L'Académie d'Étilac
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Perdue au coeur de la légendaire cité d'Atlantis, se trouve une école... Bienvenue à l'académie d'Étilac...
 
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 Un retour emprunt d'espoir

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Falbala Ré
Propriétaire du: Café chez Falbala
Falbala Ré


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MessageSujet: Un retour emprunt d'espoir   Un retour emprunt d'espoir EmptyMer 5 Sep 2007 - 19:05

Un petit colibri volait lentement, se laissant porter par le vent ici et là. Le hasard le porta vers l’extrémité de la cité, là où se trouvait le légendaire pont qui menait vers Atlantis. Même un être aussi petit que le colibri, aurait remarqué que quelque chose d’anormal se passait. En effet, le pont tremblait. Tel un étrange bruissement de feuilles, une légère ondulation régulière faisait vibrer les pierres magiques qui le formaient. Un bruit en sourdine retentissait sur la même cadence que les vibrations. Le colibri était curieux. Il s’approcha du pont, mais n’osait pas aller voir plus loin. Il virevolta donc aux alentours de celui-ci, avide de découvrir la cause de ce martèlement plus que singulier. Scrutant l’horizon de ses petits yeux, il aperçut au loin une masse sombre. Bien que le colibri soit un animal intelligent, son minuscule cerveau était incapable d’analyser quoi que ce soit. Il ne put donc que rester patiemment à attendre ce que pouvait bien être cela.

Soudain, un éclair de génie traversa sa cervelle de moineau. L’éclair se traduisait plutôt par une pensée, une image imprimée à jamais dans son esprit. Il voyait en fait une grande dame aux longs cheveux blonds, gentille, drôle, attentionnée. Il voyait des gentillesses qu’elle avait pu lui faire, des choses qu’elle lui disait et qu’étrangement il réussissait à comprendre. Mais d’ailleurs, où était-elle passée? Il y avait des mois qu’on ne l’avait plus revu! Le jeune oiseau se surprit même à réaliser qu’il l’avait complètement oublié! Cependant, un souvenir restait graver dans sa minuscule mémoire, celui de la jeune femme en question marchant sur ce pont, devenant un petit point, puis un minuscule petit point avant de finalement disparaître complètement. Ce pouvait-il vraiment que ce soit cette grande dame qui revienne soudain, par le même chemin qu’elle avait emprunté pour le quitter? À ces pensées, le colibri devint de plus en plus fébrile. La masse noire grossissait au loin, se rapprochant lentement. C’était énorme, bien trop gros pour une seule personne! Ou alors il s’était trompé? Cependant, le petit moineau avait la conviction que non, que pour un moment dans sa vie, il avait éprouvé une étrange sensation d’intelligence et de déduction dans son esprit. Bientôt, il devint obsédé par cette masse noire qui grossissait au loin. Plus elle s’approchait, plus l’oiseau arrivait à distinguer des formes, des couleurs.

Lorsque la masse fut visible, elle se transforma en groupe. Ce n’était donc pas un immense monstre noir qui arrivait par le pont, c’était en fait un immense groupe de gens. Immense pour le petit colibri. Lorsque le groupe ne fut plus qu’à quelques dizaines de mètres, l’oiseau commença à percevoir des sons. Ils étaient tous incompréhensibles mais l’oiseau sentait de l’enthousiasme dans ces voix, une sorte de soulagement inexplicable. Mais plus important encore, au cœur de tous ces éclats de voix, le petit colibri perçut une voix familière. Le petit colibri entendit une grande dame aux cheveux blonds parler. Une grande dame dont il comprenait les mots, la seule personne de ce monde qu’il comprenait vraiment. Il comprit alors que la grande dame si gentille était revenue. Il comprit qu’il n’aurait plus à picorer ici et là des graines. Son amie était revenue.

***

Une masse informe avançait donc au loin, cette masse était en fait un groupe de réfugiés qui arrivent à grands pas. Poum Poum Poum. Ils étaient responsables du bruit en sourdine, l’ondulation du pont était due à leurs pas. Ils ne semblaient pas fort de fatigue, ni tristes et las. Ils étaient plutôt joyeux de voir enfin cet endroit dont la dame qui se trouve au centre leur a parlé. Cette dame, vous l’aurez deviné, ce nomme Falbala Ré. Elle est partit il y a de ça trois mois. Partit à la recherche de ses amis du Sud, rencontrés lors de son grand voyage. Elle devait absolument les avertir du danger qui les menaçait s’ils restaient à vivre dans cette forêt tropicale pourtant si belle. Elle leur a raconté Atlantis. La ville, sa beauté, ses rues animées, son Académie où les jeunes pourraient apprendre. Elle a réussi. Réussi à les convaincre que le meilleur endroit pour fuir les humains était Atlantis. Ils l’ont écouté et ont décidé de se lancer à l’aventure. Le peuple sait que ce n’est pas le lieu qui forme sa culture et son intégrité mais plutôt les gens qui le composent. Les habitants ont réalisé qu’il fallait qu’ils restent ensemble, que c’est en se séparant qu’il y aurait des peines et des deuils. Bien sûr, le départ fut difficile, on dut dire adieux aux chutes, aux maisonnettes, aux mangues fraîches, à l’odeur de la forêt juste après la pluie. Mais les rires, les chansons, les histoires, tout cela était conservé. Finalement, les plus vieux du groupe espéraient seulement pouvoir se trouver une petite forêt où ils pourraient aller continuer à mener leur petite vie. Là-bas ou ici, il n’y aurait guère de différence.

C’est donc entre les multiples cris fébriles des enfants qui cheminent tout autour de Falbala, entre les regards un peu inquiets des mamans et ceux fiers et grands des papas que la fée revient dans la cité. Et quand ils aperçurent au loin les toits de la cité, elle put enfin dire la phrase qu’elle attendait tant : « Bienvenue chez vous! ». À ce moment exact, un jeune colibri vint virevolter tout autour du groupe. Des petits le regardèrent avec des yeux étonnés tandis que Falbala s’écria : « Treflé!! Mon petit! Comme je me suis ennuyé de toi! ».

***

Le colibri ne sait pas pourquoi il y a tous ces gens. Il ne sait pas d’où ils viennent, ni ce qu’ils font tous là. Mais la grande dame aux longs cheveux blonds est là alors il est content.

***

La grande dame blonde, Falbala, se retourne alors vers tous ses amis et leurs dits : « Il y a quelques formalités à remplir avant de vous laisser vous installer. Les enfants peuvent cependant aller explorer la cité!, ajouta-t-elle avec un clin d’œil. » Après un hochement de tête général des parents, les petits n’attendirent pas de se le faire dire deux fois et détalèrent dans les petites ruelles au plus vite. Que d’aventures les attendaient! Falbala fit alors signe aux plus vieux de la suivre vers le bureau d’enregistrement. Elle croisa les doigts pour qu’il n’y ait pas de file d’attente. Elle souhaitait tellement que ses amis se plaisent dans la cité! Elle leur avait décrit avec tant de passion dans les yeux, dans d’enthousiasme! Il fallait que cela fonctionne!
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