Une engueulade maison

Flora marchait d’un pas décidé et de très mauvaise humeur. Cette petite impertinente de propriétaire de café avait cru bien amusant de venir saccager sa boutique. ELLE ALLAIT VOIR CE QU’ELLE ALLAIT VOIR!!!! L’ange rentra comme une furie dans la boutique et chercha du regard la jolie propriétaire. Personne ne l’avais jamais vu aussi frustré, ses beaux cheveux argenté flottait autour d’elle et ses pieds ne touchait plus le sol, ses grandes ailles blanche battait a un rythme lent et régulier. Flora était menaçante. Elle était toujours hors d’elle lorsque quelqu’un brisait ou volait un de ses instruments. Flora trouva la jeune Falbala et se mit à invectiver :

- Madame, JE N’AI JAMAIS VU QUELQU’UN D’AUSSI LÂCHE ET VIL QUI DÉTRUIT LE MAGASIN D’AUTRI SANS RAISON!!!!

Flora était de plus en plus fâchée au fur et à mesure qu’elle insultait la douce propriétaire.

La journée était resplendissante; un beau soleil de début de printemps entrait doucement par la fenêtre. Le café était bien calme. Quelques clients buvait du thé ici et là, mais l’ambiance était plutôt sereine. Falbala était tranquillement installée derrière le comptoir et lisait attentivement un vieux livre de recettes tout poussiéreux qu’elle avait acheté quelques jours plus tôt.

Soudain, la porte s’ouvrit en trombe et un froid glacial pénétra dans la pièce. Ce froid provenait en fait de la personne fulminante qui se tenait maintenant devant elle. La jeune musicienne de la boutique avait de la fumée qui lui sortait par les oreilles. Elle semblait sur le point d’exploser.

Falbala ne comprenait vraiment pas ce qui se passait. La jeune femme lui criait des insultes sans aucune raison! Elle tenta de la calmer un peu : « Flora, je vous en prie Flora, écoutez-moi! De quoi diable parlez-vous? Vous dites que j’aurais détruit votre magasin? Mais voyons c’est impossible! Je suis restée ici toute la journée, je n’ai pas quitté les lieux! Venez-vous asseoir et expliquez-moi tranquillement ce qui se passe, pour l’amour de Dieu! »

Elle espérait vivement bientôt comprendre la raison de toute cette agitation. La jeune femme, si calme habituellement, était complètement sortie de ses gonds.

Flora se calma en entendant les paroles de la propriétaire, mais ce ne fut pas les paroles qui eurent un effet sur sa colère mais l’incompréhension qu’on pouvait lire dans les yeux de la jeune femme. Retrouvent son calme et sa docilité habituelle, l'ange s’assit sur un des bancs face au comptoir et demanda calmement mais durement :

- Je sais que vous êtes une personne responsable, mais j’ai été très étonnée d’apprendre par une mignonne fillette dans mon magasin que vous avez essayé de briser et de voler mes instruments alors que je me trouvais dans l’arrière-boutique. Vous ne doutez« pas que je suis arrivé en courant le plus vite possible mais vous aviez déjà pris la fuite.

Flora ne sourit pas comme à son habitude, elle garda un visage fermé mais qui laissait voir beaucoup de contrariété.

Falbala ne comprenait vraiment pas ce que Flora racontait. Elle n’était évidemment jamais allée saccager la boutique de sa consœur de cette manière. En fait, pour tout avouer, elle n’y avait jamais mis les pieds. Elle fut cependant rassurée de constater que le ton de Flora se calmait quelque peu.

Elle s’excuse un instant et partit à la cuisine chercher un petit café noir et une succulente part de gâteau à la vanille. Puis, elle vint les déposer doucement près de Flora et tenta de lui expliquer qu’elle n’avait strictement rien à voir avec toute cette affaire : « Flora, je ne veux pas vous vexer, mais je n’ai vraiment rien à voir avec tout ce que vous racontez, je nage en plein brouillard! Expliquez-moi donc un peu mieux ce qui c’est passé! »

Flora regarda le gâteau et ne pus résister, elle l’engloutit goulument avait de répondre interloqué à la propriétaire.

- Je faisais tout bonnement le ménage dans mon arrière boutique lorsque j’ai entendu un vacarme pas possible dans ma boutique, j’ai accourut et une fillette tout à fait charmante mais affirmer que vous étiez venu saccager ma boutique!

Flora but à petite gorgé son café attendant la réaction de la gentille propriétaire. Décidément elle avait le tour pour faire les cafés car ils étaient toujours délicieux!