Grand bal de Noël [sujet clos]

Yuthiana avançait d’un pas lent vers la salle de bal, Maldoror sur ses talons.

La jeune fille avait fait un effort sur son apparence. Elle avait troqué ses habits sombres et principalement masculins contre une robe bordeaux au corset noir extrêmement simple. Elle avait décidé, pour la deuxième fois depuis son arrivée, de laisser ses longs cheveux bouclés aller librement au gré de sa démarche. Sa peau pâle, ses cheveux gris foncés et ses yeux de la même couleur que sa robe donnait l’impression d’avoir affaire à un fantôme, surtout face à cette silhouette si mince. Mais bon, au moins elle était un peu plus féminine.
Pourquoi avait-elle fait ça ?
Ben, pour Noël, voyons !
Il s’agissait de sa fête favorite et, cela, pour des raisons qui, dans un sens, ne regardait qu’elle.

Lorsqu’elle entra dans la salle, la première chose qu’elle vu fut une masse de monde et des décorations plus que réussies. Noël s’était emparé des lieux et tout les ingrédients d’une fête réussie était présents : musique, joie, petites blagues essayant de troubler l’ambiance et querelles stupides.
Après avoir salué et souhaité un joyeux noël à un homme pressé de sortir de la pièce, elle scruta l’endroit.
Elle ne mit pas longtemps à entrevoir Romanaëlle et Kea, toujours aussi adorables, ainsi que Falbala Ré et le professeur Alizée des Vents. Elle reconnut aussi quelques figures croisées à Etilac et d’autres qu’elle n’avait jamais eut le plaisir de rencontrer.

Elle s'empara d’un verre dont le contenu lui était totalement inconnu et se faufila ici et là, admirant les décorations, les couples virevoltants sur la piste et le buffet sous lequel son chat noir avait établit son campement pour la soirée.

Flora rougit puis sourit, elle avait apprécié que le jeune homme règle tout ça sans effusion de sang ni hématome, elle détestait les batailles.

- Vous verrez, je crois bien avoir la majorité des instruments qui existent dans le monde entier! Dit-elle avec une pointe de fierté, je suis désolé mais nos chemins vont se séparer ici pour l’instant, je dois aller manger si je ne veux pas m’écrouler par terre!

Flora prit les mains de Drex et les serra, voulant lui montrer qu'elle ne se sauvait aucunement de lui.

-Au revoir, lui souffla-t-elle

Plus elle partit d’une démarche sautillante vers le buffet qui croulait sous les plats tous plus succulents les uns que les autres! Être enceinte avait des avantages…et des désavantages, elle avait constamment faim!

Falbala observait vivement une petite altercation qui se déroulait sous ses yeux. Un jeune démon semblait bien embêté par le client fou de son café qui venait apparemment de l’entarter de plein fouet! Décidément, les gens de cette ville ne pouvait pas rester calme une seconde! Au milieu des vociférations des deux jeunes hommes se tenait Flora, la propriétaire de la boutique d’instruments. Elle semblait jouer une comédie incroyable sans doute destinée à faire taire la bataille. Heureusement qu’il y avait des femmes dans cette cité! Sans elle, le climat serait effroyablement tendu!

Alyzée la complimenta alors pour les formidables décorations qu’elle avait posées. La fée répondit : « Merci beaucoup Alyzée, mais ce n’est vraiment rien, je n’ai fait que poser quelques bouquets ici et là! Voulez-vous boire quelque chose? J’ai amené un de ces délicieux nectars de ma réserve, je m’en vais en chercher deux coupes! Attendez-moi un instant, je reviens! »

Sur ce elle partit à la recherche de coupes pleines. Elle entreprit de faire le tour de la salle en longeant les murs pour atteindre la grande table qui était diamétralement opposée à elle. Se faisant, elle passa devant la porte d’entrée. Elle fixait son objectif des yeux et ne regardait pas vraiment devant elle. C’est pour cette raison qu’elle entra carrément en collision avec un jeune homme qui sortait de la salle. Falbala se releva dans bien que mal et se confondit en excuses : « Pardonnez-moi monsieur, je suis désolée, je ne vous avais pas vu! » Elle reconnut alors le nouveau propriétaire de la Baguette Illuminée. « Oh bonjour M. Blow! Veuillez m’excuser, je suis vraiment maladroite! Mais quelle est cette odeur? On dirait un œuf pourri! ...Eh bien tant pis, je ne vois vraiment pas d'où cela provient... J’étais en train de discuter avec Alyzée des Vents, voulez-vous vous joindre à nous? »

À ce moment, un jeune serveur passa avec un plateau chargé de coupes. « Voilà ce que j’attendais! dit Falbala en prenant deux coupes.» Puis, elle chercha Alizée des yeux. Celle-ci n’avait pas bougé d’un poil. « Ah! Elle est juste là-bas, allons-y! »

Din Quíchötta était légèrement inquiet. Le jeune impertinent qui l’avait fait trébucher semblait assez costaud et fort. Une fois encore, il s’était mis dans de beaux draps en voulant prouver son courage à tous.

Din était perdu dans ses constatations malheureuses lorsque la petite fille lui dit :

Cornélie Zagazig a écrit:

Monsieur, monsieur! Vous êtes drôle. Voulez-vous être mon ami?

Din Quíchötta mit quelques instants à assimiler ce que la petite lutine venait de lui demander. Ainsi donc elle voulait devenir… son amie? Comment cela pouvait-il être possible? En 270 ans de vie bien remplie, jamais personne ne lui avait fait telle demande. Din était complètement bouleversé. Une petite fille d’à peine 8 ans d’apparence souhaitait devenir l’ami d’un grand chevalier errant comme lui. Ce ne pouvait être sincère! Qui aurait souhaité d’un… fou comme ami?

Din Quíchötta avait beau faire semblant de rien, il savait bien ce que les autres disaient de lui lorsqu’il se retournait. On le traitait de tous les noms, on se moquait de lui, on riait, on plaisantait à son sujet. Les gens ne le détestaient pas vraiment, enfin excepté Drexsalles, ils le trouvaient simplement différent et c’est cette différence qu’ils avaient de la difficulté à accepter. Pourtant, dans un monde comme celui-ci, les races se côtoyaient sans problème, mais pour Din Quíchötta de la Míncí, c’était impensable, même sa famille l’avait jadis rejeté. Et là, pour la première fois de sa vie, quelqu’un semblait ignorer l’évidence et passer par-dessus tous les préjugés du monde pour pouvoir devenir son ami!

Comment réagir devant pareille nouvelle? Il ne le savait guère, c’était la première fois que cela lui arrivait! Une avalanche aurait pu foncer vers lui, il aurait su quoi faire; une tarte à la crème aurait pu lui arriver en plein visage, il aurait réagit; une déesse aurait pu lui faire du charme, il aurait résisté; un énorme gâteau au chocolat appétissant serait apparu devant lui, il se serait méfié; mais cette petite fille si gentille le laissait pantois!

Il prit son courage à deux mains et reporta toute son attention sur la lutine qui se tenait devant lui. Il se pencha pour être à sa hauteur, faisant presque le double qu’elle, il dut en fait se mettre à genou pour être en mesure d’avoir ses yeux bien à la même hauteur que les siens. Il lui dit, la voix chargée d’émotion : « D’accord, je veux bien devenir votre ami petite. »

En penchant la tête pour se relever, il aperçut une assiette à ses pieds. Reprenant un peu de contenance après ce moment d’émotion, il se pencha de nouveau et saisit l’assiette de carton où un message avait été écrit. Il approcha l’assiette de ses yeux et tenta de déchiffrer le message codé qui y était gravé. Une fine écriture en pattes de mouche l’informait d’un rendez-vous plus ou moins sympathique avec son rival. Il l’aurait lieu à l’aube du cinquième jour. Voilà enfin une aventure qui remettrait un peu de piquant dans la vie paisible de Din Quíchötta de la Míncí.

Mettant de côté cette aventure pour le moment Din décida d’accorder un peu de temps à sa nouvelle amitié. Il prit une chaise qui traînait près de lui et s’assit. De cette façon, la jeune lutine serait un peu moins intimidée par sa grandeur. Il entreprit alors d’engager la conversation, comme deux vrais amis le font normalement : « Alors, amie, vous habitez la cité depuis longtemps? D’ailleurs, quel est votre nom? Pour ma part, je me nomme Din Quíchötta de la Míncí et je suis euh… journaliste-chevalier-errant… un travail très intéressant d’ailleurs. Je possède un journal, vous pourriez venir visiter les locaux un de ces jours, c’est un endroit très amusant! … »

Il continua ainsi, comme un ami parle à un autre…

Lorsque Cornélie entendit la simple phrase de Din qui acceptait d’être son amie, elle eut l’impression d’aimer quelqu’un pour la première fois. Non pas par amour, mais par affection, comme un père qu’elle n’aurait jamais eu. Elle lui fit un sourire radieux et, lorsqu’il prit une chaise à ses côtés, elle grimpa timidement sur ses genoux, pour s’asseoir elle aussi.

Elle l’écouta parler, se laissant emporter par ses paroles et par sa voix qu’elle trouvait si rigolote. Vraiment, tous les airs qu’ils se donnaient plaisait beaucoup à l’esprit malicieux de la jeune lutine. Lorsqu’il l’interrogea sur la durée de son séjour, Cornélie eut un petit rire.

- Mes parents m’ont oublié ici depuis 1 mois déjà. Mais vous savez quoi? Ça ne me dérange pas. Je me nomme Cornélie, Cornélie Zagazig. Je viens des hautes Steppes Arctiques. Là où il fait toujours froid! Moi je suis gamine malfaitrice. Mais j’aime beaucoup mieux votre métier!

Cornélie avait dit cette dernière phrase sans même savoir ce qu’était un journaliste, ni un chevalier. Puis, profitant du fait qu’elle pourrait sans doute profiter des connaissances de son ami, elle l’interrogea :

- Qu’est-ce que ça fait un journaliste? Et puis un chevalier? Moi mon père il faisait des jouets. Mais ils étaient ennuyeux. Et votre papa il faisait quoi?

Tout à coup, Cornélie fit un bond en se rappelant qu’elle avait oublié de présenter Auriola à son nouvel ami.

- Monsieur Quichotta, je vous présente Auriola, grande amie à moi qui partage tous mes méfaits!

Puis, d’un geste théâtral, Cornélie désigna le vide à ses côtés. La lutine n’avait jamais été aussi fière de toute sa vie. En fait, personne ne lui avait jamais accordé de l’attention, mis à part lorsqu’elle avait commis un méfait. Une sensation nouvelle l’envahissait, comme si elle découvrait l’amitié pour la première fois, comme si le monde s’ouvrait sous un angle totalement différent. Elle avait toujours pris la vie pour une partie de plaisir, sans jamais connaître de remords après ces actes belliqueux. Cette fois, un nouveau sentiment bouillonnait dans son ventre. Elle avait menti à son nouvel ami. Mais comme il n’était pas encore son ami, peut-être ne serait-il pas fâché? Pour la première fois de sa vie, Cornélie se préparait à être honnête. Elle prit délicatement la main de Din et lui déclara :

- Monsieur De la Minci, j’ai un gros secret à vous avouez. Il est terrible. Vraiment très terrible.

Albane se sentait bien au milieu des autres, à parler avec Sinéa et Matchi.

-Vous faite quelques choses de spéciale pour noël? Comme aller voire de la famille, des amis...

Elle même n'avait pas de famille, eccepter Elo, mais elle devait avouer qu'elles étaient toutes les deux plus... distante l'une envers l'autre depuis son arrivée à Etilac.

A la question d'Albane, Matchi baissa les yeux. Cela faisait déjà trois ans qu'elle n'avait plus fêté noël en famille ni avec des amis.

A vrai dire, des amis je n'en ai plus qui me considèrent comme tel à la surface ... puis je ne suis pas assez ancienne ici pour vraiment connaitre des gens à Atlantis ... Matchi eu un léger soupir puis releva les yeux et tenta un sourir. Ca sera mon premier noël ici ce n'est pas non plus comme si je ne faisait rien de spécial. Puis comme il y a de fortes chances pour que ce ne soit pas le dernier non plus, je pense qu'il n'y a pas de soucis à faire pour ce qui est de trouver des personnes dont la compagnie est agréable. pensa-t-elle.

Et toi, tu comptes faire quoi pour noël ?

Elo dit aurevoir a Morg-ur. Alors comme ça, il n'avait pas l'habitude d'être en contacte avec les gens. Elle regarda autours d'elle, tout le monde semblait s'amuser. Elle vit aussi Albane en compagnie de Matchi et de Sinéa. D'ailleurs, elle n'avait pas parlé a Sinéa depuis...les couloirs. Elle estima qu'elle avait fait son temps ici et puis elle n'avait plus rien a faire. Elle partie donc elle aussi, la musique résonnant dans ses oreilles.

Un lutin entra dans la salle la tete haute, il était surement le plus petit personnage présent ici, sauf peut-etre la lutine qu'il apercevait là-bas entrain de parler à un grand homme.


Il se dirigea alors vers un groupe de trois filles, à sa connaissance l'une d'elles se nommais Albane, mais il ne savait plus trop laquelle des trois était la bonne.

Il se mit au milieu de groupe, sa petitesse ne lui permetant pas de se mettre juste a coté, et se racla la gorge.

- Hum. S'il vous plait je voudrais savoir laquelle d'entre vous se nomme Albane ?

Il scruta les trois jeunes filles avec insistance et attendit une réponse.

-Dans ce cas, si aucune d'entre vous n'ai occuper, on pourraient peut faire une petite fête ensemble si ça vous tentes...

Albane n'avait vraiment pas envie de resté seule pour noël, et elle se sentait vraiment très à l'aise avec les deux jeunes filles, et elle se disait qu'une fête avec elles serait très agréable.


- Hum. S'il vous plait je voudrais savoir laquelle d'entre vous se nomme Albane ?

En enttendant la question, Albane regarda autour d'elle, mais ne voyant personne, elle finit par baisser la tête et apperçut le lutin.
Elle espéra qu'il ne s'était pas apperçut de son manège, non pas qu'il était honteux d'être petit, mais plutôt que les personne petites avait tendance à se vexer facilement sur ce point.

-C'est moi. Voici Sinéa et Matchi. Et toi, comment t'appelles-tu?

Drexsalles resta sur place quelque instant après que Flora fut partie, il pris une coupe de vin sur la table puis traversa la foule. Il se dirigea dans un coin moins achalandé puis se mit à regarder dans la salle les gens en se disant qu'il en connaisait si peu.

Il sortit de sa réflexion puis se perdit dans la foule.

Alizée essayait, de mémoire, de nommer toutes les gens qu'elle voyait. Ce n'était pas facile, puisque certains d'entre eux n'étaient jamais venu à l'académie, et qu'elle ne connaissait pas tous les élèves.
Elle attendait patiemment que Falbala revienne avec le nectar qu'elle lui avait promis.
Elle la charchait du regard, se demandant pourquoi elle prenait autant de temps, quand Falbala la surprit en arrivant de l'autre côté. Elle sourit en voyant la grande coupe qu'elle lui avait apporté et le lui fit remarquer.

Asuana vit approcher un phénix, oiseau de feu symbole d'espoir. Elle les connaissait bien pour en avoir rencontré plusieurs dans la forêt, bien qu'elle n'en avait jamais approché un d'aussi pret. Elle leva les yeux vers l'animal. Ses yeux étaient redevenus violets. Elle fut étonné qu'il communique avec elle.
Albane ? C'était qui Albane ? Etait-ce son phénix ?

- Je ne sais pas ce qui s'est passé... C'est acause de ce minotaure, j'ai ressentit sa haine...

Mais pourquoi racontait-elle tout ça a un phénix inconnu ?

"Albane, c'est celle qui t'as bousculée dans la rue l'autre jours, moi, c'est Menfalm."

Le phénix avait perçut les interogation de la femme au yeux violet. Asuana, comme disait Albane. Visiblement, si son amie avait l'impression de connaitre la jeune femme, cette impression n'était pas réciproque...
Il eu alors une pensée affectueuse pour celle qui lui avait donné l'emprinte, plus le temps passait, plus il apprenait à la connaitre, avec beaucoup de surprise.
C'était étrange comment l'ex-assassin était passé de quelqu'un de très méfiant à quelqu'un de très confiant envers la première personne qu'elle rencontrait...

Mais il était vrai que celle qui se trouvait devant lui semblait particulièrement sympatique. Pour une foie qu'il pouvait communiquer directement avec quelqu'un d'autre que Albane, il était décider à ne pas s'en privé et à faire plus ample connaiscance. A moin bien sûr, qu'asuana ne souhaite pas parler...

"Tu as déja vue des phénix?"

Menfalm était en effet très interressé par ceux de son espece.

Albane...maintenant elle se rappelait ! Ses yeux virèrent au gris quand sa gêne s'ajouta a son regret.

*OOh...je suis désolée...je m'en rappelait plus...*

A la question de l'oiseau, elle se replongea dans ses souvenirs. Oh oui, elle en avait vu ! Mais, le passé était le passé. Elle avait encore du mal a tirer un trait sur ces années passées en forêt.

*Oui j'en ais déjà apperçut, mais seulement de loin.*

"Ah... Et que pense tu d'Atlantis?"

Malgré les apparence, Menfalm était encore un jeune phénix qui avait dut grandire trop vite du fait de son isolement, malgré l'aide et le soutient d'Albane. Et pour une foit, il se laissa emporter par sa jeunesse, passant du coq à l'âne et de l'âne au dragon sans y faire attention tant il était content de faire une nouvelle connaiscance sans devoir attendre que son amie traduise ses pensés.

Jeile voyant que le groupe ou il avait pris place l'avait déjà oublié, il fit de son mieux pour se faire entendre :

- S'il vous plait, ne m'oubliez mesdemoiselles ! Je suis là ! Je me nomme Cornelius. Ravie de faire votre connaissance Mlle Albane.

Voyant qu'on ne le voyait pas il apuiya de toutes ses forces avec son petit pied sur celui d'Albane.

- OUOUHH !!! Vous me voyez je suis toujours là !

Matchi regarda Sinéa poser le lutin sur le comptoir. Il y a vraiment des gens biens ici ...

"Au fait, tu as quel age Matchi ? " Cette question la sorta de ses pensées.

Euh ... moi ? J'ai tout juste 16 ans ... et toi ? Tu parrais encore jeune mais j'ai cru comprendre que les anges ainsi qu'un bon nombre des êtres magiques étaient dotés d'une vie bien plus longue ...

- Je suis ci depuis fort longtemps et je ne vous autorise pas à me porter a votre guise Mlle. Je vous signale que vous me devez le respect : je suis bien plus agé que vous toutes ! Vous vous trompez bien souvent, vous les jeunes, j'ai peut-etre un visage enfantin mais cela n'empeche pas que j'ai beacoup vecu !

Il regarda Sinea avec insistance pour qu'elle comprenne bien à qui elle avait à faire ! Puis il se servit un verre de sangria, en souriant.

Alaben ne put s'enpêcher d'éclatter de rire devant la reboutade du lutin. Puis, malicieuse, elle marmonna dans "sa barbe", tout juste asser haut pour que le lutin entende, mais comme si elle ne le voulait pas:

-Ah ces vieux, toujours à grogner!

Din comprenait un peu la réaction plutôt placide de Cornélie fasse au léger oubli de ses parents. Lui-même n’avait jamais vraiment été attaché à sa famille, qu’il trouvait bien trop différente de lui-même. Puis la petite continua à dire des tonnes de mots à un tel débit que Din en perdit quelque peu le sens.

Cornélie Zagazig a écrit:

- Monsieur Quichotta, je vous présente Auriola, grande amie à moi qui partage tous mes méfaits!

Din était plutôt perplexe, il ne voyait vraiment personne à l’endroit où Auriola était sensée se tenir. Cependant, pour ne pas décevoir sa nouvelle amie, il dit simplement : « Bonjour Auriola, je suis enchantée de faire votre connaissance ». Puis, il ajouta une petite courbette, pour faire distingué.

Ensuite, Cornélie lui dit qu’elle avait un gros secret à lui avouer. Din était bien curieux; ils ne se connaissaient que depuis quelques minutes à peine alors comment pouvait-elle avoir quelque chose de si gros à lui confier?

N’écoutant que sa curiosité naturelle, il se pencha vers elle et lui dit qu’il était près à l’entendre.

Jeile, le dit Cornelius, s'assit sur le bord de la table ou il était installé, croisa les jambes :

- Qu'avez-vous dit Mlle ? J'ai mal entendu mes oreilles sont un peu bouchées ses temps si, c'est surement a cause du bruit que fond les gens ici. S'il doit y avoir une erreur quelque part je pense plutot que c'est vous ...

Il avait parlé calmement, s'amusant de la remarque de Sinea et de la sienne.

[Jeile n'est pas un élève, et je ne crois pas que tu aurais accès aux fiches de présentation dans le jeu...Attention ]

[mdr je pense bien, mais vous voyez pas aussi comme moi, Race: vampire, sous son avatar ect ? ça me perturbe mdr]

Albane craignait qu'un conflit ne commence entre le lutin (ou vampire, je sais plus moi du coup) et l'ange déchut. En même temps, il n'était pour l'instant qu'à une simple joute verbale, et elle ne fairait rien que d'agraver les choses si elle intervenait maintenant, alors elle se dit qu'il faudrait juste faire attention à intervenir au bon moment et jeta un regard à Matchi, en espérant lui faire comprendre sa déduction, et attendit de voire comment la situation évolurait.

Matchi regardait tour à tour Sinéa et Cornelius. Quand son regard croisa celui d'Albane elle eu une hésitation à savoir si elles n'étaient pas en train d'arbitrer cette "joute" [merci pour l'expression qui est très bien trouvée] et si, comme le suggérait celle-ci à savoir si elles se devaient d'intervenir ou non ...

Ils vont finir par s'attaquer réellement ... il faut trouver quelque chose ... vite ...

Albane eu soudain une idée, elle était risquée, mais ça valait mieux que rien du tout. Elle élaborat rapidement sortilège, puis le lança. Elle sentit un léger murs d'air se former entre les deux adversaire, de façon à les bloquer temporairement s'ils en venaient au mains, et elle fit aussi un sorte que Matchi sente la pression de l'aire sur son bras, de manière à ce que son amie comprenne.

[h/j: si tu sais bien lire Sinea j'ai aussi le pouvoir de métamorphose, j'ai le droit de me métamorphoser quand je veux. Les données présentes en dessous de mon avatar ne font pas parties de l'histoire comme par exemple le nombre de message et la date d'inscription elles sont là à titre d'informations ! ]

Sinea leva des yeux rouges sur lui :

- On dirait presque que tu es en colère ! Ironisa-t-il. De toute facon que pourrais tu faire ! Pas grand chose en tant qu'élève tu ne dois pas etre trés douée.

Jeile (Cornélius en ce moment !) pris son verre de sangria et le remplit avant de le finir à nouveau.

- Mon age ... mais tu es bien mal élevée, jeune fille !

Le lutin regarda de haut en bas Sinéa, il ouvrit la bouche pour ajouter quelque chose mais la referma ausitot. Il se tourna vers le saladier de sangria et s'appréta à se servir :

- Permettez que je me serve Mlle ?

Sans attendre de reponses il remplit a nouveau son verre, et commenca a boire avant de s'arréter brusquement.

- Tu sais Sinea, je te tutoie tu ne m'en veux pas j'espere, le fait que tu ne sache pas te controler prouve que tu es encore bien jeune. Mais ne t'en fait pas tout vient à point à qui sait attendre, y compris le savoir vivre en socièté.

Il se tut brutalement et finit son verre, dans sa tête il pensa : Je l'aime bien cette p'tite ! Elle a de la répartie !

Jeile avait suivit avec attention l'action de Sinea, un mur invisible avait retenu la jeune nymphe. Lui comme Sinéa avait compris ce qu'il se passait, et grace aux regards de Sinéa, il comrpis qui était à l'origine de cette "erreur spatiale": la femme qu'il cherchait tout à l'heure ou alors cette nymphe qui à faillit s'applatir joliment sur le plancher.

- Oh, oh, oh ! S'exclama-t-il en regardant tour à tour Albane et Matchi. C'est à croire que l'on ne peut meme plus parler tranquillement avec les gens ici !

Puis il fixa son regard sur Sinéa et lui demanda :

- Voullez-vous que l'on aille ailleur finir notre conversation seul à seul, ma chère Sinéa ? Si vous n'êtes pas trop soûl bien sur ! Dans les galeries soutérraines, cela vous plait-il ?

Matchi se releva doucement puis se plaça entre les deux énervés. Elle qui s'était retenue d'intervenir jusque là n'avait vraiment pas aprécié de se voire ainsi déstabilisée puis raillée.

Sinéa, je te penssais plus calme et avouerai ne pas comprendre ton jeste. Matchi pris bien soin de ne pas relever l'apparition de la larme de sang. Quand à vous, monsieur, quand on se permet de faire des leçons de savoir vivre aux autres il faudrait d'abbord commencer par les appliquer soi même. Quand une demoiselle se retrouve au sol, un gentilhomme usant de "savoir vivre" se serrait proposé pour l'aider plutôt que de la railler et de l'ignorer.

Matchi regarda Albane. S'il te plais, trouves un moyen mais si ils se battent je sens que ton amie risque gros ... pensa-t-elle.