Entrée altière

Lisbeth De la Lande pénétra dans le hall suivit de ses deux majordomes qui traînait chacun deux énormes valises roses. Elle était vêtue d’un uniforme d’écolier blanc et bleu qui lui allait à ravir. Une petite chemise blanche bouffante et sans manche, agrémentée d’un corset bleu royal et d’un nœud papillon noir permettait de savoir dès le premier coup d’œil qu’elle ne venait pas d’une famille pauvre. Sa petite jupe bleue faisait le bonheur des garçons qui ne pouvaient faire autrement que de la regarder. Le tout était complété d’un petit béret bleu tout simplement magnifique. Entrant dans le château comme si elle y avait toujours vécu, la jeune princesse eut une moue déçue en découvrant le décor. Le magnifique escalier ne l’impressionnait guère et c’est avec dédain qu’elle dit : « Charmant. »

Se retournant vers ses deux subordonnés, elle leur dit : « Merci messieurs mais je pense que les domestiques de cette école se chargeront du reste. Vous pouvez partir. » Les deux hommes firent un bref signe de tête, déposèrent les quatre valises aux pieds de Lisbeth et s’en allèrent. La jeune fille resta seule un moment, attendant en tapant du pied la venue de quelqu’un qui transporterait ses valises jusqu’à sa suite. Fille héritière d’une riche famille, elle ne doutait pas une seconde qu’on lui offrirait un accueil respectable et un traitement différent des élèves normaux.

Si Lisbeth affichait une apparence sûre d’elle, c’est qu’elle l’était vraiment. Elle n’avait réellement aucun doute qu’en à l’accueil, aux lieux, aux cours et aux amis qu’elle n’aurait certainement aucune difficulté à se faire.

Elo traversait le hall, comme tous les matins, pour se rendre à la cantine. Elle n'avait pas faim, et n'avait pas envie de parler a quelqu'un qui viendrait surement l'aborder et pire encore, elle n'avait vraiment pas envie de voir Albane. Elle était habillée a l'habitude avec sa tunique de guerre en cuir marron et portait son épée sur sa hanche droite. Quelques élèves trainaient par ci par la, les yeux à demi-ouvert tels des zombies. Elo, elle, était parfaitement réveillée malgré le fait qu'elle n'ai pas dormie de la nuit, tracassée par ses cauchemars. Arrivée au milieu du hall, elle changea d'avis et décida de sortir dehors. Elle en prévint télépathiquement son phénix qui chassait déjà, lui. Alors qu'elle faisait demi-tour pour se diriger vers la porte d'entrée, elle entendit un faible bruit, elle n'arrivait pas a savoir ce que c'était...quelque chose qui se déboite, cela semblait. Ses doutes firent vite confirmés quand un des grands lustres pendus au haut plafond entama une chute a pique sur une fille avec 2 grosses valises roses. Elo eut immédiatemment le réflexe de se laisser envahir de son pouvoir. Puis, alors que le lustre était au milieu de sa course, elle l'entoura d'air et le freina jusqu'a ce qu'il s'arrête, puis elle le reprosa sur le sol un peu plus loin. Après tant d'efforts, elle lacha son pouvoir, sa tête lui tournait un peu mais elle ne montra rien. Elo s'avança vers ce qui semblait être une nouvelle, son visage toujours calme et froid. Ses yeux flamboyaient d'agacement. Elle regarda autours d'elle et vit que, comme elle s'y attendait, tout le monde les regardaient.

- Ce n'était pas nécessaire d'avoir une entrée si magistrale. Je ne sais pas ce que tu attends, mais il va te falloir de bons pigeons pour qu'ils acceptent de t'aider a porter tes affaires.

Elo n'était pas obligée d'être désagréable mais elle n'était ni d'humeur à jouer les enjouées ni d'humeur a supporter les gentillesses de quelqu'un...

Lisbeth se tenait dans le hall depuis un bon moment. Les élèves endormis semblaient passer autour d’elle sans la remarquer, ce qu’elle était incapable de comprendre. Comment ces jeunes pouvaient-ils l’ignorer de cette façon, elle, Lisbeth De la Lande?? Il lui semblait que tous ces gens auraient normalement dû accourir pour lui proposer de porter ses valises. D’ailleurs, Lisbeth trouvait la gente masculine de ce collège bien peu impressionnante, où étaient donc passé tous les beaux elfes à qui elle rêvait depuis des mois? Remarquant soudain, la jeune guerrière qui venait vers elle, Lisbeth la dévisagea longuement. « Décidément, l’uniforme devrait être obligatoire dans cette école! Ainsi, pensa-t-elle, ces étranges accoutrements pourraient être évités! Non mais elle se croit où cette fille? En pleine troisième guerre des trolls de l’Ouest? »

Perdues dans ses pensées, Lisbeth n’eut pas une seconde conscience du petit bruit qui précéda la chute de l’énorme lustre de cristal. Voyant la guerrière réagir devant elle, Lisbeth devina que quelque chose d’anormal se passait. Réalisant que la fille venait probablement de lui sauver la vie, Lisbeth ignora son commentaire et dit : « Vous auriez pu le laisser choir à côté, il se serait briser en mille morceaux pour le mieux de tous. Je trouvais cette école peu impressionnante. Eh bien il semble qu’en plus d’être pitoyable, elle tombe en morceaux. »

Se levant comme si de rien n’était, elle s’approcha de la jeune fille et lui tendit la main en disant : « Enchantée de faire votre connaissance, mon nom est Lisbeth; Lisbeth De la Lande. Serait-ce trop vous demander de m’indiquer où sont les chambres? À supposer qu’il y en ait et que nous ne soyons confinés aux écuries bien entendu. Hihi. »

Un observateur extérieur aurait été subjugué par l’aisance avec laquelle Lisbeth dirigeait la situation. En effet, malgré le fait qu’elle ait failli mourir quelques secondes plus tôt, elle semblait parfaitement heureuse. Ignorant l’accueil peu chaleureux de sa sauveuse, elle avait cependant bien veillé à ne pas lui accorder le moindre merci. Cela non pour être méchante, c’était simplement qu’on ne lui avait jamais appris à le faire.

Len pénétra dans le hall auréolé de la lumière doré qui passait à travers un des grands vitraux situés de chaque côté de la grande porte, il attendait ce moment tous les matins afin de faire une entrée magistrale devant toutes les jolies damoiselles de l’école. Malheureusement, celle-ci ne se présentaient que rarement à la bonne heure et il n’y avait finalement que de pauvres élèves à moitiés endormit. C’est alors qu’il l’aperçut la proie parfaite pour satisfaire une fringale matinale. Il s’approcha tranquillement afin d’évaluer sa personnalité, sur d’elle bien habillé dans les 16 ans, parfait. Il replaça son petit veston bleu royal, s’ébouriffa les cheveux, fit une moue avantageuse et s’avança vers les deux jeunes femmes. Ignorant complètement Elodorwin, il fit un baisemain à la belle inconnue.

- Il me semble n’avoir jamais vu votre splendide personne en ces lieux, permettez-moi de me présenter, Len Low, dit-il de sa voie grave.

Il s’inclina légèrement et sourit de façon à découvrir sa dentition parfaite, un pauvre élève qui ouvrit la porter ne se rendit sûrement pas conte de l’avantage qu’il offrait ainsi à Len car un petit vent vint ébouriffer ses cheveux lui donnant un air de dieux grec.

Aux paroles de la nouvelle arrivante, Elo ne pu s'empêcher de penser qu'elle n'irait pas loin dans cette école, et dans la vie non plus. Elo était sure qu'elle apprenait plus de choses de la vie en une journée que cette prétencieuse en avait appris jusque la. Si celle ci se sentait suptile, Elo pensait l'inverse. Elle n'apréciait pas trop l'humour bourge, arogant et ingrat. Elle casa cette soi disant ''Lisbeth De la Lande'' directement dans le panier des personnes inintéressantes et sans importance. Malheureusement, a cause de l'esprit qui ne cessait d'exister a l'intérieur d'elle, Elo était énervée et très peu sociale, voir même anthipatique. Beinsure, son visage aux traits fins ne changea pas d'expression, resta parfaitement calme. Ses yeux bleus, eux, auraient faits fondre un glacier. Elle vit le blond s'approcher pour complimenter la nouvelle mais ne tint elle non plus pas compte de lui.

- Je fais ce que je veux, garde tes reproches condescendants pitoyables.

Elo regretta que le charmeur dont elle aurait préféré ne pas connaitre le nom prit la main de Lisbeth. Elo ne serrait jamais les mains a personnes, et surement pas à ceux adoptant ce genre d'attitude avec elle.

- L'anchantement n'est pas réciproque. Les écuries sont près de l'aile ouest de l'Académie mais peut-être est-ce trop loin pour tes pauvres petites jambes...

Elle regarda un instant Len et son air enjoleur qui ne fit que la dégouter. Inconsciemment, elle mit la main sur son épée.

- Maintenant je vous laisse vous et vos discours dithyrambiques. Puis se tournant vers Lisbeth : Je n'ai pas que ça a faire que d'écouter les critiques d'une prétencieuse raillonante, certes, mais d'égocentrisme.

Elo jeta un dernier regard sur le lustre, et s'éloigna à grands pas. Elle avait de la répartie mais elle était un peu déçut d'elle même. Elle avait souvent fait mieux par le passé. Qu'importe, ils savaient au moins à quoi s'attendre avec elle. Ensuite, ils pourraient critiquer puérilement chaque détails d'elle même, mais elle en avait que faire. C'est alors que son clan lui manqua énormément. Elle préférait la chasse a l'Orc plutot que de devoir supporter ces personnes détestables.

Typhohide était restée dans l'ombre et n'avait rien manquer du début à la fin de ce qui s'était passer. Elle trouvait la jeune élève beaucoup trop snobe. Elle ne le laissa pas parraître car elle savait ce que s'était d'être jugée. En voyant Len s'approcher de la nouvelle, Typhohide eu un élan de jalousie et se sentit bouillir : elle prit feu. Certaines personnes autour d'elle la connaissait à cause de l'histoire du démon qui s'était passer la semaine d'avant. Ils partir en courrant pour se cacher et une de ces personnes bouscula Len.

(Seulement si tu est d'accord Len sinon : elle à passer à côté en le frollant )

Len fit les yeux doux à la jeune fille écoutant à peine ce qu’elle venait de dire. C’est alors qu’il fut bousculé par un élève qui partait dans la direction opposé en marchant trop vite pour paraitre normal suivit d’une vingtaine d’autres. Il aperçut à l’autre bout de la salle Typhohide qui ne semblait pas ravie, en effet malgré l’ombre qui l’entourait il lui semblait voir son visage pâle ses traits tirés par la jalousie. Il avait deux options, soit fuir au plus vite avant un désastre soit se diriger vers elle et lui faire le coup du grand charme, il se voyait s’excusant auprès de Lisbeth, roulant des épaules de façon avantageuse se diriger calmement vers Typhohide, tout en la regardant droit dans les yeux du genre « t’inquiète tu es la seule pour moi ». Il la prendrait pas la taille... et là elle le réduirait en morceau avec un couteau caché sous sa robe. Il préféra fuir et trouver une solution avant de revenir à l’attaque quand elle se serait un peu calmée. Il attrapa par le col un retardataire qui se dirigeait vers la sortie.

- Je dois vous quitter, j’en suis navré mais hum... lui vous aidera à trouver une chambre.

Il se redressa et regarda Typhohide droit dans les yeux, prenant un des regards les plus tendres qu’il pouvait avoir, puis il tourna le dos et se dirigea vers sa chambre.

Typhohide ne cherchait pas à se calmer : elle multiplirait sa rage s'il le fallait. Elle se mit à avancer vers Len lorsque celui-ci prit un élève par le col. Elle le vit tourner les talons et se diriger vers sa chambre. Elle s'approcha non-calmement de la nouvelle. Le feu toujours flamboyant, elle cracha :

Ne t'attends pas à un traitement de faveur parce que tu est qui tu prétends être. Ici, nous sommes tous égaux, alors je te conseil de t'y faire car tu ne feras pas... long-feu!
Elle resta devant elle, attendant une réplique ou tout simplement, un geste de recule car les flammes devenaient de plus en plus chaudes et agitées.