Cour privé d'Astar Galathil

Astar prit le chemin de la classe de la directrice après avoir lu la lettre de celle ci.

La porte lui faisait maintenant face, gravé dans une plaque d'or, les mots: Cour de maitrise des pouvoirs indiquait qu'elle avait atteint son but: se rendre au cour du professeur Ëmiliès.
Elle frappa quelques coups contre la porte et attendit d'avoir une réponse.

Evla qui rangeait dans un immense coffre le hautbois d'ébène qu'elle avait acheté quelques jours auparavant, n'eut que le temps de fermer le couvercle avant que Astar ne frappe à la porte.
La bouche encore toute pateuse d'avoir trop soufflé dans l'instrument, elle se dirigea vers la porte pour l'ouvrir. Elle tourna la poigné et Astar put voir devant elle, derière Evla, une immense pièce d'une propreté inpecable ou se trouvait en autre un bureau, plusieurs chaises, un coffre ou elle rangeait presque tout (celui-là même ou elle avait rangé son hautbois) une petite bibliothèque, un hamac installé dans un coin qui pendait sans tenir nulle part, comme par magie (ou plutôt par magie), le tout éclairé de deux immense fenêtre desquelles on avait une vue sur l'océan.

- Bonjour mademoiselle! Entrez, prenez place je vous prie!

Elle s'assit elle même à son bureau et pointa la chaise devant.

Ça c'est de la propreté, pensa-t-elle, admirative, en regardant la pièce.
Bonjour professeur, dit poliment Astar avant de s'asseoir sur la chaise que lui désigna le professeur.

(4 lignes à l'avenir s'il te plait!)

Evla sourit. Elle n'eut qu'à sonder la magie qu'elle sentait en elle pour savoir les pouvoirs que possedait Astar, toutefois elle sentit une étrange entrave au soins, comme si elle n'était pas en mesure de les utilisés. Sans faire paraitre ses questionnements, elle questionna simplement Astar.

- Comme vous l'avez certainement deviné, il me sera impossible de tout vous enseigner en un seul cours, j'aimerais que vous m'informiez d'abord sur votre façon de contrôler chacun de vos pouvoirs, si des choses étranges se sont passé avec l'un d'entre eux, n'hésitez pas à m'en faire part. Même s'il s'agit pour vous d'une bagatelle, il peut s'avérer important dans le développement de vos facultées. Ensuite vous me direz se que vous avez l'intention de perfectionner durant ce cours.

Après une légère reflexion, elle se dit qu'elle devrait mettre des fiches d'inscriptions, après tout, ça lui permettrait de savoir préalablement les pouvoirs et la façon de les contrôler des élèves.
* Je verai ça plus tard*, finit-elle par se conclure elle-même.

[Je suis désolée pour le petit poste, mais je n'avais rien d'autre à dire et il fallait bien que je m'asseye.]



Astar réfléchi un instant, elle savait a peu près comment elle se servait de ses pouvoirs, le plus dur étant de l'expliquer.
Il est vrai que je peux guérir les blessures des autres, mais ça ne marche que quand je suis exposée à la lumière de la Lune et plus elle est pleine, plus je peux soigner des blessures importantes ou avec moins de concentration les petites.
Le dosage, si l'on peut dire, change donc tout le temps: des fois je n'arrive pas à soigner et d'autre fois je soigne très bien, mais l'effet sédatif de mon pouvoir endors tous les sens de la personne pendant des heures.

Pour ma télékinésie, je n'arrive à faire voler que de petits objets, alors que pendant mes crises c'est tous les éléments de la pièce qui sont piégés dans ma télékinésie, donc je pense que je pourrais en faire beaucoup plus.
Pour faire léviter un objet, eh bien… il faut que je me concentre sur sa forme, sa structure, son… son essence et il m'est plus facile de faire léviter un objet au milieu de mon champ de vision.
Par contre j'arrive plus ou moins à créer des barrières n'importe où autour de moi, ça ne fait rien léviter, mais ça bloque le passage.
Je suis désolée pour la télékinésie, mais je ne sais pas très bien comment je fait pour déplacer l'objet ensuite, il va là où je veux qu'il aille.

Ce que je voudrais c'est: savoir doser l'énergie de mon pouvoir de guérison, amplifier mes capacités de télékinésie et bien sur, ne plus faire de crise.

Evla écouta attentivement ce que disait Astar, puis elle fit un petit "mm" pensif avant de poser la question qui la tracassait.

- Que veux-tu dire par des barières? Je ne te suis pas vraiment pour cela.

Elle réfléchis un instant sur les exercices qu'elle pourrait lui donner à faire, surtout pour la guérison, puisqu'elle n'avait pas l'intention de blesser quelqu'un pour vérifier cela. L'idée d'utiliser un animal lui vint à l'esprit mais elle le raya catégoriquement, il faudrait surement attendre que quelqu'un se blesse réellement, et en plein milieu de la nuit de surcroit...
Pendant un instant, le fait qu'ils n'avaient toujours pas d'infirmière lui fit se poser des questions. Est-ce que cette jeune fille pourrait le devenir un jour? Lorsqu'elle aurait finit ses études peut-être!
Elle reporta ensuite sa concentration sur la réponse d'Astar.

Les barrières sont comme des murs, on ne peut les traverser.
J'arrive à en créer un petit peu, mais on peut les briser, mais pendant une crise, c'est tout un enchevêtrement de puissantes barrières qui peut se former. Essayer de le traverser, c'est comme essayer de traverser un labyrinthe invisible avec des murs dans tout les sens et pas forcement droit.

Astar avait expliquer tout ce qu'elle comprenait de ses pouvoirs.
Le professeur Ëmiliès semblait plutôt préocuper par son pouvoir de télékinésie que par son pouvoir de guérison.

Elle va peut être me demander de m'entrainer sur des arbres pour la guérison.
Je me demande comment elle va m'aider pour la télékinésie, je ne vois vraiment pas moi ce qu'on pourrait faire.

Le professeur était toujours en pleine réflexion devant-elle.

(Bonne idée pour les arbres! )

L'idée des arbres finit en effet par venir dans la tête d'Evla. Une fois que la jeune fille eut finit d'expliquer ce qu'était les barrières et qu'elle aie hoché la tête, elle se tourna vers le grand coffre qui était dans un coin de la pièce et en sortit une plante rosée dont les branches s'enchevetraient les unes aux autres. Elle devait mesurée à peu près cinquantes centimètres. Elle retourna près d'Astar et posa la plante par terre.

- Un petit instant, je ne serai pas longue.

Elle se dirigea vers la bibliothèque collé sur un mur et passa son doigts fins sur chaque ouvrages en lisant le titre à toute vitesse. Elle finit par trouver celui qui lui convenait apparement, puisqu,elle l'ouvrit et le feuilleta rapidement. Un sourire vint illuminé ses lèvres, elle referma le grimoire, le replaca a l'endroit exact ou elle l'avait prit et se retourna ers son élève.

- Loïsso, murmura-t-elle en agitant vaguement la main vers les fenêtre qui devinrent instantanément noire, les coupant de toute lumière jusqu'à ce qu'une petite flamme éclaire la paume d'Evla en même temps que la pièce. Elle ferma les yeux, se concentrant à l'extrème, la formule qu'elle allait faire n'étant pas des plus usuelles, et tendu une main (celle ou ne brulait pas de flammes) vers le plafond.

- Que s'illumine la nuit,
Et que doucement sans bruits,
Que la magie de ses runes,
Fasse apparaitre la lune.

À ces mots une petite lune, à peu près de la taille d'une tête, vint illuminer la pièce. Evla sourit de contentement et dit à Astar:

- Je ne sais pas si ça va fonctionner. Peut-etre te faut-il absolument la lumière de la vrai lune, et peut-être même que celle simulé qui éclaire l'Atlantis ne te suffira pas. Dans ce cas nous irons toues les duex à la surface, mais mieux vaut essayer de la façon la plus simple que je connaisse: Les lunes portatives.

Elle prit la plante dans ses mains et la montra à Astar, puis, tout en tenant la plante d'une main, elle cassa une des branches.

- Tentes de la réparer.

Astar regardait la petite lune qui flottait près du plafond tout en écoutant les paroles du professeur.
Astar se concentra sur les blessures de la plantes, la magie se mit à affluer dans ses mains.
Elle toucha le tronc de la plante de ses mains et les branches cassées s'animèrent et se ressoudèrent au tronc.
Au bout de cinq minutes, l'arbre fut comme avant.
Voila professeur, mais ça a été plus facile à cause de votre pleine lune, si elle n'avait été qu'un simple croissant, j'aurais certainement mis plus de temps. L'autre problème des arbres c'est qu'on ne saura pas s'il est complètement anestésié par mon pouvoir.

Evla hocha pensivement la tête. Un mot presque imprononcable suivit d'un geste de la main firent rétrécir la lune, elle était maintenant dans sa phase descendante, formant un mince "C". Puis elle en prononça une autre, en regardant son bras, on pu voir une mince coupue apparaitre, plus elle élevait la voix et plus la coupure s'élargissait, commençant à laisser passer bien du sang. Elle se mordit la joue par l'interieur et continua jusqu'à ce que la plaie mesure 1 centimètre.

- Les deux problèmes sont résolus, dit-elle d'une voix qui ne trahissait pas qu'elle avait mal, peux-tu refermer cette plaie s'il te plait?
Il faut que tu oublis tout autour, que tu ne vois qu'elle, que toute ton energie, tous tes sens soit dans la plaie. Il faut presque que tu sente que la plaie est toi, est en toi.

Astar regarda successivement le mince croissant et la blessure au bras de la directrice. Suivant ses ordres elle porta son attention sur la blessure.
Elle se concentra sur la blessure et celle-ci lui emplit entierement le champ de vision, elle encercla la blessure de ses mains, mais elle vit nettement que rien ne se passait au bout de quelques minutes.
Suivant son dernier conseil, elle s'imagina avoir la blessure, bien sur la douleur ressentie était atténué car imaginaire, mais la véritable blessure commença à se refermée. Sa concentration sur la véritable coupure ne faiblit pas malgré la blessure factice générée par son esprit.
Le sang arrêta son cour, sécha, puis la peau commença à se refermer lentement. Elle commençait à avoir la migraine à force de se concentrer.
Les deux bords de la coupure se rapprochait toujours, inéxorablement, mais avec une lenteur diabolique.
Après ce qui lui sembla des heures, les deux bords finirent par se rejoindre, ne laissant pour seul vestige qu'une fine ligne blanche.
Je suis désolée, j'ai trop mal à la tête, dit Astar en s'asseyant pour ne pas tomber, une main sur le front.

Evla fit un petit signe de la main, la lune disparut, la lumière naturelle de la pièce revint. Elle s'approcha d'Astar.

- Prenez votre temps. Voulez-vous que j'aille vous chercher quelque chose à manger?

Elle ne s'inquiètait pas outre mesure: ils avaient une infirmerie, elle connaissait assez de sorts pour la faire être mieux, mais elle préférait qu'elle se sente bien avant de recommencer.

- Voulez-vous qu'on s'arrête ici? Vous pourrez revenir une prochaine fois, après une bonne nuit de sommeil.