimerait offrir à tous les gens malheureux.

Angela ce dit qu'elle avait vraiment l'aire folle planté debout comme une bougie. Elle soupira et ce retourna. Elle poussa un petit crit et ses yeux s'agrandirent et elle eue un hoquet de peur. Elle rougit subitement en réalisant que c'était surement la propriétaire de la maison. Elle ce calma donc et respira à fond.

Elle regarda la jeune femme qui avait à peu près la même taille qu'elle. Mais elle la trouvait un peu plus vieille qu'elle. Sans pour autant dire, qu'elle était laide. Angela la trouva jolie avec ses cheveux bleus.

-Bonjour, dit-elle timidement. Je suis nouvelle ici et j'ai vu votre maison. Elle était jolie alors j'ai pensé... Je vous dérenge ces ça? Je peux m'en aller...

Elle fit un pas de côté, elle ce fit toute petite et s'excusa de l'avoir dérengé. Elle lui jeta un regard rosée et baissa les yeux en attendant le verdict.

En voyant la réaction de la visiteuse, Romanaëlle eut un mouvement de recul, effrayée elle aussi par la frayeur de la jeune fille. Puis, devant le comique de la situation, Romanaëlle éclata d’un petit rire et s’empressa de s’excuser :

- Pardonnez-moi si je vous ai effrayée, ce n’était pas mon but. Je m’appelle Romanaëlle Fâ.

Puis, réalisant la confusion et la gêne de la jeune fille, Romanaëlle se dirigea un peu plus vers l’entrée de sa maison, et, d’un geste invitant, elle fit signe à Angela de la suivre.

- En effet, mademoiselle c’est ici ma maison. Vous ne me dérangez aucunement, je rentrais justement de travailler et je trouvais le temps un peu calme. La rue est paisible pour cette période de l’année. Habituellement, on entendrait des cris provenant de la maison d’à côté, elle abrite une marmaille de plus de 8 enfants.

En disant cela, Romanaëlle pointa du doigt une vaste maison à sa droite. Puis, désignant celle à sa gauche, elle rajouta :

- Habituellement, il y a toujours des visiteurs à cette maison, elle est à vendre, mais le propriétaire refuse constamment de céder sa maison aux acheteurs. Si vous voulez mon avis, il n’a pas du tout l’intention de la vendre mais aime bien montrer jusqu’à quel point elle est belle. Normalement, il y a plusieurs marchands ambulants qui se promènent ici et là car la rue de la gargoulette est la plus ancienne de tout Atlantis. Elle vaut le détour, soyez en sûre. Mais bon, je dois vous ennuyez avec tout ce blabla!

En fait, la jeune ange espérait faire oublier la gêne de la jeune femme en lui racontant toute sorte d’histoires, de manière à lui montrer qu’elle était aucunement importunée. Puis elle déclara à Angela :

-Que diriez-vous de vister avec moi cette rue de renom? À moins que vous préfériez entrer et manger un morceau?

Quand l'autre jeune fille recula, Angela aussi. Elle trouvait vraiment ridicule la scène et rie elle aussi. Ce qui la détendit légèrement.

-Le mien non plus. Je m'appelle Angela.

Angela s'approcha quelque peu de Romanaëlle. Elle regarda la maison de droite. S'était un peu normal, elle aussi venait d'une grande famille. Mais elle ne ce souvenait pas d'avoir fait beaucoup de bruit. La plupart du temps, les plus vieux de la famille travaillait pour les autres. Donc, ils ne ce voyaient presque jamais.

Elle regarda à gauche la maison qui était suposément à vendre. Elle était jolie mais si Angela aurait voulut l'acheter, ce qui semblait impossible vue qu'il ne la vendait pas, elle serait un peut trop grande et spacieuse. Elle voulait quelque chose de charmant et elle l'avait trouvé.

-Bien sure que non!!

La gêne d'Angela était presque partie comme une pluie d'été. Elle n'aurait sue dire pourquoi car habituellement, elle restait timide devant des gens qu'elle ne connaissaient pas. Cette fille était vraiment spécial.

-Ce qui vous plaît le mieux. Bien que j'aimerai visité mais tout est à votre choix.

Romanaëlle souriait encore, comme si son sourire était tout bonnement affiché en permanence sur son visage. À la demande d’Angela, Romanaëlle hocha la tête et s’empressa d’ajouter :

-Va pour la visite! On rentrera manger un petit quelque chose après celle-ci! Je pourrais même vous amener au café où je travaille, si cela vous intéresse. Les mets que Falbala y prépare sont plus que succulents.

Tranquillement, la jeune ange se mit à avancer, vers le bout de la rue. Celle-ci était fermée à ces deux extrémités.

-Comme vous l’avez peut-être constaté, la rue de la gargoulette est entravée au travers de plusieurs autres grandes rues d’Atlantis. Sa seule sortie se situe par la ruelle de la gargoulette, que vous avez d’ailleurs dû emprunter pour arriver jusque ici. Certains dénoncent ce danger, qu’est la rue bouchée aux extrémités mais les dirigeants d’Atlantis ont préféré ne pas toucher à ce patrimoine paisible, de peur d’attiser quelques révoltes.

Romanaëlle fit une petite pause, pour tenter de se mémoriser ce qu’elle savait au sujet de la ville d’Atlantis. En fait, elle en savait très peu, seulement les racontars de quelques clients bavards. Puis, elle regarda tranquillement Angela, trouvant quelque chose de familier à son physique. Sans s’y attarder davantage, elle interrogea la jeune dame:

-Vous disiez être nouvelle à Atlantis! Je peux vous assurer que vous allez vous y plaire. En fait, la vie y est nettement mieux que celle en surface.

Sur ces mots, le visage de Romanaëlle s’assombrit quelque peu, celle-ci repensant au destin funèbre de son village.

-Puis-je vous demandez ce qui vous a poussé à venir vivre en cet endroit?

S’arrêtant quelques instants de marcher, Romanaëlle désigna simplement du doigt une splendide fontaine, endroit central de la rue de la gargoulette. Celle-ci était faite d’or, ou d’un métal ressemblant, et l’eau semblait étinceler aux travers des remous créer par la fontaine elle-même. La fée attendit la réponse de sa compagne avant de lui expliquer ce qu’était la fontaine.

-J'adorerai! Si bien sure, sa ne vous dérenge pas. Je serai embarassé de vous dérenger.

Angela rougit timidement et suivit Romanaëlle en silence, regardant partout où elle le pouvait. Elle jeta de temps en temps Romanaëlle avec son regard bonbon. Elle était à peu près de la même taille. Seulement, elle ne semblait pas aussi timide qu'elle. Quelque chose lui rapelait familièrement quelqu'un. Elle chassa cette idée de sa tête en ce disant que s'était impossible. Elle venait d'aménager dans la ville.

Elle sortie brusquement de ses pensées et regarda Romanaëlle. Elle lui parla soudainement si sombrement. Une vague de tristesse lui atteignit, elle faillit pleurer. Une colère aussi faisait bouillir son ventre. Elle respira à fond et regarda Romanaëlle pour lui dire de ce calmer mais aucun son ne sortait aucun bruit. Elle avait l'air d'un poisson hors de l'eau. Soudain, tout s'arrêta. Elle respira normalement.

Elle regarda Romanaëlle qui ne semblait c'être apperçue de rien. Elle ferma les yeux un instant et les r'ouvrient à la question.

-Et bien, cette endroit semblait tranquille et charmante. Aussi, j'ai fait plusieur autres mais je ne trouvais pas ma place. Et vous? Depuis combien de temps habitez-vous dans la rue de la gargoulette?


Elle trouvait la question indiscrète mais elle ne la corrigea pas. Il y avait quelque chose dans cette fille qui lui disait qu'elle l'avait déjà vue quelque part.

Romanaëlle, comme précédemment, répondit à la négative face aux inquiétudes de la jeune femme devant elle :

- Ne vous inquiétez pas mademoiselle! Il me fait plaisir de vous faire connaître un peu mieux la ville! Vous voyez, je suis habituée de travailler avec le public, et je me sens toujours seule ma journée de travail terminée!

Bien que cela n’était pas toujours vrai, car, comme tout le monde, la petite ange avait elle aussi besoin de repos, il lui plaisait beaucoup de faire visiter la ville à cette nouvelle venue. Romanaëlle, absorbée par la contemplation du paysage, ne remarquât en rien la réaction d’Angela à ses émotions de colère. Ainsi, continuant comme si de rien était sa route, elle s’apprêta à expliquer l’historique de la fontaine lorsque Angela lui posa une question.

-J’habite la rue de la gargoulette depuis environ six mois. Je m’y suis installée il y a relativement peu de temps. Je suis chanceuse d’avoir pu trouver une aussi charmante demeure à vendre!

Puis, reportant son attention sur la magnifique fontaine dorée, Romanaëlle expliqua à Angela pourquoi celle-ci était aussi importante.

-Cette fontaine que vous voyez, au centre de la place, a été construite avant même que l’Atlantis ne sombre. En fait, elle était la fontaine du palais royal de la ville d’Ilïame. Cette ville était splendide, à ce que l’on raconte. Un pure bijou des montagnes. Lors de sa destruction, bien peu de choses furent préservées de la destruction sauvage des hommes. Mais cette fontaine, respirant la grandeur et la sagesse, ne fut pas détruite. Impressionnés ou effrayés par celle-ci étaient les hommes? Nul ne le sait. On dit d’ailleurs que celle-ci contiendrait l’esprit du roi de la montagne, qui s’y serait réfugié lors de la destruction de sa ville, pour préservé la grandeur d’Ilïame. Quoi qu’il en soit, cette fontaine aux Anges, comme on l’appelle dorénavant, est un lieu de culte pour de nombreux pèlerins, symbole unique, hormi la tristesse, de la destruction sauvage des humains.

Après ce discours, Romanaëlle s’arrêta et garda silence, pensant avec tristesse à la beauté que devait avoir le monde lorsque la paix y régnait. Elle soupira un peu, contenant mieux ses émotions de colère que quelques moments plus tôt. Cette fontaine, symbole de la déchéance du monde magique, signifiait bien plus que la destruction d’une simple ville. Il était le signe de la violence des humains, tout en restant la preuve qu’ils ne pouvaient pas tout détruire. En effet, si cette fontaine avait su leur tenir tête, les êtres magiques sauraient eux aussi résister. Lançant un regard à Angela, Romanaëlle remarqua une seconde fois que certains traits de la jeune fille lui semblait familiers. Ne voulant troubler le silence triste et majestueux qui s’était installé, Romanaëlle ne parla pas, regardant simplement autour d’elle. Derrière son dos se trouvait une vieille femme qui pleurait et certains adultes au regard sombre. Son récit en avait touché plus d’un.