Rendez-vous avec Albane (privé)

Typhohide se rendit au labyrinte à l'heure convenue. À vrai dire, elle avait prit un peu d'avance car il n'était que 3:30. Elle se promenna un peu pour visiter l'endroit. Elle revint finalement à l'entré dix minutes avant l'heure de rencontre. L'hybride s'assit sur un banc et attendit qu'Albane arrive. Elle avait quelques questions à lui poser...

L'un des midi de cette semaine, l'hybride était devenue mal-à-l'aise lors d'une question que Typhohide avait posé. Le malaise que celle-ci avait vu dans le regard d'Albane l'avait mise en garde. Elle s'était donc préparée à toutes les situations possibles. Mêmme au fait qu'Albane ait pu tuer et torturer des millions de personnes. Mais Typhohide ne croyait pas trop à cette possible vérité même si elle ne pouvait pas totalement l'exclure. Mais ce n'était qu'un numéro en bas de page à la fin d'un livre...

Albane vit que Typhohide était au rendez-vous. Elle même venait d'arriver, tout juste à l'heure prévue. Sans s'embarasser de manière, elle se dirigea vers Typhohide, lui prit le bras et l'entraina à sa suite dans le labyrinthe.
Bien qu'elle puisse ainsi paraitre folle, elle mémorisait mine de rien chaque virage qu'elle prenait.
Quand elle fut sûr que personne ne les aurait suivit là où elle se trouvait, elle se mit à parler.

-Tu as comprit à ma réaction de l'autre jours que j'avais des choses à cacher. Mais sache que ce n'est pas par rapport à toi que j'ai réagit ainsi, c'est par rapport à Trinitaë qui est encore une inconnue pour moi...

Elle s'arrêta, s'assit et s'appuya contre un buisson. Puis elle regarda Typhohide en attendant que celle-ci dise quelques chose.

Typhohide se laissa entraîner dans le couloir du labyrinthe. Lorsqu'Albane s'assit, elle en fit de même en face. Elle aquiessa d'un signe de tête sce que venait de dire son amie.

Je comprend. Maintenant, je veux savoir ce qui c'est passé avant pour que tu devienne si mal à l'aise à la question que j'ai posé.

L'hybride ne voulait pas faire un millions de détours pour en arriver à la conclusion. Mais elle comprenderait aussi si Albane aimait mieux prendre son temps pour ne pas trop brusquer la révélation qu'elle allait lui faire.

-Tu n'avais pas encore posé de question, tu avait juste proposer que l'on se pose des question tour à tour, et je ne savait pas à quoi m'attendre.

Comme à son habitude, elle prit le temps de choisir ses mots avant de raconter son histoire. Elle savait que la vampire ne poserait pas de question, ce qui ne l'aidait pas en soit... Enfin, elle commença.

-Comme tu peut le voire, je suis une hybride. Une métisse de deux races, ou de trois peut naitre du hasard de l'amour, comme je le dis régulièrement, mais pas une hybride d'autant de race que moi.

Elle fit une pause avant de reprendre. Parler pouvait être très dure parfois...

-Il existe un groupuscule anti-magie qui souhaite dominer le monde. Ce groupe à pendants de nombreuses génération sélectionné des être de différentes races et mélangé leur sang d'enfant en enfant dans le but de créer un être parfait, fort en tout ou nul nul part, capable de séduire n'importe qui, de tuer sans difficultés, avec de nombreuses capacités physique... Et ils y sont parvenus il y a 157 ans, enfin presque. L'être obtenue était une fille, et il s'est avéré plus tard qu'elle possédait des pouvoirs, choses que la secte abominait. Mais elle ne pouvait pas renoncer à ses longue année de labeur, alors elle a conservé ce... prototype.

Nouvelle pause. Etrangement, parler à la troisième personne lui était bien plus facile qu'à la première.

-La jeune fille apprit à tuer tout juste après qu'elle eu appris à marcher et à parler. Elle fit à neuf ans sa première victime, et depuis lors, elle en tuait un très grand nombre chaque semaine, sur demande ou part pure plaisir, y ajoutant la torture par simple sadisme. Pendant de très longues années, elles agit ainsi, obéissant comme un sage toutou à ceux qui l'avait élevée, ignorant tout de ses propre pouvoirs. Dès sa prime jeunesse, elle commis des crimes atroces, elle tua même un roi, créant ainsi une guerre civile qui fit bien trop de victimes. Au finale de son éducation, elle était capable de tuer de plus de 100 manière différente, de séduire aussi bien par son physique, son attitude ou sa voix, elle avait sa propre technique personnelle, séduisant, entrainant ses victimes à l'écart, les torturant et les tuants après.

Des images lui revenait en tête, l'obsédaient et la tourmentait au point qu'elle se répétait plus ou moins, et que ses mots, d'habitude si réfléchis, n'étaient plus aussi claires et compréhensibles.

-Il y a quelques années de cela, la jeune fille fut envoyé auprès d'une tribu nomade dont elle devait tuer le chef. Mais voilà, elle rencontra le fils de sa futur victime. Et son regard sur le monde changea complètement. Elle réalisa l'horreur de ses actes, elle il lui révéla sa magie. Elle resta un moment auprès de cette tribut et de son futur chef, puis elle partit pour les protéger, refusant pour la première fois de tuer la personne qui lui était demander. Elle retourna auprès de sa seule famille, le groupuscule qui l'avait créé, et raconta que son travail était fait, et qu'elle avait mit autant de temps car elle avait rencontré quelques difficultés. Quand il lui fut de nouveau demandé de tuer, elle le fit, mais en s'arrangeant pour que le décès soit sans douleur. Et puis un jours, elle refusa simplement. Elle tenta de fuir, mais elle fut reprit. Ils lui firent miroiter sa liberté si elle suivait les ordres qu'on lui donnait, puis ça ne marcha plus, alors on la tortura, lui arrachant au passage son bras gauche. Cela marcha un temps, puis plus. Cette fois, on prit des otages, et pour chaque vie qu'elle refusait de tuer, plusieurs autres étaient volés. Cette fois, elle obéit sans résister, jusqu'à ce qu'elle apprenne que les otages étaient malgré tout exécutés. Alors elle chercha à s'échapper pour la unième fois, prête à y perdre la vie s'il le fallait pour échapper à son destin.Et c'est ce qu'y arriva.

Ses doigts trembalaient de manière visible malgré ses effort pour se maitriser.

-Elle mourut des ses blessures après avoir semés ses poursuivants. Mais les dieux la renvoyèrent dans le monde des vivants soit disant qu'elle y avait un destin à accomplir. Par la suite, elle perdit la vie à plusieurs reprises, mais à chaque fois, on la renvoyait là d'où elle venait. Elle arriva finalement à Etilac et s'y réfugia pour apprendre à maitriser ses pouvoirs. Depuis, elle cherche à effacer ce sang qu'elle a fait coulé, mais une vie ne se remplace pas...

Elle redressa la tête et planta son regard dans celui de Typhohide et dénuda son bras gauche, à la place duquel se trouvait un membre métallique.

-Cet horrible assassin, ce bourreau, cette créature, c'est moi...

Typhohide ne prit pas de temps à comprendre que la fille dans le récit d'Albane, c'était Albane elle-même. Elle fermait les yeux de temps en temps en s'imageant ce qu'elle disait. Elle comprit ce qu'Albane vivait et avait vécu. Ce qu'elle continuait à vivre et qu'elle ne cesserait jamais de vivre. Lorsqu'Albane dit finalement sa dernière phrase, Typhohide avait enregistré ce qu'elle disait pour pouvoir elle-même l'utiliser contre les humains.

Cette mentalité était dur à comprendre, mais elle ne le fesait que pour elle-même, pour finalement aider ses semblables. L'hybride vit que son amie tremblait de partout. Elle ne savait pas quoi faire, elle ignorait comment l'apaîser sur le moment. La vampir-ange noir noir ignorait si elle pourrait l'apaîser tout cour.

Albane, il n'y a rien que je pourrai dire pour te réconforter et te faire oublier. Mais s'il y a quelque chose que je peux t'assurer, c'est que tu n'est pas responseable de ce que tu as fais. Tu as été manipulée dès ta plus jeune âge, tu ne connaissais rien d'autre que la torture, le meurtre... et même lorsque tu t'es aperçu de ce qui ce passait vraiment, tu ne voulais que sauver la vie des ottages. Tu ignorais ce qui ce passait et ce que tu fesais...

Typhohide n'arrêtait pas de répèter cette dernière phrase " Tu ignorais ce qui ce passait et ce que tu fesais... Tu ignorais ce qui ce passait et ce que tu fesais...". Sans arrêt.

Albane fit un bref sourire à son amie.

-A une telle échelle, l'ignorance n'est plus une excuse valable. Et non, tu ne peut pas me réconforter, à moins de savoir redonner vit aux morts, ce qui n'est pas à ta portée à ma connaissance. Mais ta sollicitude et ta compréhension me font du bien tout de même. Et surtout, maintenant, tu sait mon histoire et tu sait à quoi t'en tenir...

On fond d'elle, elle sentit une petite chaleur réconfortante naître de la "main" de Menfalm.

"Tu l'as elle, tu m'a moi, tu as Matchi et Elo aussi... Tu vois, tu n'es pas seule du tout..."

Typhohide cessa de répèter la même phrase dès qu'Albane recommença à parler. Elle fut satisfaite de constater qu'au moins, Albane se sentait un peu mieux. Soudain, celle-ci sembla se déconnecter de la réalité. Comme si elle parlait avec quelqu'un d'autre. Albane sembla ravoir du courage. Typhohide sourit à cette penser.

Si elle m'a dit ça, ça veux dire qu'elle me fait confiance et plsu que je ne le pensais...

Typhohide n'avait rien à rajouter. Elle avait seulement envit de se jeter dans les bras d'Albane, dans le but d'avoir un peu de réconfort. Autant pour elle que pour Albane.

L'énervement d'Albane face à ses souvenir se calma au profit de l'amitié réconfortante de Typhohide. Ses yeux s'illuminèrent de la joie de s'être enfin débarrasser de ses secret envers son amie.

-Et toi, y a-t-il quelque chose dont tu voudrait me parler? Avec tout ce qui arrive en ce moment, nous n'aurons peut être plus de sitôt l'occasion de parler...

Typhohide perdit un peu de son sourire.

Ça n'est pas aussi saisissant que ton histoire, mais oui, j'ai quelque chose à te raconter...

Mon père, que je n'ai d'ailleurs jamais connu, est mort un peu après ma naissance. Ma mère était un ange hybride et mon père était un vampire hybride. Les parents de ma mère ont fait brûler mon père au soleil, car les seules races qu'il avait en lui étaient toutes vulnérables à la lumière. Ma mère est morte après m'avoir abandonné au pied d'un arbre. Son clan l'a banni et elle est morte, tuée par des lycans.

Je ne suis pas sûre que c'est la vérité, car se sont les hauts-elfes qui m'ont recueilli qui me l'ont raconté.

Typhohide sembla prendre rage en disant « hauts-elfes ».

Après s'être occupé de moi pendant quelques années, les hauts-elfes ont décidé qu'ils faisaient de moi leur souffre-douleur... Enfants, adultes et vieillards me lançaient des pierres et plusieurs autres projectiles. Je me suis plusieurs fois retrouvée la tête fendue. Une chance que j'ai des pouvoirs curatifs, car je serais certainement morte...

Finalement, ils se sont débarrassés de moi après m'avoir battu durant plusieurs années. Et ils m'ont amené à Étilac.

Elle prit une grande respiration.

J'ai... j'ai gardé toutes sortes de marques de ces années.

L'hybride remonta sa robe jusqu'au haut de sa cuisse. Il y avait une marque de brûlure en forme de dragon.

Ils m'ont brûlé avec des armes qu'ils avaient fait chauffer dans un grand feu.

Elle rebaissa sa robe. Typhohide tassa la bretelle gauche de sa robe. Il y avait une cicatrice en étoile à quatre branches.

Ils m'ont coupé avec des dagues empoisonnées. J'ai réussi à concocter une potion anti-poison après avoir sucé celui-ci de ma plais........

Elle avait les larmes aux yeux. Elle replaça sa bretelle, s'essuya les yeux et regarda Albane.

Tu es... la première personne à qui je le raconte. Je ne suis pas du genre à m'apitoyer sur mon sort... alors je le gardais pour moi au lieu de me vider le coeur et d'en parler. Je hais les hauts-elfes. Qu'ils soient du clan de ceux qui m'avaient adoptés ou d'un autre.

Albane se dit intérieurement dans un trait d'humour noir qu'il pourrait être intéressant de compté leur blessure de guerres respective, et elle n'était plus si sur de gagner au concours dans ce cas.

"Moi, si je devait en vouloir à tout ceux qui m'ont fait du mal, j'en viendrait à en vouloir à bien des races. Et de nombreuses personnes auraient aussi le droit haire les hybrides..."

Albane avait déjà rencontré des haut-elfes, et elle les respectait grandement. Mais après ce qu'avait vécue Typhohide, elle comprenait que celle-ci leur en veuille.

-Je garderait ton histoire secrète si tu le souhaite, ne t'inquiète pas. Mais raccroche toi à l'idée que tes parents t'ont aimés au point de se sacrifier pour toi, et qu'ici bas dans ce monde, il y à au moins trois voire quatre autre personnes qui t'aimes.

Albane faisait mention à elle même, son phénix, et celui de Typhohide et à Leitha, peut être... elle ne savait pas si les deux filles s'étaient réconciliées.
Elle avait glissé sans en avoir conscience une pointe de magie dans sa voix, hérité des sirènes, pour que ses paroles consolent ou réconfortent mieux Typhohide face à ses souvenirs, et juste quand elle en eu conscience, Menfalm intervint.

"Albane, Le Livre..."

Albane faillit sursauté en entendant les paroles de Menfalm, mais elle parvint à caché son trouble.
Pourquoi auraient-ils prit la peine de recueillir un bébé inconnue et d'une autre race - ce qui était extrêmement rare chez un tel peuple - pour ensuite le chasser et le déposer à une école de magie très réputée? Albane ne voyait que peut de réponse, et parmi elle, une seule était vraiment satisfaisante. Elle revit dans son esprit l'image du vieux livre à couverture de cuire douce et satiné de daim noir piqueté de petits points blancs...

Typhohide sourit lorsqu'Albane lui dit qu'elle pouvait compter sur elle. Elle savait également que l'hybride paralit d'elle en disant « et trois ou quatre autres personnes ». Mais qui étaitent les autres?

Je suis contente de savoir que je peux parfaitement compter sur toi. Mais de qui parle-tu en disant qu'il y en à d'autre?

Typhohide pensait bien sûr qu'Albane pouvait croire que Leitha et elle s'étaient réconciliées, ce qui était faux, mais qui étaient les deux autres?

Albane sourit. C'est fou ce que les gens pouvaient être aveugles par moment... Elle se demanda si elle même était pareille, et Menfalm lui glissa alors qu'elle était bien pire, ce qui n'avait rien de rassurant.

-Et bien fait le conte. Il y a moi, mon phénix, et le tient. Ajoute à cela Leitha si vous vous êtes réconcilié... et je n'ai pas contés tes parents qui sont quelques part ailleurs depuis leurs mort. Je ne les ai pas compté.

Elle fit un sourire à son amie.

Typhohide sourit en entendant que Menfalm fesait partit de ses amis. Elle devait l'avoir vu maximum une fois, ce phénix. Mais lorsqu'Albane dit Leitha, l'hybride grimaça.

Non, je ne peux pas compté sur Leitha... (surtout qu'elle ne vient plus sur ce forum!). Ma mère, elle vient me voir une fois de temps en temps, comme un esprit le fait. Mais elle a semé le doute dans mon esprit. Surtout que je ne peux pas faire confiance aux hauts-elfes. Ma mère est peut être caché en quelque part, peut être veut-elle que je la crois morte pour ne pas que je la cherche et risquer d'y perdre la vie. Surtout qu'elle doit être meilleur ici qu'ailleurs...

Typhohide fit un sourire en coin qui invoquait comme un souvenir, même si celui-ci était inexistant.

Albane avait du mal à comprendre les propos de Typhohyde qui se faisaient lointains et n'étaient plus très claires. Mais elle n'en, dit rien. Son amie avait besoin de parler et ce n'était pas de déclarer ne rien comprendre, ou pas grand chose, qui allait la faire continuer. Elle ocha donc la tête avec la mine de celle comprenait et compatissait aux malheur et attendit la suite.

Albane avait raison de ne plus comprendre. Les mots franchissaient la bouche de Typhohide les uns après les autres sans même que ça se suive. L'hybride disait tout ce qui lui passait par la tête, sans faire une conversation continue. Elle secoua la tête et redevint normal. Malgré les efforts d'Albane, Typhohide remarqua que celle-ci ne comprennait pas, elle lui fit comprendre d'un seul regard que ses efforts étaient vain. Typhohide éclata de rire.

(Juste pour ne pas que j'.ai l'air d'une c**** d'épaisse, ris donc toi aussi! lol)

Albane ne vit pas vraiment ce qu'il y avait de comique dans les propos décousu de Typhohide, et elle se voyait mal se moqué d'elle même de son incompréhension, mais elle était bien placé pour savoir qu'il existait plein de sorte d'humour et que tous ne plaisaient pas à tout le monde, alors elle ne jugea ni ne fit aucune critique.
Par contre, elle fut contente de voire Typhohide rire et sourit à son tour, avant que l'éclat de rire de son amie ne la contamine à son tour complètement. Elle riait bêtement et sans raisons apparente de son coté, mais ça faisait du bien, ça faisait si longtemps que ça ne lui était pas arrivé...