La curiosité est un vilain défaut mais tout de même utile...

Marina sortit de la bulle. Elle alla dans l'océan. Se transformant en sirène dès le contacte de l'eau, la sirène nagea longuement. Elle faisait des spirales avec les poissons. Lorsqu'elle se retourna, elle vit que la cité était bien loin. Soudain, elle trouvait que c'était trop calme. Beaucoup trop calme... Elle se mit à avoir peur, très peur. En se rendant vers la cité, elle vit quelque chose briller à la surface. Sa curiosité l'emporta sur son jugement. Elle nagea vers le haut, dont elle n'était pas bien loin. Plus elle avançait, plus une ombre semblait prendre forme.

Est-ce que c'est ça, un bateau? se demanda-t-elle.

Elle arriva finalement sous un gros bateau. Le soleil de l'après midi avait fait briller la coque. Elle nagea vers l'avant du bateau. Elle entendit alors des voix.

J'ai entendu dire qu'il y avait une cité d'être magiques cachée en quelque part. Dit un homme.

Ha ha ha! Et tu crois vraiment à ça? Où crois-tu qu'elle serait, cette cité? Répondit le deuxième homme.

Je n'en sais rien... répliqua le premier.

Oh non! pensa Marina. Elle tendit l'oreille. Un troisième homme prit la parole.

De toute façon, les contours blancs des cartes se remplissent, ils ne pourront pas se cacher bien longtemps, à moins qu'ils construisent leur cité sous l'eau! HA HA HA!!!

Tous les hommes éclatèrent de rire. Marina ouvrit grand les yeux à la pensé de ce qui pouvait arriver. Soudain, elle vit quelque chose en contre-bas qui s'approchait, en nageant. Elle ne voyait plus du tout la cité. Et c'était très inquiétant de ne pas voir ce qui s'approchait...

Ondin était parti depuis bien longtemps. Il avait cru ne pas avoir trouvé ce qu'il cherchait à Atlantis mais c'était bel et bien là que devait se jouer son destin. Au bout du troisième tour complet de la cité qu'il faisait, une ombre passa par dessus lui. Trop grande pour un poisson, trop petite pour que ce soit le Lévithn qui vivait plus profond au millieu des algues. Il leva les yeux et comprit que c'était une embarquation humaine qui avait produit cette ombre. Les ignares ! Oser venir nous défier au dessus de notre propre cité ? Je ne puis laisser passer celà !

Repenssant toujours à sa bien aimée, il concentra sa furreur au dessus de lui, créant une aura sombre tout comme le ciel qui se couvrait à la surface et mouvementée pareille à la mer qui se creusait au fil de ses souvenirs. Un large et puissant mouvement de queue le propulssa à haute vitesse en direction du bateau. Arrivé à mi-chemin il sortit son trident. Plus qu'une cinquantaine de mètres. il accéléra encore de manière à traversser de part en part la coque. Vingt mètres. Sa détermination atteint son paroxisme. Dix mètres. Une forme de petite taille sous l'embarquation. Cinq mètres. Une sirène. A MORT !!!!!!!!!!!!!!!!!!! hurla-t-il avant de percutter sa proie et de ressortir de l'autre côté, proche de la jeune sirène.

Les yeux pleins d'éclairs, son trident à ses côtés, il se retourna puis lança à l'adresse de celle qu'il avait apperçu Vas te mettre à l'abrit ! puis montta à la surface pour voire l'horreur et la détresse dans les yeux de ceux qu'il tuerai d'ici peu.

Marina vit un triton arriver. Elle sue que s'était lui qui causait cette tempête. Elle le regarda transpercer la coque du bateau. Il allait donc les tuer.

Tant mieux! pensa-t-elle. Comme ça, ils ne pourront pas dire ce qu'ils pensent aux autres.

Lorsque son semblable lui dit de se mettre à l'abri, elle partit vers le fond. Mais les vagues faisaient tanguer le navire. Un filet de pêche tomba du bateau. Il y avait des pierres lourdes après celui-ci. Le filet coulait donc plus vite. La sirène s'arrêta, croyant être à l'abri puisqu'elle était loin maintenant. Mais lorsqu'elle se retourna pour voir ce qui se passait, un filet lui arriva dessus. Elle se débattit, mais ça ne fit que resserrer le filet sur elle. Le filet, alourdit par les pierres, entraîna Marina vers le fond.

À l'aide! cria-t-elle en tentant de se libérer.

La lumière du jour s'assombrissait de plus en plus. Elle sentit alors des algues dans son dos. Et bientôt, elle les vit autour d'elle. Elle toucha finalement le fond sableux. Se débattant toujours pour se libérer. Elle ne voyait rien au-dessus d'elle. Elle ne voyait même pas la cité. Marina était comme dans une forêt d'algues. Elle vit alors une ombre de poisson au-dessus d'elle. Un peu trop grosse à son goût. L'ombre grossit et finit par disparaître pour laisser place à un requin blanc. La pauvre sirène cessa même de respirer. Ayant trop peur. Elle ne pouvait pas non plus lancer de sorts, car ses mains étaient prises dans le filet.

L'embarquation de petite taille ne fît pas un plis face au deuxième assaut du colossale triton. La présence d'une sirène lui rappellait que trop bien la fin tragique de celle qu'il avait aimé jadis.

CREUVEZ, RACLURES ! lança-t-il à l'adresse des pêcheurs qui commençaient à couller. Un rapide coup d'oeil vers le bas pour voire si la jeune sirène était assez loin puis ils déclancha une chaîne d'éclairs qui firrent vrombrir les alentours ne laissant aucune chance aux éventuels marrins partis à la nage.

Un faible cris sous lui lui fit reprendre ses esprits et calama sa fureur et le décidèrent à replonger juste à temps pour voire un requin tourner en rond là où il aurait supposé retrouver celle dont il ne connaissait pas encore le nom. Un instant de surprise puis, après une rapide analyse de la situation, il lui parrût fort peu probable que celle-ci se soit transformée ainsi. La solution est toujours sous ton nez, il suffit de fouiller un peu plus loin. se remémora-t-il avant d'aller se planter face qu requin le trident à la main, quelques étincelles de l'autre. D'habitude ils n'aiment pas les armes et encore moins tout ce qui touche à l'électricité. lança-t-il à la sirène qu'il avait enfin apperçu entre deux algues. Je m'appelle Ondin. Et vous ? Quel est votre nom ? demanda-t-il tandis que le requin semblait reculler petit à petit, assez frustré de ne pas avoir droit à la proie facile qui s'était offerte à lui.

(Drôle de situation pour faire les présentations... )

Marina vit le triton arriver. Mais il ne nageait pas assez vite à son goût, vu la férocité apparente du requin blanc. La sirène emprisonnée arqua un sourcil lorsqu'Ondin se présenta. Elle fit tout de même un petit sourire.

Je m'appelle Marina, mais je crois que le moment est assez mal coisi pour faire les présentations...

Le requin, après s'être assez éloigné à son goût, recommença à tracer des cercles autour des deux être aquatiques. Il passa au dessu de la tête d'Ondin, comme pour le désorienté. Il repassa une autre fois, toujours à distence respectable pour ne pas se faire sauvagement électrocuter ou éventrer. Le coeur de Marina battait de plus en plus vite.

La sirène réusii finalement à ammener sa main gauche à sa bouche. Elle siffla très aigu. Un sifflement retentit alors au loin. Les coups de nageaoirs se fesaient insistant. Finalement, Opale apparût de la noirceur de l'endroit. Il fonça vers le prédateur qui, malheureusement, accélèra légèrement. Le dauphin manqua sa cible et ne frappa que la queue.

Il monta vers le haut et se retourna. Le dauphin de Marina avait bien l'intention de donner du fil à retordre à ce maudit requin. Il regarda le trident du triton. Il le fixait intencément. Mais Marina ne semblait pas en être effrayée, il en conclu donc que le gros poisson était le seul danger. Le requin tourna le dos à Ondin ( ) et vint pour foncer vers Opale, la gueule ouverte...

Eh merd... le poisson recule puis c'est un dauphin qui vient s'en meller ... pença Ondin tandis que le requin passait au dessus de lui. Il essaie quoi ? Je fais quasiment sa taille ! C'est fou comme ces poissons sont crétins ... Il regarda la charge du dauphin avec intérêt en se disant qu'il devrit pouvoir se débrouiller seul pendant un instant, le temps pour lui de libérer la sirène.

Il n'y a jamais de moment mal choisi pour faire des présentations, puis en même temps, pour une première impression, attrappée dans un filet ... c'est pas mieux qu'en train de dépecer un bâteau donc au point où on en était ... En tout cas, vous fairiez mieux de demander à flipper de s'écarter s'il veut que je m'occupe du requin. A moins qu'il aime les grillades bien entendu. Quand à vous, l'eau est conductrice, je ne sais pas si vous avec envie de faire l'effet sardine au barbecue car ce sera le cas si j'attaque ...

(drôle de texte! )

Marina sourit timidement. Elle se "releva" rapidement et regarda Ondin dans les yeux.

Oui, effectivement, il n'y a pas de mauvais moment pour les présentations. Surtout avec un jeune homme ausii beau que v... ausii charmant que vous! Se reprit-t-elle en rougissant.

Elle émit le même sifflement qu'un dauphin et Opale vint à elle. La sirène tendit le bras droit et le dauphin passa tout près. Elle s'accrocha à sa nageaoir dorsale et ils s'éloignèrent bien loin. Marina lâcha Opale et se retourna. Ondin n'était plus qu'un tout petit point dans le noir. La jeune femme reprit la nageoir du dauphin et ils s'éloignèrent encore un peu. Tout deux étant hors de portée des futures éclaires, mais voyant toujours le triton qui fesait battre le coeur de la sirène, ils pourraient voir ce qui allait se passer.

Ondin sourit du compliment de la jeune sirème puis se retourna, voyant l edauphin esquiver aisément l'attaque du squale puis entrainner Marina plus loin. Il la regarda s'éloigner en penssant qu'elle devait être du même âge qu'Aquaria à l'époque. Un léger couran dans son dos le fît revenir à la réalité et c'est de peu qu'il évita l'attaque du requin. Une charge toute simple ? BLAIREAU ! Comme si après des centaines de navires coullés, dont une bonne moitié de navires de guerre et au moins autant de batailles acharnées contre des clans de tritons il allait se faire avoir aussi stupidement.

Le deuxième assaut fût rapide mais manquant de précision. Ondin en profitta pour se mettre lui même en mouvement et à tourner à son tour autour de l'animal, passa par dessus lui, pour lui faire comprendre qu'à partir de maintenant les rôles étaient inversés et que ce n'était plus un requin de cinq mètres chassant deux proies mais un triton de près de trois mètres chassant ce même requin.

Une rapide impultion propulsa Ondin sur l'animal qu'il embrocha tant bien que mal car celui-ci avait tenté une esquive de dernière seconde. Les deux combattants tournèrent quelques instants au millieu du sang puis ce fût Ondin qui, plus habitué aux corps à corps, réussit à déséquilibrer le requin puis à le plaquer contre le sol au millieu des algues avec grande force. Fini de jouer, ce midi, poisson grillé pour tout le monde ! lança-t-il avant de se concentrer un instant puis ce fût l'explosion du requin dans une grande gerbe de sang au millieu d'une grande lumière due à l'éclair qu'Ondin avait projetté au travers de son trident planté dans la chaire.

Quelques secondes plus tard il ressortait des algues puis tourna sur lui même n'appercevant plus la jeune sirène. Au moins elle n'aura pas été carbonnisée ...

Marina avait sursautée au moment de l'explosion. Elle mit sa main sur sa bouche et le coeur lui leva. Elle se reprit et prit une grande respiration. Elle regarda Opale, qui était en train de rire d'elle. Elle lui fit des petits yeux et se mit à rire avec lui. Son rire était pur et cristalin. Finalement, la jeune sirène se retourna et ne vit pas le triton qui lui avait sauvé la vie. Elle tourna sur elle-même plusieurs fois pour finalement l'aperçevoir en train de la chercher à son tour. Elle nagea jusqu'à lui. Elle lui arriva dans le dos.

Est-ce moi que vous cherchez? dit-elle avec un ton taquin.

Ondin sursauta. Il n'avait pas l'habitude de croiser quelqu'un de vivant juste après avoir envoyé une boule fulgurante sous l'eau, plus des poissons carbonnisés ou ses énemis de même. Il se retourna et sourit à la jeune sirène.

En effet, j'éspère que vous n'avez rien car j'ai un petit peu forcé sur la puissance sans le voulloir. En effet, si j'arrive à maîtriser l'envois d'un éclair ou d'une chaîne d'éclairs, j'ai encore beaucoup de mal à contrôler le force de ceux-cis.

Un petit rire puis il continua.

Vous êtes de passage dans le coin ou bien faites vous partie de l'académie ?

Marina ria un peu après qu'Ondin est signalé qu'il fesait griller tout dans les parrages.

C'est normal, l'eau est un conducteur d'électricité!

Puis, le triton lui demanda si elle ne fesait que passer ou si elle allait à l'Académie.

Je suis arrivée hier. Et je vais à l'académie. J'avais envit de faire une petite ballade, mais j'ai rencontré quelques obstacles, comme vous avez pu le constater. Et je vous remerci de m'avoir sauvé...
Elle rougit.