Cour privée d'Erwin Feiniel

Erwin arriva dans le couloir où était situé la classe du professeur Vladimir. La porte était fermée. Elle cogna quelques coups―3 au total.˙

Elle s'accota sur le mur à côté. Elle venait de faire le tour des boutiques en jogging. Elle était un peu fatiguée mais Erwin avait toujours de l'énergie à revendre .

Elle vu que ses lacets étaient détachés. Elle se pencha pour les rattachés.

Erwin cogna 3 coups à nouveau.

Erwin lui rendit son sourire, d'ailleurs craquant , et elle entra. Elle s'assit sur une chaise libre en avant de la classe devant le bureau du professeur.

Je pense que vous êtes au courant que je suis ici pour apprendre à me défendre contre les forces du mal. J'ai très hâte de commencer! Y-aura-t'il des cours théoriques, seulement pratiques...comment cela va-t-il se dérouler, pour que je sache quoi apporter la prochaine fois

De toute évidence, Mlle Feiniel avait complètement oublié son calme pour laisser en spectacle son excitation . Elle le remarqua et se calme aussitôt.

Erwin sourit. Bien qu'étant une combatante extraordinaire, Erwin avait aussi une tête . [Je sais, j'ai rien trouvé de mieux à dire après la virgule...xD]

Elle sourit. Que faire de plus? Le professeur ne lui avait pas posé de questions et attendait...quelque chose de toute évidence. Le silence se fut lourd. Elle décida de rompre ce silence infernal:

Alooors.... on commence maintenant?

Erwin avait déjà du affronter la guerre et avait perdu beaucoup de proches lorsqu'elle était dans son village...

Je suis prête à affronter les risques nécéssaires pour progresser. C'est en faisant des erreurs qu'on apprend réellement.., dit-elle sur un ton décidé.

Elle serra les poings, sans s'en rendre compte. Elle avait l'impression de ne plus être elle-même...ou une autre partie d'elle se réveillait peut-être? Une partie avec de la rage, désir de vengeance peut être...ou peut être simplement beaucoup de volonté. Elle ne s'était jamais sentie aussi prête.

Erwin songea à la réflexion de Vladimir. La mort...mais la mort n'est-elle pas une vie elle-même? Elle était certaine que la mort n'était pas un simple sommeil éternel. Étant très croyante,-les signes sur-elle en était la preuve-Erwin se dit que Dieu ne voulait pas de perte de temps aussi immense. Elle croyait aussi que l'espace regorgeait de milliers d'êtres plus extraordinaires les uns les autres vivant sur d'autres planète, ou qui sait, sur une étoile...

Elle fut tiré de sa rêverie par le changement soudain de décor. Ses yeux furent attiré vers le coffre au milieu de la pièce. Très intriguant et mystérieux, d'ailleurs...

Erwin était tout simplement absorbée par la lumière bleuatre qui était sorti du coffre....obsédée était le mot parfait. Jamais elle n'avait vu une beauté unique aussi...aucun mot ne lui venait à l'esprit. Brillante, peut-être?

Elle se rendit compte vite fait de son état. Elle lacha du regard la lumière et regarda enfin la petit coffet. Elle y vut une baguette. Le professeur lui expliqua que c'était la sienne; celle-ci pourrait l'aider. Elle l'a prit et remercia le professeur:

Merci, dit-elle en hochant la tête en souriant. Elle adorait sa nouvelle baguette.

Erwin avait redouté cette question. Cela se parut de la façon qu'elle avait serré sa baguette dans ses mains, poing fermé dans la main vide. De quoi avait-elle peur? Elle n'avait pas vraiment de crainte vraiment. Peut-être elle en avait une, comme tout le monde, mais elle ne savait pas laquelle était sa peur. Elle ne savait pas quoi pensé, quoi répondre comme réponse précise.

...J'ai peur de la peur elle-même, je crois...lacha-t-elle sur un ton qui laissait à désiré.

Non mais c'est bien moi, ça! Ne jamais être certaine de ce que je pense..., pensa-t-elle.

La jeune élève resta pétrifié devant ce qui semblait être la peur. En effet, cette forme de couleur brune...non plutot noire, se dirigeait droit sur Erwin!! Ainsi était la manifestation visible de la peur. Erwin avait cru que la peur aurait été plutot invisible, comme ça la victime aurait été surprise et prise de panique devant son désarmement.

La forme avançait, et à chaque cm franchit, elle se rapprochait de la figure d'Erwin. ....Quelle devait-elle dire déjà? Elle se risqua enfin à dire un mot:

...

Mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle s'obligea alors à parler, à produire le moindre son soit-il. Elle devait rester en contrôle!

Meritoum....non c'est pas....Merinitoum...noonnnn et merde de merde....euuuhhmm......euh...euuhhh.....!!!!!! Mirinetoum!!!.....
La dernière tentative semblait proche de ce que le professeur lui avait dit, mais ce n'était hélas pas sa. La peur allait maintenant s'envahir d'Erwin. Elle jeta un regard alarmé autour d'elle, et remarqua le professeur. En pleine détresse, elle avait oublié la bouée de secours!

C'est quoi déjà la putain de formule???
Elle était trop paniquée pour formule quelques excuses qui soient. Erwin n'avait jamais été impolie avec quelqu'un: Elle avait infiniment de respect pour celui qui enseignait. C'était sa détresse qui avait parlé, pas elle.

L'ombre était de plus en plus près d'Erwin et avant que Vladimir est le temps de prendre sa baguette pour renvoyer " la chose " d'où elle venait, celle-ci s'empara d'Erwin et l'entraîna dans l'armoire.

Vladimir maintenant seul dans la pièce était dépassé par les évènements mais ce ne fut pas pour autant qu'il se laissa abattre.

* Mais où peut-elle être bien allé, comment la faire sortir de là sans me faire piéger moi aussi ?! *

Il réfléchit à la question un bon moment...

Erwin poussa un cri lorsqu'elle se sentit transportée. Le sentiment qu'elle avait tentée de repoussée depuis le début du cours s'était emparée entièrement d'elle: la Peur. Peu à peu elle s'éloigna du professeur. Il avait l'air dépassé par les évènements. En même temps qu'il essayait de trouver une formule, il avait un regard terrorisé.

Sa bouée de secours lui avait échappé des mains. Tout à coup, la formule lui revint. Avant que la porte de l'armoire ne se referme complètement, Erwin positiona sa baguette vers son dos, c'est-a-dire vers la Peur, et elle cria le plus fort possible (comme si cette simple action pouvait augmenter la puissance du sort):

MINERETOUM!!

L'ombre noire l'expulsa de l'entrée de l'armoire vers le professeur, touchée par le sort. Erwin se releva du mieux que possible bien que le simple fait de rester debout lui semblait un effort interminable. Elle se retourna vers l'armoire, baguette placée, mais la Peur avait disparu. Elle soupira bruyamment et se retourna vers le professeur:

Je suis vraiment désolée...j'ai oublié la formule à cause de la panique...

" Vous voyez quand je dis que la pratique de ce sort en a tuer plus d'un ? " Il prononça ces paroles d'une ton on peut plus sérieux tout en aidant sa jeune élève à se relever.

Une fois son élève installé sur une chaise qu'il venait de faire apparaître, il lui offrit un fruit rougeâtre qui avait étrangement la forme du carotte.

" Ceci est un pépou, il vous regardera force et vigueur en plus de vous aider à récupérer de la situation que vous venez de vivre. Ça a un goût infecte mais vous me remercierai après... "

Quant à lui il prit dans son bureau un petit sac verdâtre contenant des centaines de noix qu'il savoura...

" Vous me dirai quand vous serez prête à recommencer " lui dit-il en lui adressant en clin d'œil.

Lorsque le professeur Vladimir lui offrit un petit fruit rouge de la forme d'une carrotte, à coup d'oeil, il avait l'air bon. Le professeur lui expliqua qu'est-ce que c'était en mentionnant qu'il avait mauvais goût. Erwin ne peut réprimer une grimace: Elle était très difficile en nourriture, alors si le professeur-même avait trouver infecte ce fruit, combien cela serait-il déplaisant à Erwin de le manger?

Elle regarda le professeur manger ses noix et l'envia pendant quelques secondes. Elle prit une grande respiration tout en pensant à des ailes de poulet, et mangea le fruit à une vive vitesse. Quand elle l'eu fini, elle avait tellement pensé fort au goût délicieux des ailes de poulet qu'elle laissa échapper un soupir: C'était fini, l'épreuve du fruit était passé ^^.

Merci pour le fruit, dit-elle.

Quand le professeur lui dit qu'elle devait recommencer, cela fit l'effet d'une douche froide en plein hiver. Recommencer?

*Merde.....bon, quand il faut, il faut!* ,pensa-t-elle.

Est-ce que vous savez si je peux me procurer de l'eau quelque part proche d'ici? ,questionna-t-elle.

En effet, le pépou avait un arrière-goût exécrable et Erwin pensa qu'avec de l'eau, ce serait plus supportable et elle serait plus concentrée pour recommencer.

" Il ne suffit que de demander " Dit le professeur avec un sourire en coin.

D'un simple claquement de doigt une jarre de cristal remplit au 3/4 d'une substance liquide qui semblait être tout bonnement être de l'eau. Mais de l'eau très fraîche à en juger par la buer qui vint s'installer tout autour du pichet. À ses côté, il y avait deux verres encore vide. Après avoir claqué pour la seconde fois des doigts, le récipient vida son nectar dans les deux gobelets. Par la suite il lui tendit un des verres avant de prendre le second et d'avaler son contenu en 5 gorgées.

" Ça soulage ! " Dit-il avant de pouffer de rire…

" À présent, reprenons " ajouta Vladimir lorsqu'il reprit son sérieux.

Erwin regarda le professeur faire apparaître une jarre de cristal. Cette action fit sursauter Erwin légèrement. Elle s'approcha, et regarda Vladimir remplir 2 verres. Il se servit, le but, et une expression de soulagement apparut sur son visage. Erwin, bien qu'elle aie confiance au professeur, se douta que le liquide dans la jarre n'était pas de l'eau. Elle but quand même son verre. Ça l'avait le goût de l'eau, bien que l'eau n'est pas vraiment de goût... En tout cas, ça faisait du bien à ses bourgeons gustatifs!! (J'me demande comment j'ai pu avoir une note misérable à l'examen de bio...).

Merci beaucoup. Je pense que nous pouvons recommencer, maintenant., dit-elle.

" Très bien " approuva Vladimir.

" Je vous rappels les instructions : Regardez bien votre cible, montrez lui que vous ne la craignez pas même si ce n'est pas le cas, pointer votre baguette cers elle et dîtes la formule que je vous ai dite un peu plus tôt et cette fois, essayez de la prononcer comme il se doit ! "
Il dit cette dernière instruction avec un petit sourire narquois.

" À "trois" allez y. un... deux... trois ! "

Pour la seconde fois de la journée, une ombre noir sortit de l'armoire...

Erwin sourit quand a l'intonation de la fin de phrase de Vladimir. Elle allait s'en rappeler cette fois-ci.
Lorsque la forme noir sortit, Erwin l'observa attentivement. La forme ne lui faisait plus peur maintenant qu'elle avait réussi à la combattre une premiere fois; elle n'avait qu'a bien se tenir!
Elle brandit sa baguette vers la forme, ses yeux étincellant une grande colère et rancune, bien qu'elle ne sache pas pourquoi. Elle se sentait forte, très forte. Un feu allumé en elle.

-MINERETOUM!, cria-t-elle vers la forme, et, sans le savoir, Erwin devint plus grande. Son pouvoir de métamorphose avait agi sans qu'elle puisse le contrôler et sa tête touchait presque le plafond.
Elle ne s'en rendit compte que lorsque la forme regagnit le meuble. Aussitot, elle redevint normale.
Elle regarda le professeur avec un air de surprise, espérant que celui-ci pourrait lui expliquer sans qu'elle ait a poser de questions...