Grand bal de Noël [sujet clos]

[h/j Milles excuses à notre chère directrice, mais votre manque de motivation m’a fait comprendre que le bal de Noël n’était pas pour bientôt alors j’ai décidé de faire fit du règlement et de me jeter à l’eau. En espérant être à la hauteur…]

Falbala fit quelques pas en arrière pour juger son œuvre maintenant complétée. Voilà maintenant trois heures qu’elle travaillait à la décoration de cette immense salle de bal toujours aussi magnifique. Elle jeta donc un regard critique sur l’ensemble de la pièce.

Les boiseries dorées s’agençaient parfaitement aux multiples couronnes vertes ornées de velours rouges disposées tout au long des murs. Ici et là, des branches du gui dotées d’intelligence flottaient doucement dans l’air en attendant impatiemment la venue d’un petit couple gêné pour venir se poster juste au-dessus de leurs petites têtes. Un orchestre invisible composé d’instruments à cordes jouait une mélodie enchanteresse tirée des plus grands classiques de Noël.

De gros bouquets de fleurs rouges et or étaient posés un peu partout et une immense statue de glace trônait au centre de la salle. Celle-ci représentait un gros bonhomme avec une immense barbe blanche et une tuque ornée d’un petit pompon. Il traînait sur son dos une gigantesque hotte apparemment remplie de présents glacés.

La lumière douce et tamisée provenait de petites chandelles blanches toutes simples qui lévitaient un peu partout. Même si ce n’était que le matin, Falbala imaginait déjà la voûte ornée d’étoiles qui rendrait la pièce encore plus majestueuse le soir venu.

« Parfait!, dit-elle »

Elle se prépara ensuite à retourner chez elle se préparer. Les invitations avaient été lancées quelques jours plus tôt et elle espérait vivement que la ville entière se présenterait le soir-même pour un des bals les plus mémorables que la cité n’ait jamais connu.

[h/j Belle initiative Fabala, je vous rappelle tout de même que je suis toujours présent ]

Au moment où Fabala se préparait à quitter la salle fraîchement décorée, Vladimir fit irruption dans la sublime pièce.

" Bonjour mademoiselle, c'est de l'excellent travail que vous avez fait là !" Dit-il à la jeune femme qui se trouvait devant lui.

Falbala fut ravie de croiser le directeur en sortant de la salle. Elle fut encore plus ravie lorsque celui-ci la complimenta sur la décoration de la pièce. Elle avait vraiment espéré de tout cœur que cela lui plairait. On l’avait chargé de décorer l’immense salle et elle était vraiment contente du résultat.

Elle répondit au directeur : « Merci beaucoup Monsieur, je suis contente que cela vous plaise! J’espère que les habitants apprécieront! À ce soir donc! »

Puis, elle repartit en trottinant chez elle.

Din Quíchötta de la Míncí avait vaguement entendu parler d’un grand bal de Noël qui se tenait le soir-même. N’ayant pas d’adresse fixe, il n’avait pas reçu l’invitation, mais on lui avait bien dit que tout le monde était invité. Après une belle journée de flânerie en ville, il rentra tôt à l’auberge pour se préparer. Il prit un bon grand bain et se para de ses plus beaux atours. Une pointe d’eau de toilette "spécial voyageur moderne" et il était près.

Après quelques minutes de marche, il déboucha devant une grande place. L’immense porte d’entrée de la salle s’entrouvrait sur cette place et des centaines de messieurs et mesdames tous bien habillés convergeaient dans un flot continu à l’intérieur. Une magnifique musique de Noël résonnait déjà aux oreilles de Din.

Il approcha donc, avide de voir à quoi ressemblerait la pièce. Il ne fut pas déçu. Les décorations étaient magnifiques, toutes de rouges, or et verts; elles rayonnaient de milles feux. Les chandelles flottantes étaient époustouflantes et la voûte étoilée magnifique. Des centaines de personnes dansaient avec animation tout autour de l’impressionnante statue de glace. Le personnage représenté par celle-ci rappelait quelqu’un à Din Quíchötta, mais il n’aurait vraiment pas su dire qui.

Les yeux de Din se tournèrent avec instinct vers le point central de la soirée selon son estomac : le buffet. Une grande table était surmontée de mets exquis tous plus succulents les uns que les autres. Il s’approcha donc vivement de l’attraction et entreprit de goûter aux plus de choses possibles.

Décidément, la soirée n’annonçait plus qu’agréable!

Cornélie Zagazig se rappelait bien le dernier bal qu'il y avait eu à Atlantis. Depuis ce dernier, la jeune lutine n'avait pas causé beaucoup de problèmes dans la ville et s'était étonnament tenue tranquille. N'importe qui la connaissant aurait deviné que cela ne présageait absolument rien de bon. En effet, la gamine avait mis au point plusieurs stratagèmes pour attaquer le prochain bal, se préparant à savourer depuis 2 mois le goût de la victoire. C'est ainsi que Cornélie put apercevoir Falbala sortir de la salle de bal et son bonheur fut à son comble. En plus de détruire le bal, elle allait détruire le travail de l'exécrable propriétaire du café.

Après avoir bien observé les lieux, la petite polissonne rentra chez elle pour regrouper tout ce qu'elle avait construit comme arme secrète depuis 2 mois. Son lance-noisette, sa sarbacane à pépin, quelques oeufs pourris, du vinaigre, de l'encre et de la farine. Regrouper tout ces éléments avait nécessité beaucoup de travail à Cornélie qui avait dû s'infiltrer à plusieurs reprises dans le café.

Après avoir ramasser tous ses objets de crime, fillette retourna vivement vers la salle de bal. Déjà plusieurs personnes étaient présentes et dansaient. Ce n'était pourtant pas ceux-là les cibles de Cornélie. Non, la lutine préférait les gourmands. Voilà sans doute la raison qui poussa Cornélie à mettre son plan A en oeuvre avec Din. Tout d'abord, elle prit une noisette et la lança sur le crâne de l'homme élancé. Ensuite, elle profita de sa surprise pour courir jusqu'au buffet. Rendue en-dessous de la table, la petite fille rampa jusqu'au pied de Din et noua ensemble ses lacets. Puis, elle se rendit jusqu'à l'autre bout du buffet, sortie rapidement et attira l'attention de Din vers elle à l'aide d'un pépin de pomme. Finalement, elle se précipita dans la foule de gens qui dansait et fut vite camouflée par tous les adultes.

Drexsalles, qui se trouvait dans un coin de la salle à siroter un verre, avait suivi la scène avec un léger amusement tout en restant prêt à intervenir si ça dégénérait.

**Pourquoi y en as-il toujour qui cherchent à mettre le trouble partout ou ils passent?**

Tout en gardant un oeil sur la plaisantine il marcha vers le centre de la pièce là ou les gens dansaient pour se joindre à eux.

Din Quíchötta mangeait avidement tout ce qui lui tombait sous la main. Cette activité gourmande le captivait particulièrement et il n’était pas attentif, comme à son habitude, aux éventuels assauts que ses « nombreux » ennemis auraient pu lui lancer.

Au moment exact ou une immense bouchée de tartare de saumon avançait à une vitesse hallucinante vers sa fine bouche, un projectile inconnu le frappa de point fouet derrière la tête. Il se retourna vivement et inspecta soigneusement l’assistance des yeux. Tous semblaient innocents, mais Din saurait bien reconnaître le coupable de cet affront. Soudain, un pépin de pomme apparemment empoisonné entra en collision avec la pauvre tête de Din. Celui-ci ne tolérerait pas cela une seconde de plus.

Un homme se détacha un instant de la foule. Din l’avait bien remarqué qui le regardait avec amusement. Aucun doute! Il était le coupable de toutes ses agressions. Din lui cria : « Eh! Qui que vous soyez là-bas ! Je sais que c’est vous Monsieur! Ne vous sauvez pas comme cela! Lâche! Il est bien plus facile d’attaquer les gens dans leur dos. Infâme! Vous ne savez pas à qui vous avez affaire! »

Sur ces paroles particulièrement… effrayantes, il voulut s’élancer à la poursuite du jeune impertinent. Il fit un grand pas pour entamer sa marche, mais quelqu’un avait noué ses lacets! « Un acolyte sûrement! , pensa Din. Il n’y avait plus aucun doute, il était cerné de toute part par des ennemis très ingénieux ».

C’est en réfléchissant à tout cela que Din alla s’écraser de tout son long contre le sol.

Interpellé par les menaces proférées par Din Quíchötta, Drexsalles se retourna au moment ou celui-ci trébuchait. Il sourit puis lui tendit la main pour l'aider à se relever tout en s'adressant à lui.

-Désolé d'avoir été amusé par vos malheurs, Drexsalles retint un ricanement en sentant l'odeur de l'oeuf avait été lancé sur Din, mais si cela peut vous rassurer ce n'est pas moi le coupable.

Cependant il regretta son geste envers Din car il avait perdu de vue la petite vandale.

Elo observait tout le monde danser au son d'une musique qu'elle ne conaissait pas mais qu'elle adorait. Elle ne conaissait rien dezs mystérieuses fêtes traditionnelles d'Atlantis mais les appréciait pleinement. En regardant les gens danser et s'amuser, elle eut une envie presque incontrolable de faire de même. Elle n'avait que très rarement danser mais elle avait pourtant l'impression de l'avoir fait toute sa vie. Mais, étonemment, elle n'osait pas inviter quelqu'un. Surtout qu'elle ne connaissait pratiquement personne.
Elle se dirigea donc vers le buffet plein de magnifiques et suculents mets. Elle se servit et apprécia la découverte de gouts qui lui étaient inconnus.

Encore une fois, on n’osait se moquer du grand Din Quíchötta de la Míncí. Eh bien ça ne se passerait pas comme cela! Cependant, il ne comprenait toujours pas pourquoi l’on s’attaquait toujours à lui, pauvre innocent perpétuel qu’il était. Qu’avait-il donc fait au monde entier pour que celui-ci lui réponde toujours par des actes malveillants destinés à le ridiculiser à coup sûr? Il s’en savait fichtre rien!

Din était bien occupé à réfléchir à tous ses malheurs lorsqu’il réalisa qu’il était complètement étendu par terre. Mais qu’était-il arrivé cette fois? Un jeune homme s’approcha de lui et Din reconnut tout de suite que c’était celui qu’il pensait coupable. Il ne comprenait d’ailleurs pas pourquoi il venait le voir alors que pour sa sécurité, il eut mieux valu qu’il parte en courant. Din pouvait parfois être très méchants. Hum hum

La jeune personne l’aida à se relever tout en lui expliquant qu’il n’était pas coupable. Il paraissait sincère… mais dans ce monde on ne pouvait se fier à personne! Une fois Din debout, le jeune démon lui dit :

Citation :

mais si cela peut vous rassurer ce n'est pas moi le coupable.

Alors Din répondit avec toute la dignité qui restait en lui après s’être complètement affalé devant la moitié de la cité : « Monsieur! Vous me demandez si cela me rassure?? Mais bien sur que non voyons! Vous étiez mon coupable ciblé! Eh bien maintenant je n’en ai plus! Je dois trouver le petit impertinent infâme sordide et cruel traître qui paiera pour cet affront! »

Din Quíchötta avait parlé assez fort, espérant que son agresseur l’ait bien compris.

Drexsalles écouta distraitement la tirade tout en se demandant pourquoi il faisait tout un cas de cette attaque, bien qu'humiliante. Cependant, en y repensant, il se dit que quelques années plus tôt il aurait tué toutes les personnes dans la pièce pour être certain d'avoir eut le coupable. Il chassa rapidement ses noires pensé.

-Alors je vous souhaite bonne chance dans votre quête de vengence...

Tout en disant cela il c'était retourné et était allé rejoindre les danseurs. Il invita à danser la première demoiselle qu'il croisa.

Flora venait d’entrer dans la salle vêtu d’une magnifique robe rouge paré de toute part qui ma fois la mettait bien en valeur, bien décidé à s’amuser, elle s’était aussitôt joindre à la troupe de danseur qui frétillait sur la piste de dance. Elle n’avait malheureusement plus de partenaire et dansait toute seule. Elle admirait les décorations qui, lui avait-on dit avaient été placés par la charmante propriétaire du café, lorsque quelqu’un lui tapa sur l’épaule, elle se retourna vivement et aperçus un séduisent jeune homme qui l’invita à danser. Elle accepta bien vite mais se présenta tout de même après.

-Bonjour, dit-elle en s’inclinant comme il le fallait, je m’appelle Flora Luivïa, mais appeler moi Flora.

Elle ponctua sa phrase d’un sourire charment et attendit que son cavalier se présente à elle.

Drexsalles fut heureux que son invitation ai été accepté, il lui fit un sourir tout aussi charmeur et se présentat.

-Désolé de ne pas m'être présenté plus tôt, je suis Drexsalles Aurion, mais mes amis m'appellent Drex, dit il en faisant une courbette quasi-théatrale qui en fit sourir quelques uns.

Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas dansé et plus encore avec une cavalière aussi sédisante.

Devant le succès de sa sublime plaisanterie, Cornélie ne put s'empêcher de rire. Puis, elle entendit Din vociférer contre Drexsalles et son rire augmenta, camouflé par les bruits de la foule. C'est au moment où Drexsalles invita une cavalière que Cornélie eut une idée qui ne correspondait à aucun de ses plans. Il était risqué, il misait sur son pouvoir attendrissant. La fillette décida de nommer ce nouveau plan : Plan #23, semer la zizanie. Puis, elle sortit de la foule en sautillant tel une enfant heureuse. Ensuite, elle s'approcha de Din, lui tapa délicatement sur l'épaule et lui chuchota à l'oreille:

- Le garçon là-bas, que vous soupçonniez, et bien c'est vraiment lui! Je l'ai vu! Maintenant, il invite une femme à danser en espérant que vous n'osiez pas l'attaquer pendant ce moment-là. Ne vous laissez pas faire! Je sais que vous êtes quelqu'un de noble et de fier!

Puis, la petite fille retraversa la foule pour retourner se cacher et observer tranquillement le fruit de son plan #23, semer la zizanie. Elle profita tout de même du passage à travers la foule pour tirer quelques noisettes à tort et à travers.

Flora prit la main de son cavalier et attendit patiemment que la musique recommence. Elle entendit enfin les premières notes d’un morceau assez populaire ses temps-ci.

Elle ne commença pas à danser tout de suite, laissant son cavalier la guider. Il semblait savoir bien danser mais peut-être n’était-ce qu’une impression, l’ange n’avait jamais été très douée pour deviner ce genre de choses! Elle se laissa donc guidé dans cette valse rapide.

Elle avait apprit à danser longtemps auparavant et elle adorait toujours lorsque tout le monde semblait sortir de sa coquille pour se laisser aller et bouger au rythme de la musique que parfois elle jouait.
Elle regarda le visage du jeune homme dont elle ne savait que trop rien et il lui sembla qu’il était sur le point de lui dire quelque chose.

Drexsalles attendit queslques instants après que la musique ai commencé puis il se laissa guider par le rythme de la valse qui résonait harmonieusement dans la salle. Il remarqua un léger air pensif qui flottait sur le visage de Flora.

-Vous me semblez pensive... si quelque chose vous tracasse on peut en discuter, ou nous simplement jaser de tout et de rien.

Il trouvait ça étrange de danser avec une ange, bien ce se soit loins de lui déplaire.

Bien qu'habituée aux bals mondains du fait de son éducation, Matchi avançait à petits pas le long du mur pour ne déranger personne. En effet, celle-ci n'arrivait toujours pas à s'habituer aussi bien aux lieux qu'aux diférents êtres qu'elle croisait.

"Grand bal de Noël" avait-elle lu sur une affiche. Une occasion rèvée pour rencontrer du monde s'était-elle dit, après quoi elle s'était glissée dans une sorte de toge à la romaine blanche comme la neige, bordée d'argent et s'était présentée à l'entrée comme étant une nouvelle élève. Cependant, malgrès l'assurance d'être entourée par des gens plus que convenables elle n'arrivait pas à aller à leur rencontre. Elle pris donc place aux abords d'un petit groupe formée de jeunes et entrepris de regarder ainsi le bal qui commençait par une merveilleuse valse.

Quelques instants à peine après avoir aidé Din Quíchötta à se remettre debout, le mystérieux bienfaiteur partit valser avec la jeune Flora qui tourbillonnait avec grâce malgré son ventre bien rond quelque peu encombrant. Din le suivit du regard se disant que se jeune Drexsalle était bien étrange. Décidément, cette cité était peuplée de gens biens spéciaux.

C’est à ce moment qu’une toute petite lutine au regard absolument attendrissant vint murmurer quelques mots aux oreilles du grand Din Quíchötta de la Míncí. En entendant cette petite phrase prononcé à son oreille, Din se retourna vivement et murmura à son tour : « Mais voyons jeune demoiselle! Je le sais bien! C’est lui le coupable il n’y a aucun doute, il est simplement venu m’aider pour éloigner les soupçons! Je ne suis pas tombé de la dernière pluie petite, j’en connais beaucoup plus sur les stratégies militaires que je le laisse paraître. Mais voyez-vous, j’ai plutôt choisi d’utilisé la ruse, un don naturel chez moi! Regardez ce que je tiens dans ma main fillon… »

Il souleva son bras d’un geste théâtral. Sur sa main était posée dans un équilibre précaire une tarte à la crème à l’allure appétissante. « Oui oui ma chère enfant, vous avez tout compris! Dès que la danse sera terminée c’est ce qui l’attend! Un entartrage en bon et due forme! Ha ha ha vilain démon, il paiera pour ses méfaits! »

Lorsqu’il eut fini sa tirade, la petite demoiselle avait disparu.

Alors qu'Elo dégustait en silence un toast, elle remarqua un elf qui semblait chercher quelqu'un. Elle en avait entendu parler, c'était lui qui était amnésique. Elle ne lui avait jamais parler mais le connaissait simplement de vue et Romanëlle lui en avait parlé une fois. Elle avait envie de faire sa connazissance. Sans plus réfléchir, elle se dirigea vers luiaprès avoir attrapé un verre qui semblait contenir un délicieux nectar rien qu'à l'odeur. Elle s'étonnait elle même d'aller au devant des gens mais ne le montra pas.

- Bonjour, tu cherches Romanëlle, non ?

Voila sa seule et unique approche. Ainsi, si il ne voulait pas d'elle, il lui ferait vite remarquer.

- Heu non, on ne se connait pas. Du moins, pour le moment.

Elo remarqua le coup d'oeil vers son verre. Elle se dirigea vers le buffet et lui servit un verre avant de le lui tendre.

- Ce nectar est super bon, goute !

Et, oui ! Elo avait parfois des moments de joie même si son visage n'en montrait rien. Le premier sourrire depuis des semaines s'afficha sur son visage.

"Aie !" Matchi vennait de recevoir une noisette venue de nule part et se mis à faire la girouette pour tenter de percer le mystère de ce progectile inattendu dans de telles circonstances quand son regard se posa sur la vision étrange d'un ange et d'un démon danssant ensemble aliant grace et volupté. Elle n'aurait jamais cru voire un jour un tel spectacle et s'en émerveilla ... en fait, elle n'aurait jamais cru voire un jour aucun de ceux-cis, que ce soit un ange ou bien un démon mais elle commençait à s'habituer à la vision des fées volletant à droite à gauche d'un air tout à fait naturel et au fond, cela lui plaisait.

Elle afficha un grand sourir puis décida d'aller faire un tour sur la place à l'entrée pour prendre un peu l'air en ésperrant qu'elle y croiserai quelqu'un avec qui discutter plus au calme qu'avec la musique ambiante.

Romanaëlle avait passé tout son après-midi à coiffer sa chevelure bleutée. Elle avait utilisé des roseaux pour boucler ses cheveux, comme le faisait les fées de son village. Maintenant, après plus d’une heure de travail, de jolies boucles tombaient de chaque côté de son visage. La couleur de ses cheveux ainsi arrangés s’harmonisait parfaitement avec ses yeux profonds. Chacune de ses boucles encadraient parfaitement son petit visage rond pour lui créer un effet de perfection. Ensuite, pour la première fois depuis son arrivée à Atlantis, Romanaëlle avait revêtu une robe d’une couleur autre que bleue. Celle-ci était d’un blanc des plus purs, faite sur mesure pour la jolie fée lilliputienne. Bien ajustée de la poitrine jusqu’au ventre, la robe s’élargissait à la taille et dévoilait les minces jambes de la demie ange. De petites bretelles traversait les frêles épaules de Romanaëlle et redescendaient en s’entrecroisant dans le dos pour créer un magnifique effet. Pour couronner le tout, la jeune fille avait ajouté un petit ruban de soie bleue, ceinturé en boucle autour de sa taille. La couleur du tissu s’agençait parfaitement avec ses yeux profonds pour créer un effet des plus saisissants. C’est ainsi parée que Romanaëlle se présenta au bal. Jamais elle ne s’était mise aussi chic et ravissante, mais cette fois, elle avait une bonne raison. Elle voulait à tout prix impressionner Kea.

C’est un peu en retard que la semie fée quitta sa maison. Presque au pas de course, sans toutefois être assez rapide pour déplacer sa coiffure et sa robe ajustée, Romanaëlle se rendit jusqu’à la salle. Bien que ce soit Falbala qui ait tout décoré, la jeune fille n’avait pas encore eu le temps d’admirer la beauté de la réalisation de sa patronne. En pénétrant dans la vaste salle, Romanaëlle fut saisi par la splendeur de la décoration. Chaques petites boucles, petites chandelles ou petits détails étaient pensés avec tant d’ardeur que la réalisation complète était à couper le souffle. Romanaëlle dû passer quelques instants à contempler le tout, émerveillée par tant de beauté. Puis, lorsqu’elle eut remarqué chaque parcelle de la décoration, la demie ange se mit à la recherche de son prince, après avoir réajustée sa robe et sa coiffure.

Alizée, qui pour l'occasion avait abandonné son habituelle robe légère de couleur beige, s'avança timidement dans la salle.
Le conseil, qui devait être présent à ce bal, lui avait demandé de chanter un petit air de Noël. Elle avait bien sûr accpeté et avait tout de suite choisi une tenue plus apporpriée.
Elle avait sorti ses vieux bijoux et toutes ses robes de cérémonie pour choisir la plus belle d'entre toutes et son choix s'était finalement arrêté sur une somptueuse robe bleu ciel avec le dos découvert pour lui permettre de voler.
Elle le fit d'ailleurs, voltigeant au-dessus des têtes, tentant de trouver un visage familier parmis la foule. L'ambiance était vraiment joyeuse, tout le monde souriait. Elle s'en réjouit fort alors qu'elle se posait sur une corniche, préférant regarder les autres que de parler à des inconnus. Elle avait reconnu quelques élèves mais après tout, malgré son jeune âge, elle était professeure.

La remarque innatendue de Kea surprit Elo. C'était la 3° fois qu'on lui faisait cette réflexion et elle commençait à croire que c'était vrai... Elle en resta une fois de plus muette. Elle n'était toujours pas habituée à entendre ça. Elle regarda alors son verre puis en but une gorgée. Mais avant qu'elle ne trouve quoi dire, Kea s'éclipsa retrouver Roma. Elle en fut soulagée. Elle le regarda partir avec le sourir toujours aux lèvres.

- Oui, on se retrouvera peut-être plus tard, salut.

Elle aussi avaity bien envie d'aller voir Romanëlle mais elle préfèra laisser les amoureux ensemble, elle ne voulait pas déranger. Elle retourna donc près du buffet. Elle voyait bien que chacun s'amusait et se trouva donc une place où elle ne dérangerait pas. Un peu de nostalgie pointa le bout de son nez.

Torkalor était répugné par la musique qu'il entendait du dehors. Il n'avait pas le choix, il devait venir. C'était son devoir de membre du conseil. Un gout amer avait fait apparition dans sa bouche. Il entendait aussi les rires et voyait encore du monde, emmitouflé dans des manteaux, entrer dans la salle. Il se força à avancer jusqu'à la porte, jeta un oeil à l'intérieur et grogna. Il secoua ses poils qui avaient de la neige, il ne sentait pas le froid. Il espérait qu'au moins, il y aurait quelque chose à manger. Il entra finalement, après s'être prit les cornes 3 fois dans le haut de la porte. Tout le monde autours de lui se poussait. La musique cessa même un instant ainsi que les rires. Puis, tout reprit son court normal. Heureusement, le plafond était haut. Il se fraya un chemin jusqu'à un coin de la salle. Puis s'appuya contre le mur, le regard féroce défiant quiconque de se frotter à lui.

Asuana avait longtemps hésité avant de se décider finalement à venir au bal de Noël. Elle se rappelait bien les fêtes de Noël avec ses frères et soeurs. Seulement, elle avait peur qu'on la reconnaisse. Elle avait acheté l'après-midi une robe qu'elle affectionait particulièrement. Celle-ci n'était pas surchargée de décoration en tout genre. Elle aimait les choses simples. Cette robe était violette, longue et fine. La soie était tellement fine que toutes les courbes de son corps s'y dévoilaient. Beaucoup de gens l'auraient jugée indescente mais Asuana non. Ses yeux changeaient de couleur indifiniment : son corps était traversé de diverses sensations. Elle entra donc timidement dans la salle mais resta près de l'entrée bien que la musique et le buffet l'attirait. Elle vit quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Une nouvelle arrivante sous doute; Une nymphe, elle le savait. Elle s'approcha donc de la nymphe.

- Salut, je suis Asuana. Je ne t'ai jamais vu à Atlantis. Toute cette musique me donne envie de danser ! Pas toi ?

-

Matchi regardait admirativement le bal qui se déroullait devant elle mellant les habitants d'Atlantis dans un océan de couleurs fait de longues robes alliant dentelles et broderies aux charmes indéfinissables des diférentes races présentes. Elle souriait en regardant les couples de jeunes en se remémorant les moments passés, quand elle était elle même étreinte entre les bras du doux Siegfried ... des moments de bonheur ... puis quand la rumeur s'était répendue ... il avait fait comme tous les autres, il l'avait fuie puis pourchassée ...

Une larme roula sur la joue de Matchi à ce souvenir, qu'elle essuya d'un revers de la main comme si elle avait eu une poussière dans l'oeil. Elle n'avait pas le droit de resasser le passé dans de telles circonstances alors elle cligna des yeux puis releva la tête d'un sourir éclattant quand une ange l'abborda.

Bonsoir, je me prénome Matchi et si vous ne m'avez encore jamais vu par ici c'est par ce que je viens seulement d'arriver. Je suis étourdie par tant de beauté et il est vrai que cette musique est très entrainante. Matchi regarda à droite et à gauche avant de reprendre. Cependant il est dommage de ne voire que si peu de cavaliers dans les parages. A moins qu'ils n'osent pas venir au bal. Cette dérnière avait été dites d'un ton ironique et elle ne pu s'empècher de sourir encore plus.

Asuana fut plutot contente que cette nymphe soit une nouvelle venue, ainsi, elle ne devait pas connaitre sa réputation. Elle lui fit un grand sourrir à sa remarque, ses yeux toujours changeants.

- Oui je trouve ça dommage aussi mais il y a plus de femmes que d'hommes qui aiment les bals. J'ai pu le constater. Ou peut-être est-ce juste une simple impression...

Asuana fut soudain parcourut d'un frisson d'horreur. Une haine l'envahit, une haie incontrolable et tellement forte ... Elle en tomba à genou. Ses yeux devinrent rouges et verts. Elle se releva péniblement.

- C'est rien, ne t'inquiète pas.

Ellez regarda autours d'elle et découvrit la cause de son mal-être. Un énorme minotaure venait de faire son apparition. Elle garda les yeux rivés sur lui, abassourdit d'une telle quantité de haine.

Éléonore assistait, dans un coin, au bal sans trop vraiment y participer. Elle n'était pas plus vêtue qu'à l'habitude, ayant toutefois décoré sa bulle d'eau pour faire plus festif. Elle s'efforçait de sourire, mais le coeur n'y était pas. Malgré toute la chaleur de l'ambiance, sauf pour Torkalor, bien sûr, elle ne parvenait pas à oublier les graves incidents qui entravaient la paix de la cité. La déesse était très dangereuse, c'est pourquoi il fallait tous s'unir, même les étudiants, pour la vaincre. Elle en parlerait bientôt avec Evla.
Elle s'avança jusqu'à l'estrade et gravit lentement les quelques marches qui la séparaient de la scène. Elle fit signe à l'orchestre pour qu'il arrête de jouer et, y mettant tout son effort, sourit sincèrement et de toutes ses belles dents bien blanches.

-Bonjour à tous et bienvenue au grand bal de Noël! En tant que présidente du conseil, il me fait grand plaisir de vous accueillir en ces lieux si magnifiquement décorés par Falbala Ré, que vous connaissez probablement tous. Un grand merci à vous, Falbala!

Elle s'interrompit un instant, le temps de laisser mourrir les applaudissements.

-C'est une tradition, depuis des lustres, de danser le soir de Noël, et non pas de parler. Je vais donc laisser la place à l'orchestre et vous souhaiter un très joyeux temps des fêtes! s'exlcama-t-elle, faisant dans son dos un signe aux musiciens qui se remirent à jouer.

Elle redescendit et sourit de plsu belle aux quelques personnes qui vinrent converser avec elle, lui serrant la main et leur exprimant leur désir de voir telle ou telle plainte entendue par le conseil.

En voyant Kea arriver vers elle, Romanaëlle s'inquiéta un peu qu'il soit arrivé avant elle. La petite fée espérait qu'il ne l'attendait pas depuis trop longtemps. Elle s'approcha donc de lui, et, lorsqu'elle fut à sa hauteur, et lui fit la bise et le salua chaleureusement.

- Bonjour Kea! Je suis ravie de te voir! Tu t'amuses bien? La salle a été entièrement décorée par Falbala. Elle a fait un excellent travail.

Romanaëlle redoutait vraiment que Kea ne s'intéresse pas à elle et voulait à tout prix meubler la conversation. Elle avait fait de son mieux pour être la plus jolie possible et elle espérait que sa joie de vivre et son charme réussirait à séduire le nouveau Kea, bien qu'elle en soit plutôt incertaine. De plus, elle savait qu'elle n'irait pas jusqu'à changer son caractère pour plaire à Kea et elle laissait en quelque sorte cette soirée décider de leur avenir à tous les deux.

Tout dépendait de comment le bal allait se dérouler et la jolie petite ange espérait que tout se passerait pour le mieux, exactement comme elle se l'imaginait.

Tout à coup, Romanaëlle apperçut du coin de l'oeil le sinistre Torkalor. Se rappelant le sort qu'elle lui avait jeter et qui pesait encore sur le minautore, Romanaêlle entraîna Kea le plus loin possible de la bête et lui chuchota:

- Merde alors! C'est Torkalor! S'il s'approche de moi, il devra rire sans jamais s'arrêter car je lui ai lancé un sort que je ne sais pas arrêter....

Plop...
Piooup...
Plop...
Les flacons de neige hivernaux tombait a façon nonchalante sur le sol.Ils se collaient les uns aux autres comme pour se tenir chaud.

Quel paradoxe!

La musique commencait a se faire plus forte aux oreilles de l'ange et il se suprit même a sourire.Il traina sa carcasse jusqu'a la porte d'entrée et la regarda d'un air menaçant.
Puis il se resaisit et poussa la porte de sa force et de son courage.

-Wouahwou! (a lui-même, admirant la salle)

Il déplia ses ailes machinalement ce qui illumina toute l'assemblée.Son aspect de démon inquiéta d'abord, puis son signe de la main pour les saluer détendit l'atmosphère.
Toute cette agitation de créatures magiques le faisait se sentir un peu "chez lui" bien qu'il vienne juste d'arriver.
Peut-être trouverait-il quelqu'un qui ne serve pas de combustible pour danser un moment...

Elo, qui regardait toujours les danseurs s'amuser, vit soudain, après l'entrée fracassante d'un minotaure, un...ange de feu ? Elle fut tout de suite intéressée et décida d'aller le voir. Il ne devait avoir pas mal de courage pour oser afronter les regards des autres dans la salle. Elle, ça ne lui posait aucuns problèmes, elle aimait la diversitée. Elle se planta en un coup de vent devant lui.

- Bonsoir, moi c'est Elo, et toi ?

Elle se surprit à l'examiner dans les moindres détails...

- J'adore ...

Elle se rendit compte de se qu'elle était en train de faire et freina le rougissement de ses joues, gardant son visage calme et froid.

Morg-ur examina la petite elfe de ses orbites emflammées.
-Envoutante...et quel parfum...
-Bonsoir Elo.


Sa voix gutturale sonnait comme un bruit sourd.Il était lui-même étonné de l'entendre de nouveau, après de si longues années de solitude.

-Que me vaut cet honneur?Je suis Morg-ur Pyrophyle, tout nouveau dans l'académie.Je suis enchanté de faire votre connaissance, jeune créature.Je suis désolé de ne pouvoir vous embrasser mais je risquerai de vous incommoder.

Il fit un sourire, ravi et étonné que quelqu'un s'interesse a lui.
Puis il fit un signe a la petite créature nichée sur l'épaule de Elo.

Cornélie, qui s'était plus tôt camouflée dans la foule, aperçut du coin de l'œil plusieurs créatures étranges qui, du point de vue d'une jeune enfant paraissaient comme des bêtes sorties de cauchemars. La jeune demoiselle se recula donc le plus possible de ces grosses bestioles car, pour une lutine d’à peine 10 ans perdue dans un grande cité, la rencontre gens malfaisant était à éviter. En reculant, la petite fille heurta un jeune couple en train de valser.

Après quelques instants, la jeune malcommode reconnut Flora, la propriétaire de la boutique d’instruments. Puis, se rappelant qu’elle avait entendu parmi de nombreux potins celui que Flora était enceinte d’un père inconnu, Cornélie usa de son génie malfaisant et déclara à Dexsalles :

-Bonjour monsieur ! Vous êtes le futur père de ce charmant poupon? Ça doit être génial d’être papa!

Puis, elle regarda le démon, les yeux brillants et pétillants de bonheur. Elle espérait que ce dernier n’apprécie pas du tout que la jeune femme avec qui il était en train de danser soit enceinte. Dès son œuvre mesquine accomplie, Cornélie souhaita bonne chance à la jolie petite ‘’famille’’ et repartit dans la foule. Elle regarda du coin de l’œil l’homme étrange qu’elle avait attaqué plus tôt et se mit à rigoler. Vraiment, il semblait bien marrant

La dernière phrase de Morg-ur fit exploser de rire Elo. Elle se demandait dans son fort intérieur ce qui pouvait bien la mettre de si bonne humeur ce soir là. Elle n'était habituellement pas du tout comme ça, ça ne lui ressemblait pas. La voix de sa mère résonnait dans sa tête :

*Les gens changent avec le temps, et toi aussi. Aussi étrange que cela te puisse paraitre...*

Elle but une gorgée de son nectar avant de le poser sur une petite table non-loin de là.

- Moi aussi, enchantée. Oui, je pense bien que tu es nouveaux, sinon je me serait souvenu de toi. Mais tu as raison, le bal de Noël est le meilleur endroit pour rencontrer du monde et se faire des amis.

Sa voix était presque chantante. Ses yeux clairs reflétaient la multitude de lumières qui éclairaient la salle.

-Et...que..enfin.

Il ne trouvait pas ses mots est le sourire de l'elfe le troublait.

-Comment...avez-vous entendu parlé de cet endroit? C'est si loin de tout.Je n'en avais jamais entendu parlé en surface...Moi-même, je suis tombé dessus, au sens propre!

Il éclata de rire et attrapa une coupe de nectar posé sur la même petite table.Rapidement, le liquide se mit a bouillr et s'évapora et il ne put que sentir son odeur agréable, mais bien moins enchanteresse que celle de la petite Elo avec qui il discutait.
Il avait a présent replié ses ailes ardentes pour tamiser l'éclairage de la pièce, et les deux nouveaux amis s'était déplacé dans un petit recoin de la salle.

Matchi était heureuse de pouvoir discutter librement avec une inconnue sans que celle-ci ne soit incomodée par ce qu'elle était mais quand Asuana changea de regard et s'éfondra à genoux au sol, elle eu un mouvement de recul. Etais-ce à nouveau un de ces événements incontrollables et inconnus qui apparaissait ?

Asuana ! Asuana ! appela-t-elle. Quand cellle-ci se releva et lui dit que tout allait bien, Matchi fut rassurée mais, ne comprenant pas d'où celà pouvait venir elle préféra changer de sujet et profita de l'entrée remarquée d'un titanesque ange de feu pour engager une nouvelle conversation.

Quelle prestance ! Tous les anges dégagent-t-ils autant de charisme ? Matchi avait lancé cette remarque d'un air tout à fait naturel et admiratif à la vue d'un tel être, cependant, à y réfléchir, il est vrai que lors de son apparition dans la salle, son aura de Nymphe avait eu un effet simillaire sur la gente masculine présente. Elle se ravisa ... Je veux dire ... voilà un être d'une grande beauté qui, malgrès la douleur qui apparait à première vue, semble avoir un regard tellement lasse et triste ... Aurait-il comme moi cherché à fuir, ou même à disparraitre de la surface avant de venir ici ? La question lui trottait dans la tête et elle resta le regard perdu sur cet ange ...