Cours privé d'Albane

Albane frappa à la porte et attendit une réponse pour entrer.
Elle avait vue le changement dans l'organisatio, du cours au dernier moment et était arrivé juste à temps pour le sien. Le cours l'intéressait particulièrement, et elle était décider à s'y investir le plus possible. Elle avait donc acceullit avec joie le fait qu'il se fairait désormait en particulier.
Au bout d'un moment, n'ayant toujours pas eu de réponse, elle frappa de nouveau.

Albane fut soulagée d'entendre la réponse de Vladimir. Il avait mit tellement de temps à répondre qu'elle se demandait s'il le fairait un jours, ou s'il n'était tout simplement pas là. Elle s'avanca dans la salle et déposa son sac sur un table. Elle avait un moment craint d'être en retard, mais il semblait finalement qu'elle soit à l'heure.

-Bonjours.

Perdu dans ses pensés, Vladimir oublia complètement la présence d'Albane à ses côté. Lorsqu'il sortie ses pensés, il s'en excusa et débuta finalement le cours.

Après lui avoir remit une baguette sculpté de manière divine, le jeune professeur lui expliqua le but de ce premier cours; " l'armoire qui se trouve juste en face de vous à la particularité de faire ressortir les plus grandes peurs qui se caches au fond de tout êtres. "

" Dîtes moi Albane, quelle est votre plus grande peur ? "

[C'est les vacances qui font que tous les profs se décident à reprendre les cours? Parce que dans ce cas, il faudrait en faire plus souvent, parce qu'au bout de quatre mois d'attentes...]

Albane resta immobile quelques seconde de saisissement. La mettre en contact avec sa plus grande peur n'était vraiment pas, mais vraiment pas du tout, une bonne chose.

-Dites moi, si ces peur, dans la réalité, peuvent influencer sur leurs victimes, le peuvent-elles aussi quand elles sortent de cette armoire? Parce que dans ce cas, ce n'ai vraiment, mais vraiment pas du tout, une bonne idée...

Elle regarda Vladimir, quelque peu anxieuse.

Vladimir remarqua un certain trouble dans la voix de l'étudiante. Il dit alors:

" Pour vaincre tes peurs, il te faut les affronter en face. Tu les vivras intensément, peut-être, dans un moment, en effet, mais au moins, peut-être se déliteront-elles pour l'avenir. À présent si vous vous en sentez capable, commençons."

Il lui montra la position à adopter pour lancer un te sort ainsiq eu les paroles qui l'accompagnait avant de se diriger vers le massif morceau de bois qu'étais son armoire.

" Prête ? " lui demanda-t-il ?

-Non. Vous n'avez pas répondu clairement à ma question. Ces représentations de nos plus grandes peur risquent-elles oui ou non de nous influencer de la même manière que la vrai peur en question?

Albane était sérieuse et son aire à la fois grave et posé montrait clairement que le danger était réelle et non négligeable si cette possibilité était vrai. Normalement, n'importe qui aurait suspendu son geste et aurait pris le temps d'y réfléchir à deux fois avant d'ouvrir la porte sur un quelconque danger inconnue...

Vladimir, perplexe s'éloigna de l'armoire affin de se rapprocher de son élève.

" Expliquez-vous mademoiselle, j'aurais peur de me méprendre et de vous induire en erreur si je ne comprends mieux le sens de votre questionnement "

Il était tout ouï à ce qu'Albane se préparait à dire...

Albane réfléchit à sa façon de formuler les choses. Elle ne voulait pas risquer de devenir dangereuse, et révéler sa plus grande peur à un inconnue qu'elle ne fréquentait que depuis quelques minutes ne lui plaisait pas trop non plus. Finalement, elle dit simplement:

-Imaginons que notre plus grande peur soit un sort. Dans ce cas, sera-t-on confronté à son effet?

Albane était vraiment inquiète. Elle avait deux grande peur, l'une était une malédictions, et l'autre était ceux qui la lui avait lancé. Et dans les deux cas, les confronté seule -ou presque- était vraiment dangereux.

Vladimir venant enfin de comprendre le sens des paroles de son élève eut un sourire avant de dire:

" Ne vous inquiétez pas, votre peur se présentera que sous forme d'image il y a donc peu de chance pour que cela puisse vous affecter réellement. Et sachez que si jamais ça tournait mal, je serai juste à vos côté prêt à intervenir en toute circonstance. Ai-je bien répondu à votre question ? "

Vladimir l'espérait car si Albane ou n'importe quels autres élèves ne comprenait pas bien l'explication d’un sort, cela risquait de finir en queue de cochon.

Albane ochat la tête et réfléchit à l'image qui représenterait sa plus grande peur. Serait-ce une Albane folle furieuse et prise d'une soif de sang inextinguible? Ou les prof qui avaient menés sa vie d'avant sa fuite en sortiraient et elle devrait les affronter?

-Dans ce cas, ça devrait allé. Mais j'espère que vous avez un moyen sur et très fiable pour mettre fin aux apparitions? Et pourriez vous me remontrer ce qu'il faut faire s'il vous plait?

Vladimir ne pu s’empêcher de sourire. Décidément, cette jeune fille craignait réellement d'affronter sa peur.

" Ne vous en faîtes pas, j'enseigne ce sort depuis plusieurs années et aucun accident fâcheux ne s'est jamais encore produit. "

Il était inutile de lui dire comment Erwin Feineil avait faillit se retrouver au "royaume " de la peur ou encore comment la peur d'Elodorwin c'était manifesté dans la réalité... Cela ne risquait pas de la mettre plus en confiance.

" À présent, il est temps de passé à l'action ! " dit-il en écartant les pieds d'Albane de façon à ce quelle adopte la bonne position pour ce sort. Par la suite il lui indiqua la façon de tenir sa baguette, c'est-à-dire le bras bien tendu avant d'aller se placer au près des grandes portes du meuble.

" Avez vous d'autres questions avant que l'on députe " Demanda-t-il à Albane.

Albane réfléchit un cours instant et finit par lancer un faible "non", les mains moites serrées sur le bois rugueux de sa baguette. Elle se forçat avec un succès quasiment nul de chasser ses craintes de son esprit mais des images et de souvenir de ses crimes passés ne cessait de réapparaitre.
Il fixa anxieusement les portes du placard et les main de Vladimir qui s'en approchait de plus en plus, à la fois trop vite et trop lentement à son goût...

Vladimir sentit encore une certaine crainte dans la voix de sa jeune élève. Il lui fit donc un sourire juste avant d'ouvrir les 2 grandes portes. Celles-ci semblaient refuser de s'ouvrir... Vladimir se recula donc et pointa sa baguette, droit sur la serrure.

" Alohomora " murmura-t-il tout en agitant sa baguette d'un mouvement circulaire.

Les 2 portes grandes portes s'ouvrirent alors dans un grincement qui faisait froid dans le dos. Pas un bruit ne résonna dans la grande pièce pendant une bonne minute. Quand soudainement, l'on pu voir un être sortir lentement du meuble…

Albane jura. Au lieu d'une elle-même prise de folie furieuse ou de ses anciens maitres réunis, c'étaient les deux qui était sortit. Pire, elle ne s'attaquait pas à eux mais fonçait désormais vers le prof et elle avait carrément oublié que l'un d'eux possédait une amulette qui bloquait toute magie et tous pouvoirs...
Sauf qu'elle ne bloquait visiblement pas la malédiction! Albane se concentra et fit ce que lui avait indiquer Vladimir une fois pour chaque personne concerné. Tous les sorts atteignirent leur destinataires (restait à savoir s'ils allaient marcher) sauf celui qui était destiné à l'homme portant l'amulette anulatrice de magie.

* Elle est douée * pensa-t-il lorsqu'il vit un petit groupe de personne disparaître dans une mince fumée noir

Vladimir réfléchissa un instant à la situation alors que la double peur d'Albane s'approchait d'eux en position de combat. Son regard se posa alors sur l'amulette que portait un homme âgé qui semblait malgré son âge redoutable.

* Pourquoi est-ce que aucun de mes cours ne peuvent-se dérouler sans problème * se questionna-t-il en pointant sa baguette en direction de l'amulette du vieil homme.

" Vinnecé ! "
En une fraction le médaillon passa du cou du maître d'Albane à la main de Vladimir.

"À présent, il ne vous reste plus qu'à finir ce que vous avez si bien commencer" Dit-il tout en souriant à sa jeune élève.

Albane remarqua le geste de Vladimir pour l'aider -elle devait donc vraiment faire pitié pour qu'on l'aide ainsi, se dit elle- et bien qu'elle était reconnaissante, elle ne prit pas la peine de le remercier, trop occupé par son adversaire. Ses mains étaient moites et serrés sur le bout de bois qu'elle tenait, mais maintenant que le plus dur était fait, cela se calma rapidement.
Elle répéta la même opération que précédemment et attendit de voire si elle avait réussit. Maintenant que l'amulette était partie, elle n'avait plus grand chose à craindre de l'homme, mais elle restait sur ses garde, connaissant les vieilles ruse de son ennemi.

Pendant 10 secondes, il ne se passa rien. Jusqu’à ce que l'homme que le sort toucha se plia en deux, avant de faire une grimace et de disparaître dans un nuage de fumé grisâtre tirant sur le noir.

" Pas mal, pas mal du tout " murmura-t-il juste assez fort pour qu’Albane l’entende.

" Savez-vous que vous avez beaucoup de potentiel ? " dit-il à Albane avec un sourire en coin.

Albane regarda Vladimir sans sourire.

-Merci. Jusque là, je pensait surtout que mon... potentiel était dans les force du mal et pas dans celle de la défense.

Puis elle réalisait qu'elle en avait dit trop, mais puisqu'il connaissait ses plus grandes peures, autant lui faire un minimum confiance...
Maintenant, le directeur allait probablement lui demander de s'expliquer, après tout, avoir peur de soit même n'est pas chose courrante, même à l'académie. Elle regarda le professeur.

Se contentant de sourire suite à ces paroles. Il se dirigea vers la porte de sortie et l'ouvrit tranquillement ce qui ne fit que prolonger le long grincement qu'elle produisait...

" Je suis heureux de vous avoir eu dans ma classe mademoiselle Albane. J'espère vous revoir bientôt. Bon... Veuillez m'excusez à présent mais j'ai à faire... Il serait bien gentil à vous de fermer le porte derrière vous. "

Puis Vladimir Disparut laissant Albane seul dans la grande salle de classe…

Albane resta encore un moment seule dans la salle de classe, plongée dans ses pensées et dans ses souvenirs, puis elle reposa la baguette de bois sur le bureau du prof et sortis en prenant soin de fermer la porte comme l'avait demander le prof. Après quoi, elle balança son sac de cours sur son dos et se dirigea vers le self en se disant qu'elle avait un petit creux...