Cours d'étude des animaux fantastiques : Approcher un phénix

Gaya retourna à sa salle de classe très tôt le matin. Elle prépara son cours et amménagea la classe. Tous les bureaux étaient entassée dans le fond de la classe. Près du bureau, la fée azurée plaça une multitude de petits coussins moelleux. Et oui! Le cours ne se passerait pas assit sur une chaise à un bureau.

Deux jours plus tôt, Gaya était aller dans la forêt pour capturer des phénix communs. S'il y avait de nouveaux élèves qui avaient manqués le premier cours, ils pourraient tout de même participer à celui-ci. Gaya avait commencé à dompter les nouveaux phénix, mais ne les avait pas inspecté. Ça serait aux élèves de trouver si leur phénix était en bonne santé et/ou si leur plumage l'était.

Un peu après l'heure du déjeuner, elle revaint s'assoir à son bureau pour attendre les élèves. Les phénix étaient, très heureusement, des animaux patients, sinon, ils se seraient déjà envolés.

Typhohide prit tout sont temps le matin. Elle se promena dans l'école avant même que les oiseaux se lèvent. En repassant dans le couloir des classes un peu plus tard, elle vit Gaya amménager la salle de classe.

C'est vrai! C'est aujourd'hui le deuxième cours! Pense-t-elle.

Typhohide alla à la cantine et prit son temps pour manger, le temps ne pressait pas. Elle mangea seule. Elle se rendit à la salle de cours, son prof venait justement de finir de manger et de revenir dans sa classe.

Bon matin, Gaya, avez-vous bien dormit? dit-elle joyeusement en allant s'assoir sur un coussin. Elle vit alors les phénix sur leur perchoirs. Euh... puis-je appeller mon phénix?

Gaya sourit à Typhohide.

Oui, j'ai très bien dormi. Merci. Dit-elle de sa voix très douce.

Elle continua de ranger toute la paperasse qui était sur son bureau. Elle rangeait ce qui restait de sortit quand l'hybride demanda si elle pouvait appeller son phénix.

Non, je suis désolée... Tu sais si ton phénix est malade ou non puisqu'il sait parler. Ceux-ci sont sauvages et je ne sais pas s'ils sont malades. C'est pour cette raison que ton hpénix ne peut assister à ce cours.

Elle lui fit signe qu'elle pouvait s'assoir.

Xiana marchait lentement dans les couloirs. N'étant pas très pressée vu l'heure. Elle se rendit à la salle du cours d'étude des animaux fantastiques. En arrivant sur le seuil de la porte, la fée-démone ne savait pas si elle pouvait entrer. Elle cogna alors sur le bord de la porte.

Excusez-moi... commença-t-elle. Est-ce que je dérange?

L'hybride ne savait pas si elle pouvait participer au cours ou si le cours était individuel. Elle attendit la réponse en se tenant droite, au bord de la porte.

Typhohide regarda Xiana sur le bord de la porte, pas la peine de lui faire la tête puisqu'elle s'entendaient mieux, maintenant. Elle fit un sourir à Gaya et rammena son regard sur Xiana.

Juste au cas où tu te pose la question, ce cours n'est individuel. Je suis seulement la seule arrivée.

Typhohide retourna dans ses pensés, déçu de ne pas pouvoir ammener son phoenix au cours, car elle était toujours avec lui depuis qu'ils se connaîssaient. Elle se mit à jouer dans ses cheveux, attendant une suite.

Gaya regarda la nouvelle arrivé.

Non, bien sûr que tu ne dérrange pas! Aller, entre, installe-toi!

Gaya continua de parler avec ses deux élèves en attendant les autres, mais personne n'arriva. Elle décida donc de commencer le cours. Gaya claqua des doigts et les phénix semi dressés volèrent jusque dans la remise. Il ne restait que deux phénix.

Bon, commençons. Pour approcher un phénix commun, vous devez le laisser venir à vous en vous tenant immobile devant lui. Pour accroître vos chances, tenez une petite souris blanche dans la main du bras sur lequel vous voulez qu’il se pose.

Gaya sortit d'un petit sac de toile deux sourit blanches déjà morte. Les deux phénix commençaient à s'agiter en sentant l'odeur de leur repas. La fée donna une sourit à chacune de ses élèves. Puis, les laissa faire seules.

Typhohide fit une grimace au contacte de la souris. Elle la mit dans sa main droite et tendit le bras vers l'avant. Un phoenix totalement rouge avec quelques plumes seulement de d'autres couleurs vint à elle. Elle comprit immédiatement pourquoi il était conseillé de porter un avant-bras de cuir. Elle respira profondement et utilisa ses pouvoirs curatifs pour guérir les trous. Mais le phoenix, bien évidement, n'enleva pas ses griffes et l'hybride du ''enclancher'' la guérison pronlongé.

Bon et maintenant quest-ce que je fais pour qu'il s'en aille!?!

Typhohide attendit impatiement la réponse.

Gaya resta tout à fait calme dans la situation malgré l'agitement de son élève. C'était effectivement très douloureux de se faire transperçer le bras par les serres d'un phénix. Elle s'approcha de son élève. La fée azurée lança la souris plus loin. Le phénix partit immédiatement.

Je reviens.

L'enseignante alla chercher un avant-bras de cuir et le mit au bras de Typhohide.

Voilà, en voici une autre. dit-elle en donnant une autre souris blanche à l'hybride. Elle recula et alla s'assoire à son bureau.

Xiana resta planté là, à ne rien faire. Elle regarda Typhohide faire, puis détourna le regard lorsque celle-ci se fit enfoncer les serres du phénix dans la peau.

Euh... est-ce que je pourrais avoir un avant-bras? dit-elle la voix légèrement tremblante.

Elle le mit elle même, puis prit la souris que la professeur lui avait donné. Elle la tendit et comme prévu, le deuxième phénix vint à elle. La fée-démone aimait le contacte de cette créature. Il mangea la souris puis la regarda dans les yeux. Xiana tendit la main et flatta la tête du phénix. Il se mit à roucouler de contentement.

Albane arriva et poussa la porte en silence. Elle regarda autour d'elle et vit les phénix, ainsi que les souris et Typhohide, ainsi que Gaya et une élève qu'elle ne connaissait pas.

"Boule-de-plume, on étudit tes semblables aujourd'hui."

"J'avais remarqué. Tu peut essayer de me garder des souris un peux?"

"Je vais essayé mais ça vas être chaud..."

Elle s'approcha de la prof et lui demanda:

-Excusez-moi, je peut venir à ce cours?

Elle regarda Gaya. Après ce qu'il s'était passer le soir de la fête, elle avait du mal à la vouvoyer... Mais il allait falloir qu'elle s'y fasse.

Gaya vit Albane s'approcher. Elle se souvenait... assez bien de ce qui s'était passé au bal.

Trop d'émotion pour une fée azurée! pensa-t-elle.

Elle écouta la demande de la nouvelle élève avec un demi sourire de salut. Celui-ci s'étira lorsqu'elle demanda à participer au cours.

Bien sûr. va t'installer avec Typhohide et Xiana.

Elle frappa légèrement le sol avec son bâton. On entendit quelque chose en métal tomber par terre, puis quelque chose comme une porte rouillée grinçer. Un des phénix sauvages arriva en volant et s'installa sur un perchoir.

Voilà ton phénix pour ce cours. Je vais te résumer le cours passé : Pour approcher un phénix qu'on ne connait pas, il faut tenir une petite souris blanche dans la main. Si le phénix s'interresse, il viendra se poser sur le bras sur lequel vous tenez la souris.

Elle fit une petite pause.

Pour savoir si un phénix est malade ou si son plumage est en mauvaise santé, il faut mettre nos mains sous ses plumes. Si c'est de l'huile que vous avez sur vos main, il est en bonne santé. Par contre, si c'est une sorte de poudre rouge, il ne l'est pas.

Elle donna une souris blanche à Albane, puis, lui fit signe d'aller avec les autres.

Albane opina de la tête aux explication de Gaya. Elle avait un moyen beaucoup plus simple: tester la température sous les plumes en question. Si elle était froide, c'était mauvais signe, tiède ou chaude, cela indiquait une bonne santé, bouillante, le phénix était sois en mauvaise forme, soit proche de son embrasement...
Mais elle se souvint que jusque là, elle avait observer que les phénix liés subissaient certaines transformations -tout comme l'être à qui il s'était lié- et que ces transformations étaient parfois spécifique au phénix. Ainsi, elle connaissait un phénix capable de parler à voix haute, le sien communiquait avec elle par mots pensés et un autre uniquement par idée transmise mentalement uniquement à son compagnon de lien.
Mais Gaya enseignait des méthodes plus générales et applicable à la majorité des phénix, c'est pourquoi elle ne dit rien en contradiction avec la prof.
Silencieusement, elle fit se transformer son vêtement pour qu'il protège son bras des serfs. Menfalm lui avait laissé des cicatrices sur les avant bras qu'elle n'était pas prête d'oublier
Puis elle pris la souris blanche avec un vague regret à destination de la la vie perdu, puis alla s'installa auprès des deux autre jeune filles et attendit que le phénix la rejoigne en lui tendant le petit corps blanc inerte, ce qu'il ne tarda pas à faire.
Enfin elle glissa une mains sous les plumes en prenant bien soin de ne pas en déplacer une seule et la retira pleine d'huile.

Elle caressa le phénix pendant un long moment. Elle se décida finalement à l'examiner. Elle passa ses mains doucement sous ses plumes. Elle la ressortit pleine d'huile. S'était un peu dégoutant car il y en avait beaucoup et sa coulait sur ses mains. C'était à se demander comment il pouvait y avoir autant d'huiles sous de telles ailes. Elle regarda tout le monde dans la salle de classe. En regardant Albane, elle vit que celle-ci était habitué avec les phénix.

Est-ce que tu as un phénix? Ou tu en as déjà eu un?

Albane corrigea la jeune fille.

-Je n'ai pas un phénix, je suis liés à un phénix. Nous formons une seule et même personne tout en gardant nos esprit indépendant. S'il meure, je meure, et vis-versa. Je ne te demande pas si tu as eu un bras ou si tu en as un...

Au début, son ton était agressif, mais au finale, il s'était juste fait explicatif. La compréhension d'un tel lien pouvait être difficile quand on ne le vivait pas. Elle regarda le phénix qu'elle tenait puis se tourna de nouveau vers l'inconnue avec un sourire.

-Au fait, je m'appelle Albane

Xiana, au ton agressif d'Albane, se maudit d'avoir essayé d'être gentille. Car de nature, la fée-démone n'était pas très sociable. Mais lorsque le ton d'Albane changea, l'hybride fit une demi sourire.

Moi c'est Xiana... Xiana Thelanna...

Elle comlèta le sourire.

Je comprend ce que tu veux dire par lié à lui et tout ce genre de chose... j'ai déjà faillit perdre la vie parce que j'était lié à un dém.... à une amie fée...

Xiana ne voulait pas révéler son sang de démon ou encore dire qu'elle en avait cotoyé. Elle rougit légèrement de sa "maladresse" et redevin normal.

Albane avait crut deviner le demi-mot de Xiana, mais elle n'en était pas sur étant donner que jusque là, elle pensait impossible de se lié avec un autre Être, seulement avec une créature.
A ce moment là, le phénix qu'elle portait se rappela à elle en lui pinçant le doigt, réclamant une nouvelle souris. Le langage de ces créature était fait de mouvement de plume, de claquement de bec et de sifflement. Albane s'était débrouiller pour l'apprendre et le parler comme elle pouvait, remplaçant les gonflements de plume par des modifications de son vêtement magique, les claquements de becs par des claquements de doigts, et imitant comme elle pouvait leur sifflements.
Elle eu donc vite fait de faire comprendre à l'oiseau de feu qu'elle n'en avait plus, et que ça ne servait à rien de joué le rôle du stupide animal sauvage avec elle...

Gaya remarqua la gourmandise du phénix que tenait la dénommé Albane. La fée azurée alla chercher plusieurs souris placées dans un pot en argile. Elle le mit sur son bureau. Elle regarda les élèves en train de converser. Elle sourit en repensant au passé, quand elle-même tentait de se faire des amis. Elle revint alors à elle.

Si vos phénix sont trop gourment, vous pouvez venir à l'avant prendre une souris et leur donner.

Albane soupira et, jetant un regard furax au phénix qui montrait des signe de rire -car même les phénix sauvages peuvent faire preuve d'un humour-, s'avança pour prendre une souris et la lui donna. En même temps, elle se demandait ce qu'elle était venue faire ici. Non seulement elle savait déjà faire ce qu'on lui apprenait, mais en plus, le phénix se foutait d'elle et la prenait pour un pigeon...

"Tu devrait me remercier, c'est grâce à moi si tu n'est pas devenu c** comme ça..."

"Et toi, c'est grâce à moi si tu n'as pas plus de victime sur les main, et que tu n'as plus de souris à venir envahir la chambre, et que tes blessures guérissent toujours aussi vite... Bien sûr, comme je ne suis pas comme lui, je vais arrêter là la longue liste de tes dettes envers moi..."

Cette fois, Albane souris intérieurement. C'était vrai qu'elle et son compagnon de lien avaient de nombreuses dettes réciproque, et ce genre d'humour ci, par contre, lui plaisait plus que celui ou on la sous-estimait...
Elle se tourna vers Gaya avec son regard toujours aussi énervé. Si elle n'avait pas reçut une certaine lettre, qui sait ce qu'elle aurait fait à la place...

-Et maintenant? On a nos phénix et ils sont en bonne santé...

(Désolé Albane, Gaya attendait après moi )

Typhohide, après avoir mit l'avant-bras de cuir, termina la guérison de son bras. Elle mit ses mains sous les ailes du phénix puis, en ressortit pleine d'huile. Typhohide regarda le phénix dans les yeux et commenca à le grattouiller. Elle regarda Albane et lui fit un demi sourire. Elle se tourna finalement vers Gaya pour attendre la suite. Après tout, les trois élèves savaient comment s'y prendre avec un phénix et elles pouvaient passer à d'autre chose.

Gaya regarda les deux élèves qui la regardaient à tour de rôle. Elle se leva lentement de son bureau et alla près d'elles.

Pour ce cours, il n'y a pas de suite. Puisque vous savez toutes comment agir avec un phénix, je ne vous garderai pas plus longtemps. Le prochain cours sera demain matin. Je vous réserve une toute petite surprise. Peut être que vous connaissez déjà cet animal, mais on va voir...

Elle prit une pause et regarda ses trois élèves. Puis, elle reprit.

Alors bonne journée... Albane, je voudrais que tu reste deux minutes, s'il te plaît.

Albane fit comprendre au phénix qu'elle portait à bout de bras qu'elle fatiguait et qu'il était temps qu'il la quitte et le regarda voler en attendant que les élèves ai quitté la classe. Elle prit avant le temps de glisser à Typhohide.

-Si tu tient toujours à ce que l'on parle, attend moi dans le jardin ce midi à quatre heure...

Une fois que tous le monde fut sortit, elle se tourna vers la prof et attendit que celle-ci lui dise ce qu'elle avait en tête.

Typhohide fit, à son tour, comprendre au phénix qu'il devait quitter son perchoir-vampir. Il s'envola et alla rejoindre les autres. Elle vint pour s'en aller mais en faisant signe d'au revoir à Albane, celle-ci s'approcha d'elle d'un pas ferme.

Elle a surement quelque chose à me dire... pensa-t-elle.

Justement, son amie voulait lui dire qu'elle était libre ce midi pour "leur petit entretien". La vampir-ange noir aquiessa d'un signe de tête et repartit avec le sourire sur les lèvres.

Gaya sourit à chaque personne qui sortit en poussant une fois de temps en temps un petit ''au revoir". Lorsque tout le monde fut sortit, elle se tourna vers Albane.

Assie-toi... commença-t-elle. Écoute, Albane. Notre première rencontre n'a pas été des meilleures. Mais j'aimerais qu'on puisse s'entendre toi et moi. Je sent en toi une grande force. Et je sais de quoi tu es capable. Je crois en toi et je ne veux pas qu'on ait une relation moche. Je ne te dis pas non plus que je veux être ta meilleure amie, loin de là. Mais au moi qu'on s'entende bien.

La fée attendit la réaction de son élève. Elle claqua des doigts et les phénis volèrent jusque dans leur cage.

Albane resta debout. Elle fut surprise par les mots de Gaya, mais elle ne le montra pas. Elle avait relâcher le contrôle sur elle même depuis son arrivé à l'académie, mais sa mauvaise humeur avait fait réapparaître ses vieilles habitudes.

-Je reconnais que notre rencontre de l'autre soir a quelque peut influencer mon comportement à ce cours, mais ne prenez pas la grosse tête, vous êtes une infime raison de ma mauvaise humeur. Disons que j'ai eu... de quoi m'énerver avant ce cours et que je n'ai pas prit la peine de dissimulé ma colère, surtout que ce fichue phénix se foutait carrément de ma tronche et me prenait pour une bleue. Mais cela ne se reproduira plus, ne vous inquiétez pas. Maintenant, excusez moi, mais puis-je m'en aller?

Malgré l'agressivité de ses paroles, son ton et son visage était parfaitement inexpressif, au contraire, celui qui n'aurait pas entendut ses paroles aurait simplement crues en voyant son expression à une discution entre deux personnes qui s'entendaient très bien...

Gaya soupira avec un petit sourire en coin lorsqu'Albane dit que le phénix se foutait de sa tronche. C'était une assez drôle d'expression. La fée azurée hochait délicatement de la tête au fur et à mesure que son élève parlait. Finalement, celle-ci demanda si elle pouvait s'en aller.

Bien sûr. Tu peux retourner à tes occupation. Mais j'aimerais la prochaine fois que tu essaie de te calmer avant de venir en classe. Sinon, tu n'as qu'à venir me voir et me dire que tu veux prendre le temps de te calmer. Je te laisserai alors aller dans le corridor. D'accord? Aller, sauve-toi!

Elle fit un dernier sourire à Albane et alla dans la remise.

Albane émit un rire sarcastique, et décrivit la scène telle qu'elle se présenterait:

-Je vois la scène d'ici, une gamine de 157 ans qui demande à sa prof d'avoir l'obligeance de la laisser sortir... Bas voyons, et pourquoi pas les phénix de votre cours en train de s'arracher les plumes?

Sur ce, Albane ramassa ses quelques affaires et sortit de la salle de classe en disant au revoir à la prof d'un hochement de tête.